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Simon de Châlons

Statut
Publiée
Contributeur
vhristov
Dernière modification
08/02/2024 17:09 (il y a 11 mois)
Type de personne
Type de personne : 
Noms
Nom : 
Simon de Châlons
Sexe : 
Nationalité : 
Nom : 
Châlons
Prénom : 
Simon de
Nom : 
Mailly
Prénom : 
Simon de
Naissance et mort
Date de naissance : 
Vers 1500
Lieu de naissance : 
Date de mort : 
1561
Lieu de mort : 
Commentaire Naissance et mort : 

Probablement né à Mailly, près de Châlons-en-Champagne.

Professions / activités
Type de profession / activité : 
Lieu institution : 
École artistique : 
Date d'activité : 
1533 - 1561
Biographie
Commentaire biographique : 

Originaire du village de Mailly, près de Châlons-en-Champagne, Simon de Mailly dit de Châlons est documenté pour la première fois à Avignon en janvier 1533, alors qu’il termine un retable commencé par le peintre genevois Henri Guigues l’année précédente. Il épouse sa veuve en septembre de la même année et reprend selon toute vraisemblance son atelier. Sa carrière est documentée par plus d’une centaine de documents (voir le registre documentaire dans Larraz 2022), dont de nombreuses commandes de retables par des personnalités nobles d’Avignon, notamment Thomas II de Gadagne ou le doyen de Saint-Agricol, Elzéar Genet. Il a la particularité d’avoir signé la majorité de ses retables, datables de 1535 à 1557. Des panneaux non signés lui ont également été attribués sur une base stylistique, portant le total de son corpus à vingt œuvres, un nombre plutôt conséquent pour un artiste français du XVIe siècle (voir le catalogue raisonné dans Larraz 2022). Il exerce un véritable monopole sur la production peinte avignonnaise, ce qui ne l’empêche pas de collaborer avec ses contemporains et d’engager des apprentis, dont son fils, Elzéar, son beau-fils, Léon Guigues, ou encore François Myhale. Il entreprend également une activité marchande et de prêt d’argent, lui permettant d’accumuler une fortune conséquente. Il meurt en 1561. Simon de Châlons se caractérise par une manière à mi-chemin entre les Flandres et l’Italie, dont il reprend abondamment les modèles gravés, favorisant ceux de Raphaël que la cour italienne du cardinal légat d’Avignon semble apprécier.

Bibliographies / archives
Sources en ligne
Référence de notice : 
500019099
Date de consultation : 
07/02/2024
Référence de notice : 
_00149468/html
Date de consultation : 
08/02/2024
Commentaire Sources en ligne : 

ressource accessible sur abonnement

Source
Institut national d'histoire de l'art (France) / Musée du Louvre (Paris)
Licence
Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)
Rédacteur
Camille Larraz