Kœchlin, Raymond
176 boulevard Saint-Germain
205 rue du Faubourg Saint-Honoré
32 quai de Béthune
14 boulevard Saint-Germain
Commission des Monuments Historiques, membre
Société de l’histoire de Paris et de l’Île-de-France, membre
Société de l’Histoire de l’Art Français, Comité directif, membre
Gazette des Beaux-Arts, Comité de patronage, membre
Comité consultatif de l’Union des Femmes de France, vice-président
Alliance Française, vice-président
Société Franklin, vice-président
Société des amis du Louvre, secrétaire
Société franco-japonaise de Paris, vice-président
Société de l’Art Français Moderne, membre fondateur
Société des amis du Louvre, président
Union centrale des arts décoratifs, vice-président
Journal des débats, directeur des services de politique étrangère
École libre des sciences politiques
Fils d'Alfred Koechlin dit Koechlin-Schwartz, grand industriel mulhousien. Scolarité à Paris, au lycée Condorcet, puis au collège Sainte-Barbe ; 1881-1884 : études à l'École libre des sciences politiques, diplômé avec distinction le 1er juillet 1884, section diplomatique ; 1887-1902 : direction du Bulletin de politique étrangère au Journal des Débats ; 1889 : il épouse Hélène Bouwens van der Boijen, qui meurt quatre ans après à cause d'une maladie, dès lors, sa vie est consacrée aux études, à sa collection, au patrimoine artistique français ; 1890 : une visite à l'exposition d'estampes japonaises organisée par Siegfried Bing à l'École des Beaux-Arts éveille sa passion pour l'art japonais, et marque le vrai début de sa carrière de collectionneur ; 1891-1899 : conférences d'histoire diplomatique de l'Europe de 1648 à 1789 à l'École libre des sciences politiques ; 1895 : à la mort de son père, il peut se consacrer aux études et à sa collection ; 1897 : il est l'un des fondateurs de la Société des Amis du Louvre, dont il est nommé secrétaire avec Alfred Bossy; il la présidera en 1921; 1898 : il est parmi les signataires de la pétition en faveur de la révision du procès Dreyfus; 1899 : membre du Conseil de l'Union Centrale des Arts Décoratifs; 1900 : membre du Comité de l'Exposition rétrospective de l'Art français à l'Exposition universelle de Paris : il participe à l'installation de l'exposition des ivoires, sous la direction d'Émile Molinier et de Frantz Marcou; il prépare le pavillon des arts décoratifs français à l'Exposition universelle, avec Louis Metman et Jules Maciet; lors de la fondation de la Société franco-japonaise de Paris, il en devient membre du conseil d'administration et vice-président; 1903 : il participe à l'organisation de l'exposition de l'Art musulman au musée des Arts décoratifs à Paris, conçue par Gaston Migeon; 1904 : membre du Comité d'organisation de l'Exposition des Primitifs français, tenue au musée du Louvre et à la Bibliothèque nationale de Paris; 1905 : il joue un rôle majeur pour l'ouverture du musée des Arts décoratifs de Paris au Pavillon de Marsan du Palais du Louvre; 1908 : il est nommé membre de la commission consultative des études de l'École spéciale d'architecture de Paris; 1909-1914 : il organise une série de six expositions d'estampes japonaises au musée des Arts décoratifs à Paris; 1910 : vice-président de l'Union Centrale des Arts Décoratifs; 1911 : il est élu président de la Société des Amis du Louvre et, par conséquent, entre au Conseil des musées nationaux; il organise le pavillon des arts décoratifs français à l'Exposition internationale de Turin, avec Paul Alfassa; 1914 : il est l'un des fondateurs de la Société de l'Art Français Moderne, fondée au mois de mai dans le but de favoriser l'entente entre artistes et industriels; 1917 : secrétaire du Conseil des musées nationaux; 1918 : il rédige un rapport sur les musées en Alsace et en Lorraine, dans la perspective du retour des deux régions à la France; 1920 : il représente la France à Vienne en tant que délégué de la Commission des Réparations; 1922 : il est élu vice-président, puis, à la mort de Léon Bonnat, président du Conseil des musées nationaux; 23 octobre 1931 : il rédige son testament, par lequel il lègue la presque totalité de sa collection, comprenant surtout peintures et dessins modernes, objets d'art islamique, chinois et japonais, aux musées nationaux.
Collections : estampes japonaises, objets d'art extrême-oriental et musulman, art médiéval, tableaux de maîtres du XIXe siècle (de Delacroix à Van Gogh, Degas, en passant par Corot, Manet, Monet, Renoir, Degas)
Raymond Kœchlin est à la fois un grand collectionneur d’art européen et asiatique, un historien de l’art et un homme de musées. Il est né en 1860 à Mulhouse, au sein d’une des plus anciennes familles protestantes de la ville, ayant fait fortune dans l’industrie textile. Les membres de sa famille sont très investis dans la vie publique, économique et culturelle locale, en particulier à travers la Société industrielle de Mulhouse. Son père, Alfred Kœchlin-Schwartz (1829-1895) est conseiller municipal à Mulhouse, puis maire du 8e arrondissement de Paris (Vaugenot-Deichtmann M., 2011, p. 30-33). En 1888, il est élu député du Nord, aux côtés du général Boulanger. Le père de Raymond Kœchlin, sa sœur Florence Mezzara (1857-1896) et son frère le général Jean-Léonard Kœchlin (1870-1951) ont tous trois développé une pratique artistique. Leurs œuvres sont conservées par diverses institutions publiques.
Pendant la guerre franco-prussienne, Raymond Kœchlin poursuit sa scolarité à Paris. Les Kœchlin sont francophiles depuis plusieurs générations. Son père s’oppose au rattachement de l’Alsace à la Prusse. Il est expulsé du territoire au lendemain de la guerre (Vaugenot-Deichtmann M., 2011, p. 30-33. AN, P/LH/1405/20). Raymond Kœchlin intègre en 1881 l’École libre des sciences politiques. Il est ensuite engagé par le Journal des débats, dont il dirige pendant quinze ans le Bulletin de politique étrangère. À partir de 1887, il devient maître de conférences d’histoire diplomatique européenne, à l’École libre des sciences politiques.
En décembre 1888, Kœchlin épouse la peintre Hélène Bouwens van der Boijen (1862-1893), fille de l’architecte d’origine néerlandaise William Bouwens van der Boijen, qui a notamment réalisé l’hôtel Cernuschi. Celle-ci meurt cinq ans plus tard. À la mort de son père en 1895, la situation matérielle de Raymond Kœchlin évolue, il se consacre alors entièrement à l’étude des arts et à sa collection.En 1897-1898, il voyage en Égypte avec le collectionneur et critique d’art Marcel Guérin (1873-1948) (Guérin M., 1932a,p. 4, p. 77). Au cours de sa vie, il parcourt également le Maghreb, Jérusalem, la Palestine, la Turquie, la Grèce et la Scandinavie. Il se rend régulièrement en Angleterre, en Allemagne, aux Pays-Bas et en Suisse. Kœchlin est une figure centrale du cercle des collectionneurs parisiens.Sa sphère amicale réunit artistes, conservateurs, archéologues, érudits et collectionneurs. Le peintre et collectionneur Étienne Moreau-Nélaton (1859-1927) réalise son portrait en 1887 (musée d’Orsay, RF 35724). Kœchlin rencontre Claude Monet (1840-1926) en 1897. Il lui rend visite à Giverny, défend son œuvre et acquiert certaines de ses toiles (Aitken G., Delafond M., 1987, p. 24). Il côtoie étroitement le conservateur du musée du Louvre Gaston Migeon (1861-1930), le grand collectionneur Jules Maciet (1846-1911), ou encore Paul Poujaud (1856-1936), avocat et grand amateur d’art, et Paul-André Lemoisne (1875-1964), conservateur au Cabinet des estampes de la Bibliothèque nationale. Autre ami intime, Louis Metman (1862-1943), conservateur du musée des Arts décoratifs de Paris, se confieaprès la mort de Kœchlin : « […] je n’ai jamais rien fait ici sans être d’accord avec lui. Chaque jour, jusqu’à ses derniers mois, il venait passer au moins une heure dans ce fauteuil » (Betz M., 1931, p. 1036).
« L’ami dévoué des musées français » (René-Jean, 1932, p. 3).
Son dévouement auprès des musées français est tel que, selon Guérin, lorsque Kœchlin acquiert un objet, il « ne songeait nullement à revendre et qu’il achetait uniquement en vue d’enrichir les musées auxquels il destinait ses collections » (Guérin M., 1932a,p. 13). En 1897, il est un des membres fondateurs de la Société des Amis du Louvre, dont il est nommé secrétaire général (Alfassa, P., 1932, p. 6). En 1899, il rejoint le conseil de l’Union centrale des Arts décoratifs. En 1900, il s’associe au comité de l’Exposition rétrospective de l’art français à l’Exposition universelle de Paris et contribue à l’organisation du pavillon des Arts décoratifs français. La section japonaise de l’Exposition universelle, dont Hayashi Tadamasa 林 忠正 (1853-1906) est commissaire, marque particulièrement Kœchlin (Kœchlin R., 1930a, p. 45-46). Il plaide à partir de cette période pour une ouverture accrue des musées aux arts extrême-orientaux et islamiques et multiplie les dons.
Kœchlin collabore à l’aménagement du musée des Arts décoratifs au pavillon de Marsan du palais du Louvre (Kœchlin R., Metman L., 1900, p. 2. ; Alfassa, P., 1932, p. 13). Deux salles sont consacrées aux collections d’arts musulmans et extrême-orientaux. Pour ce même musée, il assiste Gaston Migeon, Max van Berchem (1863-1921) et Clément Huart (1854-1926) dans l’organisation de l’exposition d’art musulman de 1903, décisive pour le cercle des amateurs d’art musulman. De 1909 à 1914, il met sur pied, accompagné de Louis Metman, Inada Hogitaro 稲田賀太郎 et Charles Vignier (1863-1934), un cycle de six expositions d’estampes japonaises. Grâce aux prêts de 66 collectionneurs, 2 300 œuvres sont présentées, proposant un vaste panorama (Luraghi, S. D., 2014). En 1904, il prend part au comité d’organisation de la section peintures et dessins de l’exposition des primitifs français au musée du Louvre et à la Bibliothèque nationale (Bouchot et al., 1904). Avec Paul Alfassa (1876-1849), il organise en 1911 le pavillon des Arts décoratifs français de l’Exposition internationale de Turin. En 1910, Kœchlin est nommé vice-président du conseil de l’Union centrale des Arts décoratifs, succédant à Jules Maciet. À la mort de ce dernier, Kœchlin est élu en 1911 président de la Société des Amis du Louvre. Ainsi, il siège au Conseil artistique des musées nationaux, dont il est secrétaire à partir de 1917 (Alfassa P., 1932, p. 14 ; Vaugenot-Deichtmann M., 2011, p. 101), et soutient la création du musée Rodin (L’Art et les Artistes, 1914, p. 41-44).
Kœchlin est très affecté par les affres de la Première Guerre mondiale et ses destructions. Il s’engage auprès de l’Union des femmes de France, fondée par sa mère Emma Kœchlin-Schwartz (1838-1911). Il déplore de devoir renoncer à certaines de ses relations épistolaires, notamment avec des savants allemands (Alfassa, P., 1932, p. 14-15). Il se réjouit à la fin de la guerre du rattachement de l’Alsace-Lorraine à la France. Il rédige pour cela dès 1918 un rapport sur les musées de ces régions (BMAD, AUCAD, Br. 4422). En 1920, il est délégué par la France à Vienne dans le cadre de la Commission interalliée des réparations (1919-1931). Raymond Kœchlin est chargé de dresser un inventaire et d’estimer la valeur des collections de la Couronne d’Autriche (Gay V., 2014, p. 5-7). En 1921, il est élu membre de la Commission des monuments historiques. À ce titre, il est associé en 1926 à une délégation chargée d’examiner l’état des monuments classés d’Alsace-Lorraine (Procès-verbaux de la Commission des Monuments historiques (1848-1950)…, 2014). En 1922, il est élu vice-président, puis à la mort de Léon Bonnat (1833-1922), président du Conseil des musées nationaux (Callu A., 1994). Parmi ses innombrables fonctions, il est un des vice-présidents de la Société des Amis du musée Guimet créée en 1926 et membre du Comité-Conseil du musée. (Le Musée Guimet (1918-1927), Annales du musée Guimet, 1928, p. 99)
Sa démarche d’historien de l’art
Kœchlin ne cesse, parallèlement de mener des recherches et de publier. Il entretient de multiples relations épistolaires avec des historiens, paléographes et conservateurs, tels que le directeur du Victoria & Albert Museum, Arthur L. B. Ashton (1897-1983) et Laurence Binyon (1869-1943) conservateur au British Museum. Kœchlin prend part aux comités de la Gazette des beaux-arts (Comoedia, 1923, p. 3) et de la Revue des Arts asiatiques. Il a marqué de son empreinte la recherche sur les arts médiévaux et les ivoires gothiques, principalement avec deux vastes campagnes photographiques à travers la Champagne, puis l’Europe, ayant abouti à deux publications majeures (Kœchlin R., Marquet de Vasselot J.-J., 1900 ; Kœchlin R., 1924b). La photographie joue un rôle essentiel dans sa pratique d’historien et de collectionneur, en tant qu’outil de comparaison aisément échangeable entre spécialistes.
Son approche est formaliste, ses descriptions minutieuses le mènent à l’analyse (Tomasi M.,2006, p. 137-139). Il interroge certaines sources contemporaines de ses objets d’étude, mais il est peu probable que Kœchlin se confronte aux sources japonaises. Il puise dans les textes japonais traduits pour la première génération des japonisants et les écrits de ces derniers. Il se place au cœur de l’actualité archéologique et de la recherche, en commentant articles et ouvrages récents européens et américains. Selon lui « […] en matière d’art, et d’art japonais particulièrement, le document n’est pas tout » (Kœchlin R., 1904, p. 109). Il recommande de partir de l’œuvre même (Fierens-Gevaert H., 1903, p. 143-144). Sa démarche d’historien est influencée par sa pratique de collectionneur, établissant des séries. Ses intérêts pour les écoles régionales, les phénomènes d’acculturation et les éléments de continuité, peuvent être reliés à sa formation en sciences politiques (Tomasi M.,2006, p. 139).
Son œuvre d’historien des arts japonais et chinois se concentre principalement de 1900 à 1925. En 1901 et 1902, il dédie aux arts japonais des cours à l’École des hautes études sociales (Tomasi M., 2006, p. 137). En 1902, il tient une conférence devant la Société industrielle de Mulhouse sur le même sujet. Il se consacre après la guerre aux « arts musulmans ». Ses publications reflètent un renouvellement du discours sur ces arts dits orientaux, dont l’étude s’établit plus scientifiquement. La vision fantasmée d’un lointain Orient disparaît progressivement. Toutefois, le discours d’amateur passionné prend parfois le pas sur celui de l’historien (Luraghi S. D., 2014, p. 89, 95). Comme chez la plupart de ses pairs, l’histoire de ces arts est avant tout écrite à travers les collections particulières parisiennes et européennes, voire publiques. Quoi qu’il en soit, les publications de Kœchlin sont autant de contributions à l’avènement d’une histoire de l’art japonais, entreprise en France depuis les années 1880 et 1890. Néanmoins, ce n’est que dans les années vingt que les études japonaises évoluent « […] d’un orientalisme de cabinet vers des recherches de terrain et des échanges entre spécialistes des deux pays, insérés dans les milieux académiques respectifs », étape à laquelle Kœchlin ne prend pas directement part (Marquet C., 2014).
Dans ses divers écrits, l’histoire des arts du Japon et de la Chine est mêlée à celle de leur découverte et leur réception par l’Occident. Kœchlin est soucieux de diffuser les formes les plus remarquables des arts orientaux et non les « bibelots d’étagère japonais qui pullulent en Europe », de « simples articles d’exportation » (L’Art japonais. Conférence de Raymond Kœchlin…, 1902, p. 1). Comme d’autres intellectuels de son époque, tels que Louis Gonse (1846-1921) ou Edmond Pottier (1855-1934), Kœchlin multiplie les parallèles entre les arts japonais, chinois et musulman. Ces derniers sont eux-mêmes rapprochés des arts médiévaux européens et grecs. Bien que procédant d’une conception de l’Orient marquée par une présumée continuité esthétique, ces associations ne signifient pas systématiquement une confusion scientifique (Labrusse R., 1997, p. 288). Il s’agit de familiariser l’œil européen à la « grammaire ornementale » de ces arts. Il conclut la plupart de ses textes sur l’enjeu pour les artistes français de s’inspirer des arts orientaux pour la formation d’un art décoratif moderne, de « remettre l’art contemporain dans la voie que lui trace le véritable art japonais » (Kœchlin R.,1903a, p. 132). Objectif qu’il défend au sein de l’Union centrale des Arts décoratifs, une des premières institutions à s’intéresser à l’art japonais, dont le conseil d’administration réunit d’éminents japonisants, et lors des expositions auxquelles il prend part. L’ensemble de ces considérations caractérise la deuxième génération des japonisants et le cercle des amateurs d’art de l’Islam.
Commentaire rédigé par Auréanne Bergère.
Raymond Kœchlin was a major collector of European and Asian art, an art historian, and a committed supporter of museums. He was born in 1860 in Mulhouse, to one of the city’s oldest Protestant families, which had made a fortune in the textile industry. The members of his family were very involved in local public, economic, and cultural life, in particular through their link with the Société Industrielle de Mulhouse. His father, Alfred Kœchlin-Schwartz (1829–1895), was a municipal councillor in Mulhouse, and subsequently mayor of the eighth arrondissement of Paris (Vaugenot-Deichtmann, M., 2011, pp. 30–33). In 1888, he was elected deputy in Northern France, alongside General Boulanger. Raymond Kœchlin’s father, his sister, Florence Mezzara (1857–1896), and his brother, General Jean-Léonard Kœchlin (1870–1951), all produced artistic works, which are held in various public institutions.
During the Franco-Prussian War, Raymond Kœchlin continued his education in Paris. The Kœchlins had been Francophiles for several generations. His father opposed Prussia’s annexation of Alsace. He was forced to leave the region after the war (Vaugenot-Deichtmann, M., 2011, pp. 30–33. AN, P/LH/1405/20). In 1881, Raymond Kœchlin joined the École Libre des Sciences Politiques. He was then hired by the Journal des Débats, where for fifteen years he directed the Bulletin de Politique Étrangère. In 1887, he became a lecturer of European diplomatic history at the École Libre des Sciences Politiques.
In December 1888, Kœchlin married the painter Hélène Bouwens van der Boijen (1862–1893), daughter of the Dutch architect William Bouwens van der Boijen, who, in particular, constructed the Hôtel Cernuschi. She died five years later. Upon the death of his father in 1895, Raymond Kœchlin’s financial status evolved, and he devoted himself entirely to the study of the arts and his collection.In 1897–1898, he travelled in Egypt with the collector and art criticMarcel Guérin (1873–1948) (Guérin, M., 1932a,p. 4, p. 77). During his life, he also visited the Maghreb, Jerusalem, Palestine, Turkey, Greece, and Scandinavia. He regularly travelled to England, Germany, the Netherlands, and Switzerland. Kœchlin was a central figure in the circle of Parisian collectors.His friends included artists, curators, archaeologists, scholars, and collectors. The painter and collector Étienne Moreau-Nélaton (1859–1927) executed his portrait in 1887 (Musée d’Orsay, RF 35724). Kœchlin met Claude Monet (1840–1926) in 1897. He visited him in Giverny, defended his work, and acquired some of his paintings (Aitken, G., Delafond, M., 1987, p. 24). He was a close friend of Curator of the Louvre Gaston Migeon (1861–1930), the leading collector Jules Maciet (1846–1911), Paul Poujaud (1856–1936), a lawyer and great art lover, and Paul-André Lemoisne (1875–1964), Curator in the Cabinet des Estampes in the Bibliothèque Nationale. Another close friend, Louis Metman (1862–1943), Curator of the Musée des Arts Décoratifs in Paris, confidedafter Kœchlin’s death: ‘(…) I have never done anything here without his agreement. Each day, until the last months of his life, he spent at least one hour in this armchair’ (Betz, M., 1931, p. 1036).
‘The devoted friend of French museums’ (René-Jean, 1932, p. 3).
His commitment to French museums was such that, according to Guérin, when Kœchlin acquired an object, he ‘never considered selling it and he only bought items with the aim of enriching the museums his collections were intended for’ (Guérin, M., 1932a,p. 13). In 1897, he was one of the founding members of the Société des Amis du Louvre, of which he was appointed Secretary General (Alfassa, P., 1932, p. 6). In 1899, he joined the board of the Union Centrale des Arts Décoratifs. In 1900, he was on the committee of the Exposition Rétrospective de l’Art Français in the Exposition Universelle held in Paris, where he helped to organise the Pavillon des Arts Décoratifs Français. The Japanese section of the Exposition Universelle, for which Hayashi Tadamasa 林 忠正 (1853–1906) was curator, had a particular impact on Kœchlin (Kœchlin, R., 1930a, p. 45–46). During this period he encouraged the museums to embrace Far-Eastern and Islamic arts and increased his donations.
Kœchlin contributed to the refurbishment of the Musée des Arts Décoratifs in the Pavillon de Marsan in the Palais du Louvre (Kœchlin, R., Metman L., 1900, p. 2.; Alfassa, P., 1932, p. 13). Two rooms were devoted to the collections of Muslim and Far-Eastern arts. In the same museum, he helped Gaston Migeon, Max van Berchem (1863–1921), and Clément Huart (1854–1926) to hold the 1903 exhibition of Muslim art, which was a decisive event for the circle of collectors of Muslim art. From 1909 to 1914, he organised, together with Louis Metman, Inada Hogitaro 稲田賀太郎, and Charles Vignier (1863–1934) a cycle of six exhibitions of Japanese prints. Thanks to loans from sixty-six collectors, 2,300 works were exhibited, providing a vast panorama of these works (Luraghi, S. D., 2014). In 1904, he took part in the committee to organise the paintings and drawings section in the exhibition of French primitive artists in the Musée du Louvre and the Bibliothèque Nationale (Bouchot et al. , 1904). In 1911, with Paul Alfassa (1876–1849), he organised the Pavillon des Arts Décoratifs Français in the Turin International Exhibition. In 1910, Kœchlin took over from Jules Maciet as Vice-President of the board of the Union Centrale des Arts Décoratifs. Upon the death of the latter in 1911, Kœchlin was appointed President of the Société des Amis du Louvre. Hence, he sat on the French Artistic Council for National Museums, of which he became Secretary in 1917 (Alfassa, P., 1932, p. 14; Vaugenot-Deichtmann, M., 2011, p. 101), and backed the creation of the Musée Rodin (L’Art et les Artistes, 1914, pp. 41–44).
Kœchlin was greatly affected by the horrors of the First World War and the subsequent destruction. He became involved with the Union des Femmes de France, founded by his mother Emma Kœchlin-Schwartz (1838–1911). He regretted having to give up certain of his epistolary exchanges, in particular those he had maintained with German scientists (Alfassa, P., 1932, pp. 14–15). He was delighted at the end of the war when Alsace-Lorraine was restored to France. In 1918, he drafted a report about the museums in these regions (BMAD, AUCAD, Br. 4422). In 1920, he was delegated by France to Vienna in the framework of the Inter-Allied Commission on Reparations (1919–1931). Raymond Kœchlin was entrusted with drawing up an inventory and estimating the value of the Austrian Crown’s collections (Gay, V., 2014, pp. 5–7). In 1921, he was elected a member of the Commission des Monuments Historiques. Hence, in 1926, he was part of a delegation responsible for examining the state of classified monuments in Alsace-Lorraine (Procès-verbaux de la Commission des Monuments Historiques (1848–1950)..., 2014). In 1922, he was elected Vice-President, then, upon the death of Léon Bonnat (1833–1922), President of the Conseil des Musées Nationaux (Callu, A., 1994). Amongst his many functions, he was one of the Vice-Presidents of the Société des Amis du Musée Guimet, established in 1926, and member of the museum’s Comité-Conseil. (Le Musée Guimet (1918-1927), Annales du Musée Guimet, 1928, p. 99).
His work as an art historian
At the same time, Kœchlin never stopped his research and publication work. He maintained written correspondence with many historians, palaeographers, and curators, such as the Director of the Victoria & Albert Museum, Arthur L. B. Ashton (1897–1983), and Laurence Binyon (1869–1943), curator at the British Museum. Kœchlin sat on the committees of the Gazette des Beaux-Arts (Comoedia, 1923, p. 3) and the Revue des Arts Asiatiques. He left his mark on research into medieval arts and Gothic ivory objects, mainly via two vast photographic campaigns conducted in the Champagne region, then in Europe, which led to two major publications (Kœchlin, R., Marquet de Vasselot J.-J., 1900; Kœchlin, R., 1924b). Photography played an essential role in his work as a historian and collector, as a comparative tool that could easily be shared by specialists.
He adopted a formalistic approach, and his highly detailed descriptions developed into analyses (Tomasi, M.,2006, pp. 137–139). He studied certain sources that were contemporary to the objects he focused on, but it is unlikely that Kœchlin explored Japanese sources. He did consult Japanese texts translated for the first generation of connoisseurs of Japanese art, along with the writings of the latter. He was at the forefront of contemporary archaeology and research, and wrote about the latest European and American articles and books. In his opinion ‘(…) with regard to art, and Japanese art in particular, documentation is not the only viable approach’ (Kœchlin, R., 1904, p. 109). He recommended that it was best to start a study by referring to the work itself (Fierens-Gevaert, H., 1903, pp. 143–144). His approach as a historian was influenced by his approach to collecting, which involved creating series. His interest in regional schools, the phenomena of acculturation, and elements of continuity may have been linked to his training in the political sciences (Tomasi, M.,2006, p. 139).
He worked as a historian of Japanese and Chinese arts mainly between 1900 and 1925. In 1901 and 1902, he ran courses about the Japanese arts at the École des Hautes Études Sociales (Tomasi, M., 2006, p. 137). In 1902, he held a conference before the Société Industrielle de Mulhouse about the same theme. After the war, he devoted himself to the ‘Muslim arts’. His publications reflect a new approach to these so-called Oriental arts, which were now studied more scientifically. The idealised vision of a far-off Orient gradually faded. All the same, the approach of the passionate connoisseur took precedence over that of the historian (Luraghi, S. D., 2014, pp. 89, 95). As was the case with most of his peers, the history of these arts was primarily written via Parisian and European private and public collections. Nonetheless, Kœchlin’s publications did contribute to the emergence of a history of Japanese art, which had been undertaken in France since the 1880s and 1890. Nevertheless, it was only in the 1920s that Japanese studies evolved ‘(…) from a cabinet-based Orientalism to research in the field and interchange between specialists in the two countries working in respective academic circles’, a phase Kœchlin was not directly involved in (Marquet, C., 2014).
In his various writings, the history of the arts of Japan and China is combined with that of their discovery and their reception in the West. Kœchlin was keen to diffuse the most remarkable forms of Eastern arts, rather than the ‘Japanese shelf trinkets that abound in Europe’, described as ‘articles made purely for export’ (L’art japonais. Conférence de Raymond Kœchlin…, 1902, p. 1). Like other intellectuals of his era, such as Louis Gonse (1846–1921) and Edmond Pottier (1855–1934), Kœchlin made many parallels between Japanese, Chinese, and Muslim arts. The latter were likened to European and Greek medieval arts. Although they were based on a conception of the Orient marked by a hypothetical aesthetic continuity, these comparisons did not necessarily indicate scientific confusion (Labrusse, R., 1997, p. 288). The idea was to familiarise the European eye with the ‘ornamental grammar’ of these arts. He concluded most of his articles with assertions about the need for French artists to be inspired by Eastern arts in order to create a form of contemporary decorative art, and ‘to place contemporary art on the path traced out by true Japanese art’ (Kœchlin, R.,1903a, p. 132). He defended this goal within the Union Centrale des Arts Décoratifs—one of the first institutions to take an interest in Japanese art, whose board of directors included eminent connoisseurs of Japanese art—and during the exhibitions he took part in. All of these aspects were characteristic of the second generation of connoisseurs of Japanese art and the circle of collectors of Islamic art.
Article by Auréanne Bergère (translated by Jonathan and David Michaelson).
[objets collectionnés]. Pots et bols à thé, vases à eau, brûle-parfums, boîte en faïence, etc.
[objets collectionnés]. Boîtes à parfums ou à miroir, inrō, écritoires, etc.
[objets collectionnés]. Paravent.
[objets collectionnés]. Éventail.
[objets collectionnés]. Boîte à encens kôgô.
[objets collectionnés]. Gardes de sabre tsuba.
[objets collectionnés]
[objets collectionnés]
[objets collectionnés]. Papier décoré Chiyogami
[objets collectionnés]. Couverture de magazine Hyoshi.
[objets collectionnés]. Sculpture, vase, coupe, etc.
[objets collectionnés]
[objets collectionnés]. Livre illustré.
[objets collectionnés]
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[objets collectionnés]
[objets collectionnés]. Khmer.
[objets collectionnés]
[objets collectionnés]. Dynastie des Paléologues.
[objets collectionnés]
[objets collectionnés]
[objets collectionnés]. Miniature, feuille de Coran.
[objets collectionnés]. Époque copte. Dynastie des Fatimides. Dynastie des Mamelouks.
[objets collectionnés]. Dynastie des Abbassides.
[objets collectionnés]
[objets collectionnés]
[objets collectionnés]
[objets collectionnés]
[objets collectionnés]. Période Thébaine. Statuette en bronze.
[objets collectionnés]
[objets collectionnés]
[objets collectionnés]
[objets collectionnés]
[objets collectionnés]. Épée.
[objets collectionnés]. Objet d'art et mobilier Art Nouveau.
« Un goût rare, une sensibilité très fine et aussi très avertie » (L’Art et les Artistes, 1932, p. 318)
Kœchlin déclare en 1927 : « J’ai acheté mon premier tableau en 1885 : c’était une petite vue du Jourdain par Ary Renan. Je me suis lancé ensuite dans l'Extrême-Orient » (Vaugenot-Deichtmann M., 2011, p. 6). Il découvre l'art de l'estampe lors de l'exposition organisée par Siegfried Bing (1838-1905) en 1890, à l’École des beaux-arts de Paris. Grâce aux relations de sa femme Hélène Kœchlin, qui partage son enthousiasme, Louis Gonse l'invite à contempler sa collection et leur offre deux estampes. Kœchlin précise que « de ce jour date ma vie de collectionneur » (Kœchlin R., 1930a, p. 14-15). Chez Hayashi, il acquiert ses premières estampes, deux triptyques d’Utagawa Hiroshige 歌川広重 (Kœchlin R., 1930a, p. 18). Kœchlin se lie d’amitié avec Hayashi et Bing et rencontre les collectionneurs gravitant autour d’eux. Dans les premiers temps, il se consacre presque exclusivement aux estampes, avant de s'initier aux autres formes de l'art japonais. En 1900, il acquiert ses premières céramiques chinoises d'époque Han, auprès d’Hayashi (Guérin M., 1932a, p. 75). Kœchlin s'intéresse aux arts des périodes dites « archaïques », qui pénètrent depuis le début du XIXe siècle les collections parisiennes. Il fréquente les boutiques d'art japonais, chinois et musulman, de Florine Langweil (1861-1958), de Charles Vignier, de Marcel Bing (1875-1920), de Paul Mallon (1884-1975), de DikranKélékian (1868-1951), de Léon Wannieck (1875-1931), d’Adolphe Worch (1843-1915) et de Loo Ching Tsai (1880-1957). Raymond Kœchlin enrichit sa collection lors des ventes des collections de la première génération des japonisants, comme celle de Philippe Burty (1830-1890) en 1891, de Georges Appert (1850-1934) en 1892, des Goncourt en 1897, puis d’Hayashi en 1902, de Charles Gillot (1853-1903) en 1904 et de Siegfried Bing en 1906, ou encore à la vente de la collection de Jean Dollfus (1800-1887) en 1912. Il acquiert des gardes de sabre au pavillon japonais de l’Exposition de 1900 (Guérin M., 1932a, p. 72). Selon Guérin, il achète peu lors de ses voyages, hormis celui en Égypte (Guérin M., 1932a, p. 77). Parallèlement, il fréquente les galeries de Paul Durand-Ruel, Paul Rosenberg et Bernheim Jeune. Il achète aussi des œuvres directement auprès des artistes. Après la guerre, il collectionne à un rythme moins élevé, ayant des moyens plus restreints et des obligations nombreuses dans le monde des musées. En 1926, il se résout à la vente à l’hôtel Drouot de 48 objets japonais et chinois, boîtes en laques, inrô, bois sculptés, bronzes et émaux cloisonnés. (Objets d'art du Japon et de la Chine provenant des collections Raymond Kœchlin, Edmond et Marcel Guérin, Ch. Salomon, 1926)
Henri d'Ardenne de Tizac (1877-1932) définit ainsi la pratique de collectionneur de Kœchlin : « Il est la plus parfaite figure de l'amateur moderne, informé de tout, attentif à tout, mais ne suivant d'autres règles que son goût, d'autres décisions que son agrément » (Alfassa P., Migeon G., et d'Ardenne de Tizac H., 1925, p. 93). L’éclectisme de sa collection rejoint celui de nombreux marchands tels que Bing et Kélékian et amateurs comme Henri Rouart (1833-1912), Michel Manzi (1849-1915) et Jacques Doucet (1853-1929). Dans son appartement, décrit par Georges Salles (1889-1966), Kœchlin dispose en regard des œuvres des différentes régions du monde, anciennes et modernes (Salles G., 1992, p. 16-19). L’Égypte antique, l’Occident médiéval ainsi que des tableaux et des dessins du XIXe siècle de Delacroix à Maillol côtoient la Chine, le Japon et la Perse. Ce rapprochement entre les arts résulte de la notion partagée d’« unité des arts de l'Asie » (Kœchlin R., 1930a, p. 75-76). L’attrait pour les arts du Japon et plus généralement orientaux est associé chez de nombreux amateurs à la défense de l'impressionnisme, procédant d'une même ouverture d'esprit, en rupture avec la peinture académique. Néanmoins, Kœchlin n'est pas, contrairement à d'autres, un défenseur des avant-gardes européennes (Labrusse R., 1997, p. 280, 287).
Kœchlin évolue parmi les amateurs d'arts extrême-orientaux et musulmans. Ces sphères se croisent et sont proches des conservateurs, marchands et archéologues. Relativement restreints, ces cercles font figure de pionniers, du moins par leur approche nouvellement scientifique. En effet, « sur la plupart des domaines, l’amateur ici s'avançait en terrain souvent contesté, et fréquemment aussi sur les “terres incognitae” de la curiosité » (Alfassa P., Migeon G., et d'Ardenne de Tizac H., 1925, p. 93). Les japonisants de la seconde génération connaissent l'apogée de leur activité de 1890 à 1900. Les Mémoires de Kœchlin, publiées en 1930, sous le titre, Souvenirs d'un vieil amateur d'art de l’Extrême-Orient,sont une source précieuse pour appréhender ce milieu. Il y décrit ses acteurs et l’enthousiasme avec lequel les amateurs échangent autour de leurs dernières acquisitions. Kœchlin participe aux dîners des amis de l'art japonais organisés à partir de 1892 par Siegfried Bing, repris par Henri Vever (1854-1954) en 1906 (Kœchlin R., 1930a, p. 21-22, 59).
À sa création en 1900, Kœchlin devient membre du conseil d'administration, puis vice-président de la Société franco-japonaise de Paris (« Nécrologie Raymond Kœchlin », 1932, p. 45.). Il y prononce une conférence sur l'art japonais en 1902 et participe aux dîners lors desquels se mêlent amateurs, personnalités japonaises et savants (Société franco-japonaise de Paris, 1906, p. 54 ; Kœchlin R., 1930a,p. 59). Il est nommé en 1901 à la cinquième classe de l’ordre du Soleil-Levant. (BMAD, AUCAD, Archives Privées de R. Kœchlin, Koechlin 1, [s.c.]). Dès la seconde moitié du XIXe siècle se développe le marché des arts chinois en France. Néanmoins, Kœchlin dans ses Souvenirs, dont la deuxième partie est consacrée à la « Chine archaïque », affirme que l'attrait pour le Japon a détourné les amateurs de l'art chinois, à l'exception de quelques-uns. Toutefois, selon lui, une nouvelle génération de marchands a su raviver le goût pour l'art chinois et convaincre les collectionneurs, qu’il énumère (Kœchlin R., 1930a, p. 62-67).
La vie de sa collection
Kœchlin prête ses œuvres pour de nombreuses expositions en France et à l'étranger. En 1909, il confie par exemple dix-huit estampes au musée des Arts décoratifs pour l'exposition d'« Estampes japonaises primitives ». En 1925, il expose 133 de ses objets d’art à l’« Exposition d’art oriental : Chine, Japon, Perse » à la Chambre syndicale de la curiosité et des beaux-arts. Il s'est beaucoup impliqué dans l'organisation de cette exposition, à travers laquelle il étudie l'influence de la Chine entre les xie et XIIIe siècles. (Catalogue de l'exposition d’Art oriental, Chine, Japon, Perse, 1924 ; Alfassa P., 1932, p. 17 ; Kœchlin R., 1925c, 1925e)
Dès 1894, Raymond Kœchlin offre au musée du Louvre quatre estampes japonaises d’Harunobu (1725 ?-1770), Choki, Shunsho Katsukawa (1726-1792) et d’Hokusai (1760-1849), depuis 1945 conservées au musée Guimet (inv. EO 245 à EO 248) [Diesbach V., 1993, p. IV ; Migeon G., 1929, p. 53]. Dès 1899 et son entrée au conseil de l’Union centrale, il fait don de céramiques japonaises (inv. 9029, 9030). Ses dons réguliers aux musées français puis son legs le placent parmi les plus grands donateurs d'arts asiatiques. À partir de 1896, Kœchlin fait don successivement à la bibliothèque du musée des Arts décoratifs d'environ 7 000 photographies. Au sein de ce fonds se trouvent des clichés d'objets extrême-orientaux et une trentaine d'albums offerts en 1903, composés « de vues pittoresques, costumes et monuments » de divers pays d’Asie et d’Amérique. Sur certaines épreuves prises en Chine se distingue la marque du photographe anglais Thomas Child (1841-1898). Neuf albums sont issus du studio du photographe japonais Kusakabe Kimbei (1841-1932). La Médiathèque de l'architecture et du patrimoine conserve un ensemble d'épreuves réalisées par Kœchlin, dont il a fait don au cours des années vingt, reproduisant quelques objets d'art japonais et chinois (Fonds Beaux-Arts, BAOA00682, 683, 788, 1054, 1263, 1318, 1319).
À travers son testament de 1926, révisé en 1930, Kœchlin précise le legs de sa collection à quelques proches, dont Louis Metman, Paul Goute (1860-1943), Marcel Guérin, Georges Salles, etc. (Diesbach V., 1993, p. 16). Toutefois, il prévoit de léguer la plus grande partie de sa collection aux musées nationaux, spécifiant que les œuvres devront porter la mention « Legs de M. et Mme Raymond Kœchlin ». Il les laisse relativement libres dans leur choix parmi ses œuvres, mentionnant simplement entre autres « mes estampes japonaises, mes sculptures et objets d'art anciens de tous les pays avec leurs vitrines » (Préfecture de la Seine, 1932, p. 178-179). Cent vingt-quatre gardes de sabres et cent-vingt-six estampes japonaises sont ainsi léguées aux musées nationaux. À part quelques mentions spécifiques, le musée des Arts décoratifs « gardera à titre de legs tous les objets que j'y ai déposés et pourra prendre les œuvres qui lui conviendraient parmi celles que les musées nationaux n'auraient pas retenues » (Préfecture de la Seine, 1932, p. 178-179). Ses « livres japonais » sont destinés à la Bibliothèque nationale, principalement une trentaine de volumes (DD-3188-4 à DD-3219-4, DD3207, DD3208), dont certains sont attribués à Hokusai et à Masayoshi (1764-1824) et comportent des annotations d'Edmond de Goncourt (1822-1896) et de Kœchlin. Il réserve au musée Guimet trois œuvres khmères et javanaises (MG 13230, MG18314, MG18315). Enfin, le reste de sa collection d'art occidental, médiéval et moderne est réparti entre les musées des Beaux-Arts de Lyon, Troyes, Gray, Mulhouse et de Strasbourg. Kœchlin meurt le novembre 1931. À partir de mai 1932 est organisée par Metman et Guérin, ses exécuteurs testamentaires, une « Exposition des collections léguées par Raymond Kœchlin aux Musées de France », au musée de l'Orangerie, au sein de laquelle l'art asiatique domine (Betz M., 1932, p. 508-509 ; René-Jean, 1932, p. 3).
Commentaire rédigé par Auréanne Bergère.
‘Rare taste, great sensibility, and very shrewd too’ (L’Art et les Artistes, 1932, p. 318)
In 1927, Kœchlin stated: ‘I bought my first picture in 1885: it was a small view of Jordan by Ary Renan. I then focused my attention on the Far East’ (Vaugenot-Deichtmann, M., 2011, p. 6). He discovered the art of prints during the exhibition held by Siegfried Bing (1838–1905) in 1890 at the École des Beaux-Arts in Paris. Thanks to the relations of his wife Hélène Kœchlin, who shared his enthusiasm, Louis Gonse invited him to see his collection and gave them two prints. Kœchlin wrote that ‘my life as a collector commenced that day’ (Kœchlin, R., 1930a, pp. 14–15). In the Hayashi store, he acquired his first prints: two triptychs by Utagawa Hiroshige 歌川広重 (Kœchlin, R., 1930a, p. 18). Kœchlin became friends with Hayashi and Bing and met the collectors in their circle. Initially, he concentrated exclusively on prints, before taking an interest in other forms of Japanese art. In 1900, he acquired his first Chinese ceramic objects dating from the Han epoch, from the Hayashi store (Guérin, M., 1932a, p. 75). Kœchlin focused on arts from the so-called ‘archaic’ periods, which had been added to Parisian collection since the beginning of the nineteenth century. He frequented the boutiques of Japanese, Chinese, and Muslim art owned by Florine Langweil (1861–1958), Charles Vignier, Marcel Bing (1875–1920), Paul Mallon (1884–1975), DikranKélékian (1868–1951), Léon Wannieck (1875–1931), Adolphe Worch (1843–1915), and Loo Ching Tsai (1880–1957). Raymond Kœchlin enriched his collection from the sales of the collections of the first generation of connoisseurs of Japanese art, such as that of Philippe Burty (1830–1890) in 1891, Georges Appert (1850–1934) in 1892, the Goncourts in 1897, and Hayashi in 1902, Charles Gillot (1853–1903) in 1904, and Siegfried Bing in 1906, as well as at the sale of the collection of Jean Dollfus (1800–1887) in 1912. He acquired sabre guards at the Japanese Pavilion in the 1900 Exposition (Guérin, M., 1932a, p. 72). According to Guérin, he acquired few objects on his trips, apart from on the voyage in Egypt (Guérin, M., 1932a, p. 77). At the same time, he frequented the galleries of Paul Durand-Ruel, Paul Rosenberg, and Bernheim Young. He also bought works directly from artists. After the war, he collected less intensively, as he had less financial means and many duties to fulfil with regard to his work with museums. In 1926, he decided to sell forty-eight Japanese and Chinese objects, lacquer boxes, inrō, woodcarvings, bronzes, and cloisonné enamels in the Hôtel Drouot (Objets d’art du Japan et de la Chine provenant des collections Raymond Kœchlin, Edmond et Marcel Guérin, Ch. Salomon, 1926)
Henri d'Ardenne de Tizac (1877–1932) described Kœchlin’s approach to collecting as follows: ‘He is the most perfect example of the modern connoisseur, who is well informed about everything and careful about everything, but who follows no rules other than his own taste, and no decisions other than his own approval’ (Alfassa, P., Migeon, G., and d'Ardenne de Tizac, H., 1925, p. 93). The eclecticism of his collection matched that of many Parisian dealers, such as Bing and Kélékian and connoisseurs such as Henri Rouart (1833–1912), Michel Manzi (1849–1915), and Jacques Doucet (1853–1929). In his apartment, which was described by Georges Salles (1889–1966), Kœchlin arranged for viewing ancient and modern works from different regions of the world (Salles, G., 1992, pp. 16–19). Objects from ancient Egypt and the medieval West, as well as pictures and nineteenth-century drawings from Delacroix to Maillol were placed alongside works from China, Japan, and Persia. This rapprochement between the arts resulted from the shared notion ‘of the unity of the arts of Asia’ (Kœchlin, R., 1930a, pp. 75–76). The appeal of Japanese, and more generally Oriental arts, was common amongst many connoisseurs who defended Impressionism, which resulted from the same open mindedness, as it represented a break with academic painting. Nevertheless, Kœchlin was not, in contrast with others, a defender of the European avant-garde movements (Labrusse, R., 1997, pp. 280, 287).
Kœchlin frequented the collectors of Far-Eastern and Muslim arts. These milieus interacted with one another and were close to the curators, Parisian dealers, and archaeologists. Relatively small, these circles were pioneering, at least due to their new scientific approach. Indeed, ‘in most of the fields, the connoisseur advanced in often contested terrain, and frequently also in the terrae incognitae of curiosity’ (Alfassa, P., Migeon G., and d'Ardenne de Tizac, H., 1925, p. 93). The second generation of connoisseurs of Japanese art attained the height of their activity between1890 and 1900. Kœchlin’s memoirs, published in 1930, with the title,Souvenirs d'un vieil amateur d’art de l’Extrême-Orient,are an invaluable source of information about this milieu. He described its actors and the enthusiasm with which the collectors interchanged about their latest acquisitions. Kœchlin attended the dinners for the friends of Japanese art, held as of 1892 by Siegfried Bing and continued by Henri Vever (1854–1954) in 1906 (Kœchlin, R., 1930a, pp. 21–22, 59).
When it was established in 1900, Kœchlin became a member of the board of directors, then vice-president of the Société Franco-Japanese de Paris (‘Nécrologie Raymond Kœchlin’, 1932, p. 45.). He held a conference on Japanese art there in 1902 and attended dinners that brought together amateurs, Japanese personalities, and scientists (Société Franco-Japanese de Paris, 1906, p. 54; Kœchlin, R., 1930a,p. 59). In 1901, the Japanese state conferred the Fifth Imperial Order of the Rising Sun on him. (BMAD, AUCAD, R. Kœchlin private archives, Koechlin 1, (no commentary)). In the second half of the nineteenth century,the market for Chinese arts developed in France. Nevertheless, Kœchlin in his Souvenirs, the second part of which was devoted to ‘archaic China’, stated that the attraction for Japan had drawn away the connoisseurs of Chinese art, with the exception of a few persons. All the same, according to him, a new generation of Parisian dealers managed to revive the taste for Chinese art and persuade the collectors, whom he listed (Kœchlin, R., 1930a, pp. 62–67).
The life of his collection
Kœchlin loaned his works for many exhibitions in France and abroad. In 1909, for example, he entrusted the Musée des Arts Décoratifs with eighteen prints for the exhibition of ‘primitive’ Japanese prints. In 1925, he exhibited 133 of his objets d’art at the ‘Exposition d’Art Oriental: Chine, Japon, Perse’ at the Chambre Syndicale de la Curiosité et des Beaux-Arts. He was involved in organising this exhibition, in which he was able to study the influence of China between the eleventh and thirteenth centuries. (Catalogue de l'exposition d’Art oriental, Chine, Japon, Perse, 1924; Alfassa, P., 1932, p. 17; Kœchlin, R., 1925c, 1925e)
In 1894, Raymond Kœchlin gave the Musée du Louvre four Japanese prints by Harunobu (1725?–1770), Choki, Shunsho Katsukawa (1726–1792), and Hokusai (1760–1849), which have been held in the Musée Guimet since 1945 (inventory nos. EO 245 to EO 248) (Diesbach, V., 1993, p. IV; Migeon, G., 1929, p. 53). In 1899, when he joined the board of the Union Centrale, he donated Japanese ceramic wares (inventory nos. 9029, 9030). His regular donations to French museums, followed by his bequest, made him one of the largest donators of Asian arts. As of 1896, Kœchlin successively donated around 7,000 photographs to the Library of the Musée des Arts Décoratifs. This collection included photos of Far-Eastern objects and thirty albums donated in 1903, comprising ‘picturesque views, costumes, and monuments’ from various countries in Asia and America. Certain pictures taken in China bear the mark of the English photographer Thomas Child (1841–1898). Nine albums came from the studio of the Japanese photographer Kusakabe Kimbei (1841–1932). The Médiathèque de l'Architecture et du Patrimoine has an ensemble of Kœchlin’s pictures, which he donated in the 1920s, reproducing several objects of Japanese and Chinese art (Fonds Beaux-Arts/Fine Arts Collection, BAOA00682, 683, 788, 1054, 1263, 1318, and 1319).
In his will of 1926, which was revised in 1930, Kœchlin specified the details of the bequest of his collection to several close friends, including Louis Metman, Paul Goute (1860–1943), Marcel Guérin, Georges Salles, and so on (Diesbach, V., 1993, p. 16). All the same, he planned to bequeath most of his collection to national museums, specifying that the works should bear the mention ‘Legs de M. and Mme Raymond Kœchlin’ (‘Bequest of Monsieur and Madame Kœchlin’). He left them relatively free to choose his works, mentioning simply, amongst others, ‘my Japanese prints, sculptures, and ancient objets d’art from every country with their showcases’ (Préfecture de la Seine, 1932, pp. 178–179). Hence, 124 sabre guards and 126 Japanese prints were bequeathed to national museums. Aside from several specific cases, the Musée des Arts Décoratifs ‘shall keep as a bequest all the objects I placed there and can take whatever works it wishes from those that the national museums do not take’ (Préfecture de la Seine, 1932, pp. 178–179). His ‘Japanese books’ were to be given to the Bibliothèque Nationale, mainly around thirty volumes (DD-3188-4 à DD-3219-4, DD3207, DD3208), some of which are attributed to Hokusai and Masayoshi (1764–1824) and include annotations by Edmond de Goncourt (1822–1896) and Kœchlin. He reserved three Khmer and Javanese works for the Musée Guimet (MG 13230, MG18314, and MG18315). And the remainder of his collection of Western, medieval, and modern art was distributed between the Museums of Fine Art in Lyon, Troyes, Gray, Mulhouse, and Strasbourg. Kœchlin died in November 1931. In May 1932, Metman and Guérin, his testamentary executors, held an ‘Exposition des Collections Léguées par Raymond Kœchlin aux Musées de France’ (‘Exhibition of the Collections Bequeathed by Raymond Kœchlin to French museums’) in the Musée de l'Orangerie, with a focus on Asian art (Betz, M., 1932, pp. 508–509; René-Jean, 1932, p. 3).
Article by Auréanne Bergère (translated by Jonathan and David Michaelson).
Raymond Koechlin et Henry Lemonnier sont membres de la Société d'histoire de l'art français. (source : Bulletin de la Société d'histoire de l'art français. 1912). Collaborateur aux Mélanges offerts à M. Henry Lemonnier, par la Société de l'histoire de l'art français, ses amis et ses élèves (source : Mélanges offerts à M. Henry Lemonnier, par la Société d'histoire de l'art français, ses amis et ses élèves. Paris : Édouard Champion, 1913, n.p.).
Raymond Koechlin et Eugène Mutiaux étaient amis. « Je vais essayer, ayant joui pendant près de quarante ans de son amitié, de dire qui il fut et de tracer une esquisse de cette figure de collectionneur si originale et à la fois si attrayante. » (source : Koechlin, Raymond. « Eugène Mutiaux ». Revue des arts asiatiques. t. 3, n° 2, juin 1926, p. 66)
Raymond Koechlin offre un netsuke en faïence écru à Clémence d’Ennery vers 1891. (Source : Valluy, 1975 ; Emery, 2022). |
Raphaël Collin côtoie les amateurs lors des ventes publiques et chez les marchands Hayashi et Bing, notamment à l’occasion des fameux dîners japonais donnés par celui-ci. « Il se rappelait les belles soirées d’autrefois, chez Gillot ou chez Bing, ces soirées inoubliables où l’on devisait entre amis : Montefiore, Théodore Duret, Louis Gonse, Georges Clemenceau, Henri Vever, Raymond Kœchlin, tous envoûtés par l’art nouvellement révélé, tous communiant dans le même culte du japonisme ». (Source : notice Agorha « Raphaël Collin » rédigée par Salima Hellal)
Raoul Duseigneur vend des œuvres à Raymond Koechlin. (Source : notice « Raoul Duseigneur » rédigée par Lucie Chopard)
Michel Manzi et Raymond Koechlin se connaissent et se fréquentent notamment dans les cercles japonistes. (Source : notice Agorha « Michel Manzi » rédigée par Mona Auger)
Seule une toute petite partie de la collection Javal a été présentée au public de son vivant, lors de cinq des six expositions sur la gravure japonaise organisées au musée des Arts décoratifs, entre 1909 et 1914, à l’initiative de Raymond Kœchlin (1860-1931), vice-président de l’Union centrale des Arts décoratifs, et dont les catalogues furent rédigés par Charles Vignier et Inada Hogitarô (Vignier C., Inada H., 1973). (Source : Notice Agorha "Emile Javal" rédigé par Christophe Marquet)
La vente de 1893 de la collection japonaise de Théodore Duret ne donne pas lieu à un catalogue et son contenu exact, de même que le nombre de lots reste donc inconnu. Elle comporte sans doute les deux rares estampes chinoises en couleurs acquises par Henri Vever (1854-1954) [Migeon, 1894, p. 292]. Seules trois estampes japonaises de cette vente sont aujourd’hui identifiées, car elles entrèrent en 1932 au Louvre par le legs Raymond Kœchlin et sont conservées au musée Guimet (EO 3253, Tôyô Eikaken ; EO 3294, Hokusai ; EO 3340, Okumura Masanobu) [Guérin, 1932].(Source : Notice Agorha "Théodore Duret" rédigée par Christophe Marquet)
Jusqu’à sa mort le 22 décembre 1958, Florine Langweil collabore avec les figures de proue de l’art asiatique du XXe siècle, parmi lesquels son ami Ching Tsai Loo (盧芹齋) [1880-1957] et Raymond Kœchlin (Source : notice Agorha "Florine Langweil par E. Emery)
En 1892, Henri Vever commence à participer régulièrement aux dîners quasi-mensuels des Amis de l’art japonais instaurés par le marchand d’art S. Bing (1838-1905) dans sa campagne de promotion en faveur de l’art japonais (Koechlin R., p. 21). Il y rencontre de fervents « bibeloteurs » japonais selon l’expression d’Edmond de Goncourt (1822-1896) tels que Charles Gillot (1853-1903), Hayashi – Tadamasa (1853-1906) et Hagiwara (?-1901), Michel Manzi (1849-1915), Gaston Migeon (1861-1930), Raymond Koechlin (1860-1931), Raphaël Collin (1850-1916), Lucien Lévy-Dhurmer (1865-1953), Camille Groult (1832-1908). Ces réunions perdureront jusqu’en 1942 grâce à Henri Vever qui succède à Bing décédé en 1905. En 1892, il devient également membre correspondant de la Japan Society de Londres par l’intermédiaire de S. Bing. (Source : notice Agorha "Henri Vever" rédigée par Genevieve Aitken)
Raymond Koechlin, journaliste japonisant que fréquente Vever, évoque dans ses Souvenirs d’un vieil amateur d’Extrême-Orient les visites de ces amateurs dans les magasins de Bing et d’Hayashi : « Dans une atmosphère fébrile Henri Vever fait de longues séances en quittant sa boutique. Gonse et lui sont les seuls clients à être admis à assister aux déballages des caisses dans les sous-sols du magasin de la rue de Provence » (Source : notice Agorha "Henri Vever" rédigée par Genevieve Aitken)
Le jour de l’inauguration [de cette 2e exposition au musée Cernuschi] le 4 novembre 1911, sont présents de nombreux officiels, mais également de nombreux amateurs, collectionneurs ou marchands d’arts asiatiques tels que Georges Clemenceau (1841-1929), Victor Collin de Plancy, Théodore Duret (1838-1927), Raymond Kœchlin, Georges Marteau (1858-1916) ou encore Adolphe Worch. (Source : notice Agorha "Édouard Mène" rédigée par Lucie Baumel)
Les collections d'Hughes Krafft sont présentées dans ses différentes résidences, mais plus spécifiquement dans le pavillon de Midori no Sato, où il dispose une partie de sa collection pour s'en délecter et la montrer à ses amis japonisants comme : Raymond Koechlin (1860-1931), Louis Gonse (1846-1921), ou Siegfried Bing (1838-1905) (Source : Notice Agorha "Hugues Krafft" rédigée par Emmanuel Dorffer)
Louis Gonse oeuvre, en sympathie avec de fidèles alliés comme Raymond Koechlin (1860-1931) ou Gaston Migeon (1861-1930), pour stimuler et renouveler la politique d'acquisition des grands musées (on le dit souvent à l'origine de l'acquisition de La Grande Odalisque d'Ingres par le Louvre) ainsi que le classement et la restauration d'objets d'arts au sein du patrimoine national. (Source : Notice Agorha "Louis Gonse" rédigée par Rémi Labrusse)
Son père Alfred Koechlin-Schwartz est conseiller municipal à Mulhouse, puis maire du 8e arrondissement de Paris. (Source : Notice Agorha "Raymond Koechlin" rédigée par Auréanne Bergère)
Entre 1897 et 1898 Raymond Kœchlin voyage en Égypte avec le collectionneur et critique d'art Marcel Guérin (1873-1948).
À travers son testament de 1926, révisé en 1930, Kœchlin précise le legs de sa collection à quelques proches comme Marcel Guérin, Louis Metman ou Georges Salles (1889-1966). (Source : Notice Agorha "Raymond Koechlin" rédigée par Auréanne Bergère)
Le peintre et collectionneur Étienne Moreau-Nélaton (1859-1927) réalise son portrait. (Source : Notice Agorha "Raymond Koechlin" rédigée par Auréanne Bergère)
Koechlin rencontre Claude Monet (1840-1926) à Giverny. Il défendra son oeuvre et acquerra certaines de ses toiles. (Source : Notice Agorha "Raymond Koechlin" rédigée par Auréanne Bergère)
Gaston Migeon a voyagé plus jeune en compagnie du collectionneur Raymond Koechlin (1860-1931) et du graveur-imprimeur Charles Gillot (1853-1903) en Égypte, Palestine, Syrie ou encore Asie Mineure.
Migeon se lia d'amitié avec plusieurs figures majeures de l'art et de la curiosité de la fin du 19e siècle et des 30 premières années du siècle suivant. On lui connaît notamment l'amitié du du collectionneur Raymond Koechlin, qui lui dédiera notamment ses Souvenirs, du graveur Prosper-Alphonse Isaac (1858-1924) ou du graveur-imprimeur Charles Gillot.
(Source : Notice Agorha "Gaston Migeon" rédigée par Lucie Chopard)
Avec Raymond Koechlin, Henri Vever, Charles Gillot et Prosper-Alphonse Isaac, Gaston Migeon faisait partie de la Société des Amis de l'art japonais fondée par Siegfried Bing (1838-1905), reprise par Vever de 1906 à 1914. (Source : Notice Agorha "Gaston Migeon" rédigée par Lucie Chopard)
Raymond Koechlin côtoie étroitement le Conservateur du Musée du Louvre Gaston Migeon (1861-1930), le grand collectionneur Jules Maciet (1846-1911) ou encore Paul-André Lemoisne (1875-1964) conservateur au Cabinet des estampes de la Bibliothèque Nationale.
(Source : Notice Agorha "Raymond Koechlin" rédigée par Auréanne Bergère)
Avec l'aide de Raymond Koechlin, Atherton Curtis (1863-1943), Jacques Doucet (1853-1929), Ernest Grandidier et Alexis Rouart (1839-1911), Migeon acquit pour le musée, un ensemble de céramique chinoise "archaïque" chez Léon Wannieck (1875-1931). (Source : Notice Agorha "Gaston Migeon" rédigée par Lucie Chopard)
Raymond Koechlin assistera Gaston Migeon, dans l'organisation de l'exposition d'art musulman de 1903 décisive pour les cercles d'amateur de l'art musulman. (Source : Notice Agorha "Raymond Koechlin" rédigée par Auréanne Bergère)
Raymond Koechlin côtoie étroitement le Conservateur du Musée du Louvre Gaston Migeon (1861-1930), le grand collectionneur Jules Maciet (1846-1911) ou encore Paul-André Lemoisne (1875-1964) conservateur au Cabinet des estampes de la Bibliothèque Nationale. (Source : Notice Agorha "Raymond Koechlin" rédigée par Auréanne Bergère)
Raymond Koechlin côtoie étroitement le Conservateur du Musée du Louvre Gaston Migeon (1861-1930), le grand collectionneur Jules Maciet (1846-1911) ou encore Paul-André Lemoisne (1875-1964) conservateur au Cabinet des estampes de la Bibliothèque Nationale. (Source : Notice Agorha "Raymond Koechlin" rédigée par Auréanne Bergère)
Au cours de l'Exposition Universelle de 1900, la section japonaise dont le commissaire est Tadamasa Hayashi (1853-1906) marque particulièrement Raymond Koechlin. (Source : Notice Agorha "Raymond Koechlin" rédigée par Auréanne Bergère)
Raymond Koechlin acquiert ses premières estampes chez Hayashi, il s'agit de deux triptyques d'Hiroshige Utagawa.
(Source : Notice Agorha "Raymond Koechlin" rédigée par Auréanne Bergère)
D’autres œuvres anciennes importantes appartenant à Hayashi, mises en vente en 1902-1903, entrèrent aussi dans les collectons publiques françaises, comme celles acquises pour le Louvre par l’État ou par les Amis du Louvre (notamment deux masques de Gigaku, EO 604 et 605) ou encore d’autres, qui furent acquises puis léguées au Louvre par Isaac de Camondo (1851-1911) ou par Raymond Koechlin (1860-1931)
(Source : Notice Agorha "Hayashi Tadamasa" rédigée par Michel Maucuer)
Koechlin se lie d'amitié avec Hayashi et Bing, et recontre par la suite les collectionneurs gravitant autour d'eux. (Source : Notice Agorha "Raymond Koechlin" rédigée par Auréanne Bergère)
Dans les années 1890, Kœchlin (1860‑1931) est persuadé de l’« incontestable supériorité du Japon » et raconte sa réticence et celles des collectionneurs de son entourage à s’intéresser à l’art chinois : « rien de ce qui était chinois ne franchissait le seuil de nos collections ». Il ajoute que « seuls Alexis Rouart, Isaac de Camondo et Gonse faisaient exception » (Kœchlin, p. 64).
(Source : Notice Agorha "Alexis Rouart" rédigée par Louise Lainée)
Dans les années 1890, Kœchlin (1860‑1931) est persuadé de l’« incontestable supériorité du Japon » et raconte sa réticence et celles des collectionneurs de son entourage à s’intéresser à l’art chinois : « rien de ce qui était chinois ne franchissait le seuil de nos collections ». Il ajoute que « seuls Alexis Rouart, Isaac de Camondo et Gonse faisaient exception » (Kœchlin, p. 64).
(Source : Notice Agorha "Alexis Rouart" rédigée par Louise Lainée)
Dans les années 1890, Kœchlin (1860‑1931) est persuadé de l’« incontestable supériorité du Japon » et raconte sa réticence et celles des collectionneurs de son entourage à s’intéresser à l’art chinois : « rien de ce qui était chinois ne franchissait le seuil de nos collections ». Il ajoute que « seuls Alexis Rouart, Isaac de Camondo et Gonse faisaient exception » (Kœchlin, p. 64).
(Source : Notice Agorha "Alexis Rouart" rédigée par Louise Lainée)
Raymond Koechlin se lie d'amitié avec Bing et Hayashi, et recontre par la suite les collectionneurs gravitant autour d'eux.
(Source : Notice Agorha "Raymond Koechlin" rédigée par Auréanne Bergère)
Raymond Koechlin fréquente les boutiques d'art chinois, japonais et musulman de Ching Tsai Loo (1880-1957),Charles Vignier, Marcel Bing (1870-1920), Paul Mallon (1884-1975), Léon Wannieck (1875-1931) et Adolphe Worch (1843-1915). (Source : Notice Agorha "Raymond Koechlin" rédigée par Auréanne Bergère)
De 1909 à 1914, Raymond Koechlin met sur pied avec Charles Vignier (1863-1934), Louis Metman et Hogitaro Inada, six expositions sur les estampes japonaises. (Source : Notice Agorha "Raymond Koechlin" rédigée par Auréanne Bergère)
De 1909 à 1914, Raymond Koechlin met sur pied avec Charles Vignier (1863-1934), Louis Metman et Hogitaro Inada, six expositions sur les estampes japonaises. (Source : Notice Agorha "Raymond Koechlin" rédigée par Auréanne Bergère)
De 1909 à 1914, Raymond Koechlin met sur pied avec Charles Vignier (1863-1934), Louis Metman et Hogitaro Inada, six expositions sur les estampes japonaises. (Source : Notice Agorha "Raymond Koechlin" rédigée par Auréanne Bergère)
Raymond Koechlin est vice-président à partir de 1910. (source : BSFJP, 1910, p. 9)
p. 241
p. 303-383
p. 267-268
Archives d'histoire contemporaine, Paris
1 SP 3 sdr a : programmes des cours 1889-1899.
1 SP 12 à 13a : registres des élèves inscrits et des élèves diplômés.
Ma 64/ Mic 16-18 : R.K., Mémoire en histoire diplomatique et générale : L'Autriche et la question d'Orient de la paix de Bucarest à la paix d'Andrinople, École libre des Sciences Politiques, 1884.
Landesmusuem für Denkmalpflege Sachsen-Anhalt, Halle, Allemagne
Nachlass Wilhelm Vöge : lettres de R. Koechlin à Wilhelm Vöge.
Notice catalogue BNF : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb129377247/PUBLIC
Répertoire des historiens d’art. Notice validée par : Le Gendre, Armelle. Publié dans le volume 2 du Dictionnaire des historiens d'art.
Bibliographie de : Koechlin Raymond. - « La politique française au congrès de Rastadt (1797-1799) ». Annales de l'École libre des sciences politiques, 1886, n° I, p. 90-126, p. 394-425, 1887, n° II, p. 190-221, 1888, n° III, p. 268-284, 1888, n° III, p. 399-422; Koechlin Raymond. - « La sculpture du XIVe et du XVe siècle dans la région de Troyes ». Comptes-rendu du LXIXe Congrès archéologique de France, Troyes, 1902 ; Koechlin Raymond. - « L'art japonais. Conférence ». Bulletin de la société industrielle de Mulhouse ; tiré à part, Mulhouse Imprimerie Veuve Bader et Cie, 1902; Koechlin Raymond. - « L'Exposition rétrospective de l'Art allemand à Düsseldorf ». Les Arts, 1902, n° I-8, p. 8-16; Koechlin Raymond. - « L'art musulman, à propos de l'exposition du Pavillon de Marsan ». La Revue de l'Art ancien et moderne, 1903, n° XIII, p. 409-420; Koechlin Raymond. - « La sculpture belge et les influences françaises au XIIIe et XIVe siècles ». Gazette des Beaux-Arts, 1903, fasc. 2, p. 5-19, p. 333-348, p. 391-407; Koechlin Raymond. - « L'Art japonais et l'Art moderne, à propos de la Vente Hayashi ». L'Art décoratif, 1903, n° V-1, p. 129-133; Koechlin Raymond. - « La Collection Gillot ». Les Arts, 1903, n° II-23, p. 17-24; Koechlin Raymond. - Hippolyte Fierens-Gevaert, « L'enseignement de l'histoire de l'art en France ». Nouveaux essais sur l'art contemporain. Paris, Alcan, 1903, p. 117-156; Koechlin Raymond. - « L'invention ornementale chez les Japonais (à propos des gardes de sabre de la collection Gillot) ». L'Art décoratif, 1904, n° VI-1, p. 106-111; Koechlin Raymond. - « Quelques ateliers d'ivoirers français aux XIIIe et XIVe siècles. I, L'atelier du diptyque du trésor de Soissons II, L'atelier des tabernacles de la Vierge”. Gazette des Beaux-Arts, 1905, fasc. 2, p. 361-379, p. 453-471; Koechlin Raymond. - « Le musée des arts décoratifs et la collection Peyre au pavillon de Marsan ». La Revue de l'Art ancien et moderne, 1905, n° XVII, p. 429-441; Koechlin Raymond. - « Les ivoires gothiques ». In André Michel (dir.), Histoire de l'Art depuis le premiers temps chrétiens jusqu'à nos jours. Paris, Armand Colin, 1906, Vol. II-1, p. 459-507; Koechlin Raymond. - « Quelques ateliers d'ivoiriers français aux XIIIe et XIVe siècle, III. L'atelier des diptyques de la Passion ». Gazette des Beaux-Arts, 1906, fasc. 1, p. 49-62; Koechlin Raymond. - « Les retables français en ivoire du commencement du XIVe siècle ». Monuments et mémoires. Fondation Eugène Piot, 1906, n° XIII, p. 67-75; Koechlin Raymond. - Les Donations de la Famille de Rothschild. Notice lue à l'assemblée générale de la Société des Amis du Louvre, le 20 janvier 1909. Paris, 1909; Koechlin Raymond. - « Un retable français du XIVe siècle au musée de Berlin ». Monuments et mémoires. Fondation Eugène Piot, 1909, n° XVI, p. 85-94; Koechlin Raymond. - « Avant-propos » In Estampes japonaises primitives…exposées au Musée des Arts Décoratifs. Catalogue dressé par M. Vignier et M. Inada. Paris, 1909; Koechlin Raymond. - « Un atelier d'ivoiriers de la fin du XIVe siècle ». Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art français, 1910, p. 16-19; Koechlin Raymond. - « Harunobu Koriusaï Shunsho ». In Harunobu Koriusaï Shunsho. Estampes japonaises…exposées au Musée des Arts Décoratifs. Catalogue dresée par M. Vignier e M. Inada, Paris 1910, p. 7-15; Koechlin Raymond. - « La Chine en France au XVIIIe siècle ». Gazette des Beaux-Arts, 1910, t. II, p. 89-103.; Koechlin Raymond. - L'art décoratif moderne. Exposition internationale des industries et du travail de Turin. Paris, 1911; Koechlin Raymond. - « Kiyonaga Buncho Sharaku ». In Kiyonaga Buncho Sharaku. Estampes japonaises…exposées au Musée des Arts Décoratifs. Catalogue dressé par M. Vignier et M. 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Paris, 1914 ; Koechlin Raymond. - « L'art français moderne n'est pas munichois ». L'art français moderne, janvier 1916, p. 1-37 ; Koechlin Raymond. - Le Maroc en paix. Notes de voyage sur l'oeuvre française 1914 et 1916. Paris : Comité du Maroc, 1917 ; Koechlin Raymond. - Le Maroc au travail. Paris : Comité du Maroc, 1918 ; Koechlin Raymond. - « Quelques groupes d'ivoires gothiques français. Les diptyques à décor de roses ». Gazette des Beaux-Arts, 1918, t. II, p. 225-246 ; Koechlin Raymond. - Les Dons et legs au Musée du Louvre pendant la guerre, 1914-1918, Notice lue à l'assemblée générale de la Société des Amis du Louvre, le 3 mars 1920. Paris, 1920; Koechlin Raymond. - « Quelques groupes d'ivoires gothiques français. Le dieu d'amour et le château d'amour sur les valves de boites à miroir ». Gazette des Beaux-Arts, 1921, t. II, p. 279-297 ; Koechlin Raymond. - « Essai de classement chronologique d'après la forme de leur manteau des Vierges du XIVe siècle debout, portant l'enfant ». In Actes du Congrès d'histoire de l'art, III. Art occidental. Sculpture – gravure – arts décoratifs. Paris, 1921, p. 490-496 ; Koechlin Raymond. - « La Poterie Chinoise ». Art et Décoration, 1921, n° XXXIX, p. 81-88 ; Koechlin Raymond. - La Société des Amis du Louvre : Ses dons au Musée, 1897-1922. Notice lue à la fête du Jubilé de la Société des Amis du Louvre, le 21 février 1922. Paris, 1922; Koechlin Raymond. - Les ivoires gothiques français. Paris : Auguste Picard, 1924. 3 vol. ; Koechlin Raymond. - « Louis Gonse ». avec Gaston Migeon, In Collection Louis Gonse. Oeuvres d'art du Japon…peintures des maîtres du XVe au XIXe siècle…, catalogue de la vente. Paris, Hôtel Drouot, 5 – 11 mai 1924, p. 5-13 ; Koechlin Raymond. - « La partie des échecs de Huon de Bordeaux et les ivoires français du XIVe siècle ». In Mélanges Bertaux. Recueil de travaux dédié à la mémoire d'Émile Bertaux. Paris, E. de Boccard, 1924, p. 180-184 ; Koechlin Raymond. - « L'exposition des Arts décoratifs modernes. 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Paris, 1930; Koechlin Raymond. - Gaston Migeon et le Louvre. Notice lue à l'assemblée générale de la Société des Amis du Louvre, le 3 mars 1931. Paris, 1931.; Koechlin Raymond. - « La collection Octave Homberg ». In Catalogue des tableaux anciens, objets d'art et de haute curiosité européens et orientaux…composant la collection de M. Octave Homberg, 3-5 juin 1931. Paris, Galerie Georges Petit. Paris, 1931, p. I-V ; Koechlin Raymond. - « L'exposition d'art persan à Londres ». L'Amour de l'Art, 1931, n° XII, p. 89-100.
Bibliographie sur : Claude Berlin, Anne Bommelaer, Vérène de Diesbach. - Raymond Koechlin (1860-1931), collectionneur, président de la Société des Amis du Louvre, puis du Conseil des Musées, mémoire de l'Ecole du Louvre, 1993.
Bazin, p. 495; Dictionnaire des historiens de l'art, notice par M. Tomasi.
Documents d'archives : Ouvrages de Koechlin : L'art décoratif moderne (1911), La céramique française (1913), les Ivoires français (1924)