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Maciet, Jules

Statut
Publiée
Contributeur
Dartiguenave, Elisabeth
Dernière modification
25/01/2024 16:53 (il y a 11 mois)
Type de personne
Type de personne : 
Noms
Nom : 
Maciet
Prénom : 
Jules
Sexe : 
Nationalité : 
Nom : 
Maciet
Prénom : 
Charles Jules
Qualificatif : 
Naissance et mort
Date de naissance : 
13 novembre 1846
Lieu de naissance : 
Commentaire Lieu de naissance : 

Né dans le 11ème arrondissement de Paris en 1846, actuel 6ème.

Date de mort : 
15 janvier 1911
Lieu de mort : 
Commentaire Lieu de mort : 

Mort dans le 9e arrondissement.

Adresses
Type d'adresse : 
Date de l'adresse : 
1880
Adresse : 

11 rue de l'Odéon

Code postal : 
75006
Ville : 
Type d'adresse : 
Date de l'adresse : 
1904
Adresse : 

Rue Cambon

Code postal : 
75001
Ville : 
Type d'adresse : 
Date de l'adresse : 
1904 - 1911
Adresse : 

1 rue Godot de Mauroy

Code postal : 
75009
Ville : 
Professions / activités
Type de profession / activité : 
Biographie
Commentaire biographique : 

Famille et formation

Jules Maciet est né le 13 novembre 1846 rue Cambon, à Paris. Il est le fils unique de Charles Jules Maciet (1817-1884), rentier originaire de Provins, et d’Olympe Gabrielle Maciet (1824-1904) née Jean. Il passe sa jeunesse entre Paris et Château-Thierry auprès de parents « qui n’aiment que la charité, les livres et les chiens » (Aman-Jean F., 1967, p. 8-9). Entré au lycée Louis-le-Grand, il passe ses loisirs au Louvre dès l’âge de douze ans, le connaît par cœur à quatorze ans, « à quinze il étudie l’art du tapis, celui de la tapisserie, les enluminures, les miniatures persanes. À seize ans, il étudie la céramique, la porcelaine » (Aman-Jean F., 1967, p. 9). Il fréquente les marchands dès ses années de lycée et commence à collectionner à dix-huit ans. À partir de 1865, il tient un cahier d’acquisitions et de dépenses artistiques (UCAD, F 117) dans lequel il donne une description succincte de ses achats, leur prix ; les lettres V (vente) ou M (marchand) précisent auprès de qui les acquisitions ont été effectuées. De juillet à novembre 1868, il accomplit son Grand Tour en voyageant en Allemagne et en Italie, où il visite les musées. Les lettres qu’il envoie à sa famille et à ses amis montrent sa profonde connaissance des collections des musées parisiens, auxquelles il fait référence en comparaison des œuvres qu’il découvre (Sirieys J., 2004, p. 9-12). Destiné par sa famille à une carrière de notaire, il fait des études de droit, soutient sa thèse le 28 avril 1869, mais n’entamera jamais de carrière de juriste car il préfère consacrer sa vie à l’art. En 1869, il travaille pour le commissaire-priseur maître Pillet puis comme commis chez le marchand de tableaux Paul Durand-Ruel (1831-1922) (Kœchlin R., 1912, p. 5). Pendant la guerre de 1870, il s’engage dans la garde mobile (Maciet C., 1913) puis fait le choix de vivre de sa rente et de se consacrer à ses collections. Ses goûts personnels le mènent d’abord vers les petits maîtres hollandais, puis vers l’art du XVIIIe siècle, l’art persan et la tapisserie. Par ailleurs, il est lié à quelques artistes contemporains : les peintres Aman-Jean (1858-1936), son cousin, et Albert Besnard (1849-1934), les sculpteurs René de Saint-Marceaux (1845-1915) et Alfred Lenoir (1850-1920) (Kœchlin R., 1912, p. 24).

Implication auprès des musées

Plus qu’un simple collectionneur, Maciet est un évergète, dont la passion est d’acquérir pour les musées des œuvres qui complètent leurs collections et qu’il repère chez les marchands ou en salle des ventes. Sa plus belle réussite, en 1885, est d’acheter pour 357 francs à la vente La Béraudière le portrait d’Anne de Beaujeu par le Maître de Moulins (UCAD, F 117), qu’il donne en 1888 au Louvre, qui conservait l’autre panneau du diptyque. Le premier musée auprès duquel Maciet s’engage est celui de Château-Thierry. Dès sa création en 1876, il donne essentiellement des tableaux et des œuvres graphiques, souvent en rapport avec la ville et son histoire. Son rôle est tellement important dans les premières années que le peintre et critique d’art Frédéric Henriet (1826-1918), premier conservateur du musée, le qualifie de véritable fondateur de ce dernier (Henriet F., 1900, p. 6). La liste des musées qu’il fait bénéficier de sa générosité, tant à Paris qu’en province, est impressionnante : Gray, Clamecy, Sens, Dijon, Lille, Aubusson, Orléans, Rouen, Péronne, Limoges et, à Paris, le Louvre, le musée Carnavalet, le musée de l’Armée, le musée du Luxembourg (UCAD, F 117 ; Sirieys J., 2004, p. 36). La multiplication de ses dons aux musées lui fait changer l’organisation de son cahier d’acquisitions à partir de 1878 : ils ne sont plus signalés en note de bas de page, mais sur la page de droite, avec la date, qui peut être très décalée par rapport à celle de l’acquisition (seize ans pour un portrait de femme acheté en 1878 et donné au Louvre en 1894), tandis que les achats sont listés sur la page de gauche.

Jules Maciet et le musée des Arts décoratifs

C’est pour son rôle auprès du musée des Arts décoratifs de Paris que Jules Maciet est le plus connu. Dès le 13 novembre 1878, il souscrit 500 francs en tant que cofondateur de la Société du musée des Arts décoratifs (UCAD, A2/7). En 1882, il est membre fondateur de l’Union centrale des Arts décoratifs, née de la fusion de la société avec l’Union centrale des beaux-arts appliqués à l’industrie (UCAD, A3/35). Élu au conseil d’administration en 1885 (UCAD, A4/90), il est président de la commission du musée de 1895 à 1911. Proche de Georges Berger (1834-1910), le président de l’institution, et des conservateurs Paul Gasnault (1828-1898) puis Louis Metman (1862-1943) à partir de 1898, il participe activement à la politique d’acquisitions. Dès sa création en 1890, il est membre puis président de la commission de l’enseignement (UCAD, A6/6) et collabore étroitement à ce titre avec le directeur de la bibliothèque Alfred de Champeaux (1833-1903). Dès la fin des années 1880, il est un des principaux donateurs de la bibliothèque et l’âme de la collection iconographique. Dans les années 1900, il rédige le projet pour l’installation de la bibliothèque rue de Rivoli (UCAD, B6/85) et le plan du catalogue (UCAD, F 5). Jules Maciet donne au musée des Arts décoratifs de 1880 à 1911 : au total, près de 350 dons et un legs totalisant plus de 2 500 objets, auxquels s’ajoutent ceux innombrables faits à la bibliothèque. Dans son cahier d’achats, la plupart des acquisitions qu’il fait dans les années 1880 sont à destination du musée des Arts décoratifs. Maciet donne pour aider le musée à constituer ses collections : essentiellement des modèles offrant « logique de composition, appropriation de la matière à l’objet, du décor à l’usage », car pour lui le musée doit avant tout servir à l’éducation du goût des artistes et du public (Koechlin R., 1912, p. 11). Les objets sont achetés spécifiquement pour le musée ou bien issus de sa collection personnelle. Il est particulièrement généreux pour certaines séries, comme l’art perse, qu’il a découvert en 1878 (Koechlin R, 1912, p. 12), plus particulièrement la céramique, les miniatures et les tapis. À des moments particuliers de son existence, il donne des pans entiers de sa collection : en 1903-1904, il offre l’ensemble de ses faïences, tapis, tapisseries à la suite de son déménagement (Koechlin R., 1912, p. 13 ; UCAD, F 166).

Jules Maciet et la Société des Amis du Louvre

Donateur régulier dès 1888, il participe en 1897 à la fondation de la Société des amis du Louvre pour aider le musée à acquérir les œuvres d’art qui auraient pu partir à l’étranger faute de moyens financiers. Vice-président du conseil dès la fin de la même année (Musée du Louvre, 1997, p. 53), il en devient le président en 1910 et est nommé à cette occasion membre du Conseil des musées nationaux, seulement pour quelques semaines car il meurt brusquement le 15 janvier 1911. Le rôle de Jules Maciet en tant que donateur aux musées français fut tellement remarquable qu’un an après sa mort, en 1912, a lieu au musée des Arts décoratifs une exposition qui lui est dédiée. Une salle sur les six est consacrée aux objets orientaux, tapis, céramiques ou miniatures (Sirieys J., 2004, p. 47).

Article rédigé par Laure Haberschill

Commentaire biographique : 

Family and training

Jules Maciet was born on 13 November 1846 in the Rue Cambon, in Paris. He was the only son of Charles Jules Maciet (1817–1884), an annuitant who came from Provins, and Olympe Gabrielle Maciet (1824–1904) née Jean. His youth was spent between Paris and Château-Thierry living with his parents ‘who had a passion only for charity, books, and dogs’ (Aman-Jean, F., 1967, pp. 8–9). Educated at the Lycée Louis-le-Grand, he would spend his leisure time in the Louvre at the age of twelve, and was thoroughly familiar with the museum by the age of fourteen; ‘at the age of fifteen he studied the art of carpets, tapestry, illuminated manuscripts, and Persian miniatures. At the age of sixteen, he studied ceramics and porcelain’ (Aman-Jean, F., 1967, p. 9). He started to frequent dealers while in school and began to collect objects at the age of eighteen. In 1865, he began to keep a record of his artistic acquisitions and expenses (UCAD, F 117), in which he provided a succinct description of his purchases and their prices; the letters V (for ‘vente’, or sale) or M (for mercier, or dealer) specify the origins of the acquisitions. Between July and November 1868, he went on the Grand Tour, travelling in Germany and Italy, where he visited the museums. The letters he sent to his family and friends illustrate his thorough familiarity with the collections held in Parisian museums, which he refers to in comparison with the works he discovered (Sirieys, J., 2004, pp. 9–12). Destined by his family to become a notary, he studied law and defended his thesis on 28 April 1869, but never began his career as a legal expert, as he preferred to devote his life to art. In 1869, he worked for the master auctioneer Pillet, then as a clerk to the picture dealer Paul Durand-Ruel (1831–1922) (Kœchlin, R., 1912, p. 5). During the 1870 war, he enlisted in the Mobile Guard (Maciet, C., 1913), then decided to live from his annuity and devote himself to his collections. His personal tastes initially directed him towards the minor Dutch masters, then towards eighteenth-century art, Persian art, and tapestries. He was also involved with some contemporary artists: the painters Aman-Jean (1858–1936), his cousin, and Albert Besnard (1849–1934), and the sculptors René de Saint-Marceaux (1845–1915) and Alfred Lenoir (1850–1920) (Kœchlin, R., 1912, p. 24).

His involvement with museums

More than a simple collector, Maciet was a magnate benefactor who had a passion for purchasing works—which he obtained from dealers and auction rooms—for museums to enrich their collections. His greatest success occurred in 1885, when he bought the portrait of Anne de Beaujeu, attributed to the Master of Moulins (UCAD, F 117), for 357 francs at the La Béraudière sale, which in 1888 he donated to the Louvre, where the other panel of the diptych was held. The first museum Maciet became involved with was that of Château-Thierry. As soon as it was established in 1876, he primarily donated pictures and graphic works, which were often associated with the town and its history. His role was so important in the first years that the painter and art critique Frédéric Henriet (1826–1918), the museum’s first curator, described him as a veritable founder of the institution (Henriet, F., 1900, p. 6). The list of museums that benefitted from his generosity both in Paris and the provinces is quite impressive: Gray, Clamecy, Sens, Dijon, Lille, Aubusson, Orléans, Rouen, Péronne, Limoges and, in Paris, the Louvre, the Musée Carnavalet, the Musée de l’Armée, and the Musée du Luxembourg (UCAD, F 117; Sirieys, J., 2004, p. 36). The many donations he made to museums led him to change the layout of his acquisitions book as of 1878: they were no longer indicated in the footnotes, but instead on the right-hand page, along with the date, which was sometimes very different from the acquisition date (a sixteen-year gap for a portrait of a woman bought in 1878 and donated to the Louvre in 1894), whilst the purchases were listed on the left-hand page.

Jules Maciet and the Musée des Arts Décoratifs

Jules Maciet is best known for the role he played at the Musée des Arts Décoratifs in Paris. On 13 November 1878, he underwrote 500 francs as co-founder of the Société du Musée des Arts Décoratifs (UCAD, A2/7). In 1882, he was a founding member of the Union Centrale des Arts Décoratifs, which was the result of a merger between the company and the Union Centrale des Beaux-Arts Appliqués à l’Industrie (UCAD, A3/35). Elected to the board of directors in 1885 (UCAD, A4/90), he chaired the museum’s committee from 1895 to 1911. Close to Georges Berger (1834–1910), the President of the institution, and the curators Paul Gasnault (1828–1898) and Louis Metman (1862–1943) as of 1898, he played an active role in the acquisitions policy. When it was founded in 1890, he was a member, then president of the education committee (UCAD, A6/6), and as such worked closely with the library’s director Alfred de Champeaux (1833–1903). At the end of the 1880s, he was one of the library’s main donators and the leading contributor to the iconographic collection. In the 1900s, he drafted the project to establish the library on the Rue de Rivoli (UCAD, B6/85) and the catalogue’s layout (UCAD, F 5). Between 1880 and 1911, Jules Maciet gave the Musée des Arts Décoratifs a total of almost 350 donations, and a bequest that comprised more than 2,500 objects, added to which were countless donations made to the library. In his acquisitions book, most of the purchases he made in the 1880s were intended for the Musée des Arts Décoratifs. Maciet donated objects to help the museum compile its collections: mainly models that demonstrated ‘compositional logic, and the suitability of the material for the object and of the decorative aspects for its utility’, because for him the museum’s main purpose was to help educate the taste of artists and the general public (Koechlin, R., 1912, p. 11). The objects were acquired specifically for the museum or came from his private collection. He was particularly generous when it came to certain series, such as Persian art, which he discovered in 1878 (Koechlin, R, 1912, p. 12), especially ceramic wares, miniatures, and carpets. At certain points in his life he donated entire segments of his collection: in 1903–1904, he gave away all of his faience pieces, carpets, and tapestries after he moved to a different residence (Koechlin, R., 1912, p. 13; UCAD, F 166).

Jules Maciet and the Société des Amis du Louvre

A regular donator since 1888, he contributed in 1897 to founding the Société des Amis du Louvre to help the Musée acquire works of art that would otherwise have been acquired and transferred abroad due to a lack of funds. Vice-President of the conseil at the end of the same year (Musée du Louvre, 1997, p. 53), he was appointed President in 1910 and was appointed on this occasion as a member of the Conseil des Musées Nationaux, but only for a few weeks, because he died suddenly on 15 January 1911. Jules Maciet’s role as a donator to French museums was so remarkable that one year after his death, in 1912, an exhibition devoted to him was held in the Musée des Arts Décoratifs. One of the six rooms was devoted to Oriental objects, carpets, ceramic wares, and miniatures (Sirieys, J., 2004, p. 47).

Article by Laure Haberschill (translated by Jonathan & David Michaelson)

Commentaire biographique : 

Issu d'un milieu aisé, érudit, grand amateur d'art, plus philanthrope que collectionneur, Jules Maciet fait don des oeuvres qu'il achète pour l'éducation artistique de tous. Le vaste champ de ses recherches s'étend du Moyen Age au XIXe siècle. En trente ans, il donne au musée des Arts décoratifs 400 oeuvres. Hanté par la propagation de l'art, il accomplit un travail documentaire considérable : découpant des centaines et des centaines de volumes pour en extraire toutes les images et les classer par séries méthodiques, constituant ainsi les les fameux albums "Maciet", aujourd'hui encore, véritable mine d'information pour tout public. Grâce aux achats de ce voyageur infatigable, le musée des Arts décoratifs possède entre autres, une collection de sculptures étrangères, un ensemble de céramiques islamiques, des tapis dit de "Lotto" et de magnifiques tapisseries aux "mille fleurs" du XVIe siècle. (Cf : Livre de dons, n°1669 )

Thèmes d'étude
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Liens entre personnes
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Jules Maciet et Gaston Maspero sont amis.

Ce dernier écrit à René-Jean en octobre 1908 : « Mon ami Maciet m’a dit qu’il n’y avait pas urgence. » (source : BINHA, Autographes 143, 3, 408)

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Gaston Brière fréquente Jules Maciet dans le cadre de la bibliothèque de l'Union centrale des arts décoratifs.

Lettre du bibliothécaire des Arts décoratifs à Gaston Brière le 1er mai 1903 : « Monsieur J’ai l’honneur de vous accuser réception d’un fort lot de gravures que vous avez remis à M. Maciet pour les collections de la Bibliothèque des Arts Décoratifs. Il me charge de vous remercier vivement au nom du Conseil de l’Union Centrale, de l’intérêt que vous prenez à son œuvre. [...] ». (source : INHA, BCMN, MS 498 (9,2), p. 266)

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Commentaire Type de lien horizontal : 

Jules Maciet et Paul Gasnault sont amis. (Source : notice Agorha « Paul Gasnault » rédigée par Pauline d'Abrigeon et François Gasnault)

Bibliographies / archives
Sources en ligne
Organisme : 

Bibliothèque nationale de France (Paris)

Référence de notice : 
14526484
Date de consultation : 
18/03/2018
Commentaire Sources en ligne : 

Notice catalogue BNF : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb14526484d/PUBLIC

Source
Institut national d'histoire de l'art (France) / Musée du Louvre (Paris) / Sèvres, cité de la Céramique
Licence
Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)
Articles & actualités
Commentaire interne

INHA__PERSONNES__113200. Etat : Publiée (15/03/2011) ; Saisi par: Dartiguenave, Elisabeth (24/04/2006) ; Modifié par: plaborde (25/08/2021) ; Modifié par : Elsa Espin (13/01/2022)

Rédacteur
Laure Haberschill