Wuester, Adolf
4 rue Belloni (actuelle rue d'Arsonval)
174 rue de l'Université
88 rue de Grenelle
Dernière adresse en 1944 : 88, rue de Grenelle (indiqué dans un certificat du 29 julliet 1944, voir : PA AA, dossier personnel Adolf Wüster) (l'appartement appartenait à son bon ami le comte Avogli-Trotti)
Die Wohnung gehörte dem gemeinsamen Freund und Kunsthändler René Avogli Trotti, hier lebte das Ehepaar Wüster in den letzten Monaten der Besatzung.
Le premier juin 1942, Adolf Wüster débuta en relation étroite avec le Ministère des affaires étrangères à Berlin, et obtint le 13 août 1942 sa nomination comme consul de l'Ambassade d'Allemagne à Paris. Ainsi, il intervenait autant comme référent artistique au service de l'Ambassade d'Allemagne que sur instruction du Ministère des affaires étrangères. Depuis novembre 1940 déjà, il exerçait en tant que "conseiller technique" pour l'ambassade et il achetait des œuvres pour la collection du Ministre des affaires étrangères du Reich, Joachim von Ribbentrop.
Zum 01.06.1942 wurde Adolf Wüster in ein engeres Vertragsverhältnis beim Auswärtigen Amt Berlin gebracht und mit Ernennungsurkunde vom 13.08.1942 zum Konsul der Deutschen Botschaft in Paris erklärt. Er stand somit sowohl als Kunstreferent im Dienst der Deutschen Botschaft als auch im Auftrags- und Weisungsverhältnis zum Auswärtigen Amt, war aber schon seit November 1940 als ‚technischer Berater‘ für die Botschaft tätig und erwarb Kunstwerke für die Sammlung des Reichsaußenministers Joachim von Ribbentrop.
Adolf Wüster s’installe une première fois à Paris en 1912 et y reste jusqu’au déclenchement de la Première Guerre mondiale. Il fréquente alors le cercle des artistes de Montparnasse et y noue de premières relations. Son retour sur le marché de l’art parisien se fait progressivement à partir de 1924, en compagnie de sa femme Nadine. Au-delà de sa réputation d’artiste, il commence à se faire connaître en tant que marchand amateur puis expert. Il fréquente dès lors André Schoeller, Gustav Rochlitz, Arthur Pfannstiel, René Avogli-Trotti ou le duc de Trévise.
En 1939, les époux Wüster sont contraints de quitter Paris pour Wuppertal, puis Munich. La rencontre de l’expert avec le ministre des Affaires étrangères du Reich Joachim von Ribbentrop lui permet cependant d’obtenir un visa et un premier poste à l’Ambassade d’Allemagne à Paris. À partir de novembre 1940, il devient un personnage de premier rang sur le marché parisien. Les directeurs de musées allemands font appel à ses services, et en tant qu’intermédiaire pour le Sonderauftrag Linz, il est en relation avec Karl Haberstock, Maria Almas Dietrich et Hildebrand Gurlitt. C’est à cette période qu’il réalise ses premiers achats pour la collection de Ribbentrop.
Le premier juin 1942, Wüster est nommé consul. Sa femme Nadine, déjà très impliquée dans le travail de son mari, reprend alors une grande partie du travail d’intermédiaire. Son nouveau statut lui permet de voyager aisément et de s’approvisionner en zone libre, en Suisse, en Autriche, au Danemark, en Suède et en Allemagne. À l’Ambassade, il est chargé de la communication avec l’ERR ou le Kunstschutz et a ainsi un accès direct aux œuvres spoliées.
Après la Libération, le couple s’installe provisoirement à Celle puis est accueilli au château de Thalhausen par Maria Gillhausen. À partir de 1946, l’ancien consul établi à Munich continue à exercer officieusement ses activités, d’abord en partenariat avec son amie Maria Gillhausen jusqu’à sa mort en 1948, puis sans adresse fixe. Jusqu’à sa mort en 1972, il continue par ailleurs d’entretenir des relations avec divers marchands en France et en Allemagne.
René Avogli-Trotti - Adolf Wuester. De nombreuses entreprises communes, notamment avec des musées sur le Rhin, mais aussi des achats et des ventes entre eux.
Paul Cailleux a vendu des tableaux à Adolf Wuester, notamment pour le musée de Düsseldorf.
Paul Cailleux a vendu des tableaux à Adolf Wuester, notamment pour le musée de Düsseldorf.
Roberts Commission, Subject File, Adolf Wuester, p.1-15.
Ardelia Hall Collection : Munich Administrative Records, Restitution Research Records, Interrogations : Statements of Art Dealers, p. 166.