Bellier, Alphonse
Membre de la Chambre des commissaires-priseurs de la Seine du 1er novembre 1933 jusqu’au 31 octobre 1936.
Alphonse Bellier détient l’office 66 au sein de la compagnie des commissaires-priseurs judiciaires de la Seine. Il est nommé le 27 mars 1920 et reste en place jusqu’au 7 novembre 1958. Bellier se spécialise dans les ventes d’art. Il joue un rôle majeur dans l’Entre-deux-guerres auprès des collectionneurs et des musées.
Pendant l’Occupation, Bellier organise plus de 250 ventes entre 1941 et 1944, profitant du climat euphorique du marché de l’art. Ses ventes sont principalement des ventes d’objets d’art mais aussi de mobilier courant et de bijoux. Certaines d’entre elles concernent des collections spoliées. Toutes sont loin d’être cataloguées mais elles font l’objet de publicités importantes dans les organes de presse.
Bellier continue une activité soutenue après la Libération. Il ne subit aucune sanction, même s’il fait alors l’objet de deux procès, l’un concernant Jean Bloch et l’autre la famille Fabius. Il soutient et aide alors des familles juives à la recherche d’œuvres dispersées sous l’Occupation.
Jean Metthey - Alphonse Bellier
Alphonse Bellier a acheté des objets au cours des ventes du COSI.
Jean Cailac était expert lors de ventes dirigées par le commissaire-priseur Alphonse Bellier.
p. 145, 373, 374.