Gérard, Raphaël
4 avenue de Messine
12 rue Godot de Mauroy
2 rue la Boétie
Galerie 2 rue de la Boëtie
Issu d’une famille de marchands d’art, Raphaël Gérard ouvre sa propre galerie à Paris en 1911. Dès le début de l’Occupation, il tente d’attirer la clientèle allemande. Si bien qu’il obtient en avril 1941 une autorisation de circulation avec remorque afin de transporter les œuvres d’art.
Il achète et vend de nombreuses pièces issues de collections juives à des collectionneurs et musées allemands. Il acquiert par exemple la quasi-totalité de la collection de Prosper-Emile Weil en 1943, puis contribue à sa restitution après-guerre. Il prend également part à la vente d’un tableau de Francisco Goya issu de la collection juive Jaffé à Wilhelm Grosshennig, destiné au musée de Linz, et achète une peinture de Camille Pissarro à l’ambassade d’Allemagne, issue de la collection de Paul Rosenberg, qu’il restitue à la fin de la guerre.
Ses profits ne passent pas inaperçus et il est dénoncé en 1944. Il fait l’objet d’une citation devant le Comité de confiscation des profits illicites et d’une enquête de la Commission nationale interprofessionnelle d’Épuration. Les poursuites sont finalement abandonnées. Il ferme définitivement son commerce à la Libération, mais demeure en contact avec Hildebrand Gurlitt.
Raphaël Gérard vend à Maria Almas-Dietrich
Raphaël Gérard vend à Hildebrand Gurlitt
Raphaël Gérard - Galerie Bignou
p. 101, 128, 130, 136, 150, 168f., 171.
p. 150, 164.
Etat : PUBLIÉE (01/07/2021) Saisi par: CGAUTIER (09/11/2017) Modifié par: PLABORDE (31/08/2021)