Carreau de céramique en forme d'étoile à 8 branches à décor végétal et inscriptions
Carreau de revêtement architectural
Champ central : sur un axe vertical central trois motifs en amande autour desquels se déploient des palmes et des motifs végétaux stylisés sur un fond vermiculé. L'intérieur des palmes et des motifs végétaux sont décorés très finement de vrilles cloisonnées, de pastilles et de pointillés.
Bordure : écriture lustrée sur fond blanc
oxyde de cuivre ; oxyde d'argent
أَقِمِ الصَّلاةَ لِدُلُوکِ الشَّمْسِ إِلَى غَسَقِ اللَّیْلِ وَقُرْآنَ الْفَجْرِ إِنَّ قُرْآنَ الْفَجْرِ کَانَ مَشْهُودًا (٧٨) وَمِنَ اللَّیْلِ فَتَهَجَّدْ بِهِ نَافِلَةً لَکَ عَسَى أَنْ یَبْعَثَکَ رَبُّکَ مَقَامًا مَحْمُودًا (٧٩) وَقُلْ رَبِّ أَدْخِلْنِی مُدْخَلَ صِدْقٍ وَأَخْرِجْنِی مُخْرَجَ صِدْقٍ وَاجْعَلْ لِی مِنْ لَدُنْکَ سُلْطَانًا نَصِیرًا (٨٠) وَقُلْ جَاءَ الْحَقُّ وَزَهَقَ الْبَاطِلُ إِنَّ الْبَاطِلَ کَانَ زَهُوقًا (٨١)
Acquitte-toi de la prière au déclin du soleil, jusqu'à l'obscurité de la nuit. Fait aussi une lecture à l'aube ; la lecture de l'aube a des témoins (78) Veille en prière durant la nuit, ce sera pour toi une œuvre surérogatoire. Peut-être ton Seigneur te ressuscitera-t-il dans un état glorieux (79) Dis : " Mon Seigneur ! Fais-moi entrer d'une entrée conforme à la justice, fais-moi sortir d'une sortie conforme à la justice. Accorde-moi, de ta part, une autorité qui me protège" (80) Dis : " la Vérité est venue, l'erreur a disparu. l'erreur doit disparaître !" (81) (Coran 17:78-81)
Sourate XVII : Le voyage nocturne, al-isrāʾ
Lu par Maryam Kolbadinejad, 2014
Traduction Denise Masson
Ateliers de Kāshān (attribué à)
Attribué au groupe des carreaux provenant de l'emâmzâdeh Yahyâ de Varâmîn dont certaines inscriptions mentionnent des dates allant de Dhû al-Hijja 660 H. à Safar 661 H.
Dépôt au département des arts de l'Islam, musée du Louvre, 2006
Emamzadeh Yahya, Varamin (attribué à)
Quelques dizaines de carreaux des panneaux couvrant la partie inférieure des murs auraient déjà été déposés avant 1875, puis l'ensemble des revêtements lustrés (murs, cénotaphe et mihrâb) entre 1881 et 1900 (cf. Masuya, 2000, pp.44-45).