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Duvaux, Lazare

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Dernière modification
27/03/2024 16:49 (il y a 9 mois)
Type de personne
Type de personne : 
Noms
Nom : 
Duvaux
Prénom : 
Lazare
Qualificatif : 
Sexe : 
Nationalité : 
Naissance et mort
Date de naissance : 
Vers 1703
Lieu de naissance : 
Date de mort : 
23 novembre 1758
Lieu de mort : 
Adresses
Type d'adresse : 
Date de l'adresse : 
Vers 1740 - 5 août 1758
Adresse : 

Rue de la Monnaie

Code postal : 
75001
Ville : 
Type d'adresse : 
Date de l'adresse : 
5 août 1758 - décembre 1758
Adresse : 

Rue Saint-Honoré

Code postal : 
75001
Ville : 
Professions / activités
Type de profession / activité : 
Biographie
Commentaire biographique : 

Né vers 1703, Lazare Duvaux meurt à Paris le 23 novembre 1758, « âgé d’environ 55 ans » et est inhumé le lendemain en l’église Saint-Eustache (AN, min. cen, XCIV, 290, 29 novembre 1758. Duvaux, 1873, I, p. LXVIII, LXXXIII et II, p. 380, note 1).

Lazare Duvaux commence probablement son activité commerciale à la fin des années 1720 ou au début des années 1730. Louis Courajod mentionne sa boutique sise rue de la Monnaie, à l’enseigne du Chagrin de Turquie (Duvaux L., 1873, I, p. LXIX). Duvaux déménage ensuite, car, le 20 septembre 1739, il est qualifié de « bourgeois de Paris y demeurant rue Saint-Honoré » (AN, Y 4567B). Le 5 août 1758, Lazare Duvaux signe un bail avec Thomas Joachim Hébert, ancien marchand mercier devenu écuyer, secrétaire du roi, pour la location d’une maison rue Saint-Honoré, située en face de l’hôtel d’Aligre (en face des actuels nos 121-125), où il meurt trois mois plus tard, le 23 novembre 1758 (AN, min cen, CXIII, 398, 5 août 1758). Lazare Duvaux disposait également à l’hôtel de Lisieux, rue Saint-Germain l’Auxerrois, d’une écurie pour un cheval et d’une remise pour sa voiture à deux places, véhicule indispensable pour ses déplacements dans l’exercice de son métier (AN, min cen, XCIV, 290, 29 novembre 1758).

Le 18 juillet 1755, Duvaux succède à Claude Roussel (mort en 1755) dans la charge d’orfèvre joaillier du roi (AN, O1 *99, f. 201. Duvaux, 1873, I, p. LXXVI, LXXVII) et reçoit le privilège d’être « marchand suivant la Cour » avant 1756.

À sa mort, sa veuve, Françoise-Nicole Boutron, poursuit l’activité commerciale de son mari jusqu’au 26 avril 1759 (Duvaux L., 1873, II, p. 380, note 1 et p. 390), puis vend le fonds de commerce aux enchères à partir du 3 décembre 1759 au 7 janvier 1760 (Annonces, affiches et avis divers, 26 novembre 1759, p. 731 ; 29 novembre 1759, p. 739 ; 17 décembre 1759, p. 779 et 3 janvier 1760, p. 4). Son fils, Jean-François Duvaux, alors âgé de quinze ans, ne reprend donc pas la boutique. Il entre ensuite au service du comte d’Artois comme écuyer maître d’hôtel et est gendarme de la garde du roi (AN, min cen, LXIX, 768, 8-10 février 1783).

Article rédigé par Stéphane Castellucio

Commentaire biographique : 

Born circa 1703, Lazare Duvaux died in Paris on 23 November 1758, ‘at the age of around fifty-five’ and was buried the following day in the church of Saint-Eustache (AN (French national archives), Minutier Central, XCIV, 290, 29 November 1758. Duvaux, 1873, I, p. LXVIII, LXXXIII and II, p. 380, note 1).

Lazare Duvaux probably began his commercial activity at the end of the 1720s or at the beginning of the 1730s. Louis Courajod mentioned his business at Rue de la Monnaie, with the shop sign Chagrin de Turquie (Duvaux, L., 1873, I, p. LXIX). Duvaux subsequently moved, because, on 20 September 1739, he was described as a ‘Parisian bourgeois residing on the Rue Saint-Honoré’ (AN (French national archives), Y 4567B). On 5 August 1758, Lazare Duvaux signed a lease with Thomas Joachim Hébert, a former dealer who had become an Equerry and Secretary to the King, to rent a house on the Rue Saint-Honoré, located opposite the Hôtel d’Aligre (opposite the present-day nos. 121–125), where he died three months later, on 23 November 1758 (AN (French national archives), Minutier Central, CXIII, 398, 5 August 1758). At the Hôtel de Lisieux, on the Rue Saint-Germain l’Auxerrois, Lazare Duvaux also had stables for a horse and a shed for his two-seated carriage, a vehicle that was indispensable for travelling round as part of his métier (AN (French national archives), Minutier Central, XCIV, 290, 29 November 1758).

On 18 July 1755, Duvaux succeeded Claude Roussel (d.1755) as the king’s goldsmith and jeweller (AN (French national archives), O1 *99, f. 201. Duvaux, 1873, I, pp. LXXVI, LXXVII) and was granted the privilege of being a ‘dealer following the Court’ before 1756.

Upon his death, his widow, Françoise-Nicole Boutron, continued her husband’s business activities until 26 April 1759 (Duvaux, L., 1873, II, p. 380, note 1, and p. 390), then sold off the business at auction, from 3 December 1759 to 7 January 1760 (Annonces, affiches et avis diverse, 26 November 1759, p. 731; 29 November 1759, p. 739; 17 December 1759, p. 779 and 3 January 1760, p. 4). His son, Jean-François Duvaux, who was fifteen at the time, did not take over the shop. He was subsequently employed in the service of the Comte d’Artois as Écuyer Maître d’Hôtel and was named a gendarme in the king’s guard (AN (French national archives), Minutier Central, LXIX, 768, 8–10 February 1783).

Article by Stéphane Castelluccio (Translated by Jonathan & David Michaelson)

Thèmes d'étude
Période étudiée : 
Aire géographique étudiée : 
Secteur fondamental d'étude : 
Technique étudiée : 
Commentaire Thèmes d'étude : 

[Objets commercialisés]

Période étudiée : 
Aire géographique étudiée : 
Secteur fondamental d'étude : 
Commentaire Thèmes d'étude : 

[Objets commercialisés] bronzes dorés, pendules, meubles d'ébénisterie et de menuiserie, lustres, peintures.

Aire géographique étudiée : 
Secteur fondamental d'étude : 
Commentaire Thèmes d'étude : 

[Objets commercialisés]

Liens entre personnes
Type de lien horizontal : 
Commentaire Type de lien horizontal : 

Outre Gersaint, Boucher se fournit aussi chez les marchands-merciers Lazare Duvaux (1703-1758), Pierre Remy (1715 ou 1716-1797), Dubuisson, Rouveau et Simon-Philippe Poirier (vers 1720-1785). (Source : notice Agorha « François Boucher » rédigée par Lisa Mucciarelli)

Type de lien horizontal : 
Commentaire Type de lien horizontal : 

Duvaux compte aussi la haute aristocratie et les financiers parmi ses clients réguliers comme les ducs d'Aumont (1709-1782) et de Tallard (1684-1755), le vicomte de Fontpertuis (1669-1747), Barthélémy-Augustin Blondel d'Azincourt (1719-1794), Louis-Jean Gaignat (1697-1768), Jean de Jullienne (1686-1766), ou encore Ange-Laurent de La Live de July, marquis de Removille (1725-1779). (Source : Notice Agorha "Lazare Duvaux" rédigée par Stéphane Castellucio)


Le duc d’Aumont a en partie constitué sa collection par des achats chez les marchands-merciers parisiens spécialisés dans le commerce des objets d’art de luxe, tels Lazare Duvaux (mort en 1758). Les ventes publiques effectuées après le décès des amateurs constituent une autre source d’enrichissement de ses collections. Le duc d’Aumont y assiste rarement en personne et achète souvent par l’intermédiaire de grands marchands merciers. Ainsi, Lazare Duvaux achète pour lui dix-sept pièces (une théière, deux cornets gris truité et quatorze bleu et blanc) à la vente du duc de Tallard en 1756. (Source : notice Agorha « Louis Marie Augustin, duc d’Aumont » rédigée par Stéphane Castelluccio )

Type de lien horizontal : 
Commentaire Type de lien horizontal : 

Les seuls liens connus de Blondel de Gagny avec les grands marchand-merciers de l'époque, sont des mentions d'achats dans le livre de comptes de Lazare Duvaux (1703-1758) entre 1748 et 1756. (Source : Notice Agorha "Augustin Blondel de Gagny" rédigée par Alexandre Pradère).

Bibliographies / archives
Source
Institut national d'histoire de l'art (France)
Licence
Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)
Articles & actualités
Rédacteur
Stéphane Castelluccio