Gazette des beaux-arts (1859-2002)
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Les dates extrêmes de la Gazette des beaux-arts dépassant le cadre chronologique appliqué au Répertoire, ce dépouillement ne concerne que la période 1900-1950. De même, les informations mentionnées dans la fiche se limitent à cette période.
état de la collection : 1859-2002
PERIODICITE
1861-1916 ; 1920 - septembre 1946 ; janvier 1948 - juin 1949 : mensuelle
1917-1919 ; octobre 1946 - juillet-décembre 1949 ; juillet - décembre 1950 : trimestrielle
1947 : 6 numéros
janvier-juin 1950 : semestrielle
TIRAGE
non renseigné
PRIX du numéro
France : 10 francs (1917-1920 ; 1923-1930) - 1350 francs (janvier-juin 1950)
étranger : 1,50 dollars (octobre 1942 - décembre 1949) - 4,50 dollars (janvier-juin 1950)
PRIX de l'abonnement
France : 60 francs pour un an, 30 francs pour six mois (Paris, Seine, Seine et Oise) et 64 francs pour un an, 32 francs pour six mois (1907-1914) (100 francs pour l'édition de luxe) - 3600 francs pour un an (juillet 1949 - décembre 1950)
étranger : 68 francs pour un an et 34 francs pour six mois (1907-1914) - 4000 francs pour un an (juillet 1949 - décembre 1950)
RELAIS DE DIFFUSION
France : principaux libraires et bureaux de poste
étranger : principaux libraires et bureaux de poste
LANGUE ETRANGERE
« Un trésor de peintures inédites du XVe siècle à Grenade », par Gomez-Moreno, traduit de l'espagnol par Emile Bertaux (octobre 1908)
résumés des articles en anglais à la fin de chaque numéro (English Summaries) (février 1929 - juin 1932)
édition uniquement anglaise (octobre 1942 - juillet 1948)
édition bilingue français/anglais, avec alternance d'articles et traductions-résumés (août 1948 - 1950)
rédacteur en chef (1894-1902)
directeur (1900-1905)
NUMEROS PARUS
486 (entre 1900 et 1950)
HISTORIQUE
La Gazette des beaux-arts est fondée en janvier 1859 par Charles Blanc, historien de l’art et directeur de l’administration des beaux-arts pendant la Révolution de 1848. Également premier rédacteur en chef de la revue, il définit la Gazette comme une entreprise encyclopédique visant à la diversification des méthodes et des objets de la « critique d’art ». Dès sa création, la revue attache une grande importance à l’écriture ainsi qu’à son contenu scientifique, c’est pourquoi son fondateur s’entoure de collaborateurs précieusement choisis, qu’il distingue par « la science » et « le style » comme Prosper Mérimée, Victor Cousin ou Eugène-Emmanuel Viollet-le-Duc. Charles Blanc souhaite mettre l’œuvre au centre du travail de l’historien et accorde une place importante à l’image dans sa revue, d’abord diffusée par la gravure. Par ailleurs, l’ambition de la Gazette, sous-titrée « Courrier européen de l’art de la curiosité » jusqu’en 1907, est de favoriser une émulation européenne : elle met donc en place des réseaux de correspondants dans toute l’Europe. Lors de la célébration de son cinquantenaire en 1909, la revue affirme, sous la plume de Maurice Tourneux, être restée fidèle aux engagements pris par Charles Blanc, malgré les changements intervenus à sa direction (Charles Ephrussi et Roger Marx, puis Théodore Reinach s’y sont succédés entre 1900 et 1905).
En août 1914, la revue cesse de paraître; sa publication reprend en juin 1916, en pleine Première Guerre mondiale. Après le décès de Théodore Reinach en octobre 1928, Georges Wildenstein assume le rôle de directeur de janvier 1929 jusqu’à novembre 1963. La revue tente alors plusieurs rénovations : elle change sa couverture et propose désormais des résumés des articles en anglais. Cette tentative de s’adresser aux lecteurs anglophones et étrangers continuera sous diverses formes jusqu’en 2002. En 1936, la Gazette renforce son équipe de rédaction et accroît son comité de patronage, incluant de nombreuses personnalités européennes et américaines, mais aussi des professionnels ou encore des amateurs d’art et de lettres.
La parution de la Gazette des beaux-arts est à nouveau interrompue par la Seconde Guerre mondiale entre juillet 1939 et septembre 1942. La rédaction émigre à New York, d’où elle reprend la publication de la revue. Les articles sont publiés entièrement en anglais jusqu’en 1947, puis partiellement, avec une traduction française en fin de numéro, jusqu’en 1951. Malgré son retour à Paris en janvier 1943, la rédaction garde son siège newyorkais jusqu’en 1975, parallèlement à des bureaux londoniens entre 1948 et 1963. Elle conserve une place majeure dans le panorama des revues d’histoire de l’art jusqu’à sa disparition en 2002.
ACTIVITES COMPLEMENTAIRES
Une exposition :
- les fauves (décembre 1934)
12 rue Godot-de-Mauroi (1896-1901)
8 rue Favart (1902-1906)
19 rue des Saints-Pères (1907-1908 ; juillet 1909 - 1919)