Michel, André

Claude Cochin et André Michel sont amis. Dans « La guerre aux monuments. Senlis, Soissons, Arras ». Conférence prononcée le 26 février 1915 à la Société des Conférences par M. André Michel, il cite une lettre reçue par M. L'abbé G. Landais, curé de la cathédrale de Soissons : « Monsieur, Votre éminent ami, M. Claude Cochin, lieutenant à l'état-major de la ..e division, que j'ai eu l'avantage de rencontrer plusieurs fois à Soissons, me prie de vous donner quelques renseignements sur le bombardement de la cathédrale de Soissons, mon église. ». Claude Cochin a communiqué pour cette conférence deux clichés de la cathédrale de Soissons après bombardement) (source : Michel, André. « La guerre aux monuments. Senlis, Soissons, Arras ». La Revue hebdomadaire. n° 12, 20 mars 1915, p. 312-313).

André Michel est le professeur puis le directeur de thèse de Jean Laran à l'École du Louvre. (source : Bulletin des Musées de France. 1908, p. 32) « Un autre élève de l'École du Louvre, M. Jean Laran, a consacré à la construction, la sculpture et l'histoire d'une église romane du Tarn, Saint-Pierre-de-Burlats, et aux maisons du bord de l'Agout qui faisaient partie de son monastère, une excellente notice - et je souhaite que nous ayons un jour les modestes crédits nécessaires et les moyens - ou qu'un éditeur intelligent et actif nous mettre à même - de créer une Bibliothèque de l'École du Louvre qui assurerait la publication régulière des travaux des élèves et aussi ceux des professeurs ! ». (source : Michel, André. « Causerie artistique : Les médailleurs français ». Journal des débats politiques et littéraires. 11 avril 1905, p. 1). « Aucune étude à ce point de vue, pour le douzième siècle, n'est plus curieuse et plus originale que les recherches sur les proportions dans la statuaire française du douzième siècle, de M. Jean Laran. Ce travail, qui a paru dans la Revue archéologique, et dont un tirage à part vient d'être distribué fut d'abord présenté comme thèse et valut à son auteur, aujourd'hui attaché au cabinet des estampes de la Bibliothèque nationale, le titre d'élève diplômé de l'École du Louvre... Il aurait été publié beaucoup plus tôt, si l'on pouvait trouver, dans le budget de la France, quelques centaines de francs chaque année pour une bibliothèque de l'École du Louvre. Par un savant système de mensurations méthodiques, d'après les moulages du Trocadéro, M. Laran est arrivé à constituer des tableaux comparatifs, du plus grand et instructif intérêt, des proportions dans les différentes écoles et les principaux ateliers du XIIe siècle. On a beaucoup discuté sur la légitimité et l'utilité des mensurations au point de vue des études archéologiques et esthétiques ; il me semble que le travail de M. Laran, dont la prudence égale la sincérité scientifique, apporte un solide argument aux partisans de la méthode. » (source : Michel, André. « Causerie artistique ». Journal des débats politiques et littéraires. 8 mars 1910, p. 1) « Un ancien élève de l'école du Louvre, M. Jean Laran, dans une thèse remarquable, publiée depuis par la Revue archéologique [...] a essayé de déterminer, en prenant comme unité la largeur du visage, ce qu'on pourrait appeler le canon des principaux ateliers du Languedoc, d'Auvergne, de Bourgogne, d'Île de France. » (source : Michel, André. « Causerie artistique : L'Architecture religieuse en France à l'époque romane (troisième et dernier article) ». Journal des débats politiques et littéraires. 10 septembre 1912, p. 1).

Jean Laran et André Michel cosignent une monographie sur Puvis de Chavannes publiée en 1911 dans la collection L'Art de notre temps dirigée par Jean Laran. Laran, Jean et Michel, André. Puvis de Chavannes : 48 planches hors texte accompagnées de notices rédigées par J. Laran et précédées d'une étude biographique et critique par André Michel. Paris : Librairie centrale des beaux-arts, 1911.

André Michel et Jean Laran présentent Henry Tournier à la Société de l'Histoire de l'Art Français lors de la séance du 3 décembre 1909. (source : BSHAF, 1910, p. 223).

André Michel et Jean Laran présentent Henry Tournier à la Société de l'Histoire de l'Art Français lors de la séance du 3 décembre 1909. (source : BSHAF, 1910, p. 223).

André Michel emploie Conrad de Mandach dans le cadre de son Histoire de l’art depuis les premiers temps chrétiens jusqu’à nos jours.

Gaston Brière suit les cours d'André Michel à l’École du Louvre.

« Le professeur [Louis Courajod] meurt en 1897, et c’est avec André Michel, son successeur, que Gaston passe son dernier examen ». (source : INHA, BCMN, MS 498 (9,1), p. 26)

Louis Hautecoeur et André Michel entretiennent une correspondance. (source : Bibliothèque de l'Institut de France, Papiers Louis Hautecoeur, correspondance générale, Ms. 6989).