Pératé, André

(intérimaire)

Nolhac présente Pératé au Comité France-Amérique (1919) ; il est aussi son parrain pour la promotion comme Chevalier puis Officier de la Légion d’honneur (source : AN, 19800035/562/64024)

« Mais cette science et ce métier, aussi bien dans les bustes, expressions aiguës d’une nature et d’une âme, que dans les grandes figures monumentales, sont conduits et disciplinés, suivant le mot récent de notre ami André Pératé, “par l’intelligence, le don le plus rare du sculpteur, qui rayonne aux œuvres de Bourdelle”. »

Source : Vitry, Paul. « Antoine Bourdelle ». Art et décoration. n° 223, juillet 1920, p. 176.

Source : Institut, Ms 7525

André Pératé lui consacre des vers à sa mort :

« Tant de misères morales, entrevues au seuil de la vie, inclinaient ce cœur délicat à n’y pas souhaiter une longue route ; et ceux qui l’aimèrent le retrouvent en de beaux vers que M. André Pératé à consacrés à sa mémoire : O noble et triste enfant qui ne peux plus m’entendre, / La balle qui perça ton grand cœur généreux / Répondit à l’appel de tes yeux douloureux ; / La mort en te frappant fut indulgente et tendre… »

Source : Nolhac, Pierre de. « Henry du Roure ». Le Gaulois. 3 juin 1915, p. 3.

Source : BINHA, Autographes 144,1,519

« Je me rappelle avoir feuilleté, chez mon cher ami André Pératé, les carnets de voyages qu’il [Maurice Denis] rapporta de ses pèlerinages ombriens pendant les années où il méditait l’œuvre que les Beltrand viennent d’éditer. »

(source : André, Michel. « Promenades aux Salons ». Journal des débats politiques et littéraires. 24 avril 1914, p. 1-2)

Il participe à son Histoire de l’art : « c’est sous la discipline et la tradition des ateliers païens, l’apparition du premier art chrétien, art funéraire et symbolique, dont M. André Pératé a bien voulu se charger de suivre et de mettre en évidence les transformations successives. Après l’édit de Milan, l’Église gémissante sort de terre : il lui faut des temples au grand jour où pourront s’assembler les fidèles ; les basiliques latines s’élèvent : M. C. Enlart en a résumé en un chapitre les origines, les principes et les rapides développements, tandis que M. Pératé suivant, dans les mosaïques et peintures dont elles se revêtent, l’élargissement des thèmes constitutifs de l’iconographie chrétienne. »

(source : Michel, André. « Causerie artistique : À propos d’une histoire de l’art ». Journal des débats politiques et littéraires. 7 mars 1905, p. 1)

Ils réaménagent ensemble salles de Versailles :

« L’arrangement de ces quatre salles fait le plus grand honneur à MM. André Pératé et J.-J. Marquet de Vasselot. Les tableaux bien encadrés, placés sur des tentures d’étoffe, y sont maintenant exposés dans les conditions les plus favorables. Groupés avec méthode, pourvus enfin de désignations authentiques et sérieuses, ils offrent au visiteur un attrait tout nouveau et l’on peut juger de l’intérêt que présentera le musée de Versailles lorsque M. de Nolhac aura pu mener à bonne fin son œuvre de réorganisation. »

Source : M. D. « Les nouvelles salles du musée de Versailles ». Journal des débats politiques et littéraires. 21 mars 1900, p. 3.

Ils travaillent ensemble (source : Pératé, André. Le Cantique du soleil de st François d’Assise suivi du Cantique des trois enfants dans la fournaise : textes italien et latin avec la trad. française de A. Péraré et des bois de Marchand. Paris : À l’Art catholique, 1918.)

Il assiste à ses obsèques (source : Le Gaulois. 12 décembre 1915, p. 3)

Il épouse sa soeur Marguerite.

Pératé est son élève :

« Mais, si l’on trouve dans cet exposé consciencieux toute la substance de l’enseignement de Courajod, on y chercherait en vain Courajod lui-même, “cette voix chaude et violente, ces exclamations d’amour et de haine, cette parole généreuse”, dont M. André Pératé disait si bien, récemment, qu’aucun de ceux qui les entendirent ne saurait les oublier. […] Et peut-être a-t-il brisé plus de vitre qu’il n’était indispensable. Mais, – André Pératé l’écrivait excellemment, au travers des vitres brisées, ce puissant héraut des revendications nationales jetait la semence qui allait bientôt lever au champ de l’histoire de l’art. »

Source : Michel, André. « Causerie artistique : Les leçons de Louis Courajod. --- Livres nouveaux ». Journal des débats politiques et littéraires. 12 décembre 1899, p. 1.

Source : Institut, Ms 7162, f. 98-106

Source : Péraré, André. Sienne : eaux-fortes et dessins de P.-A. Bouroux. Paris : E. de Boccard, 1918.

Témoin de mariage (source : AP, V4E 7429, acte n° 1116)

Source : [s. n.]. Petites fleurs de saint François d’Assise : traduites de l’italien par André Pératé : illustrées par Maurice Denis. Paris : Jacques Beltrand, 1913, p. I-VI.