Lefrançois-Pillion, Louise
(source : AD Eure, 8 Mi 4609, 1871, acte n° 75)
A un frère jumeau nommé Louis François Paul Pillion.
Mère : Rouhette de Monforand, Louise-Anne (sans profession)
Père : Pillion, Barthélémy-Jean-Baptiste-Félix-Paul (vérificateur de l’enregistrement des domaines aux Andelys)
Conjoint : Lefrançois, Alfred Fernand (Dieppe, 17/10/1868), avocat à la Cour d’appel d’Amiens (source : AP, 16M 188, acte n° 251 ; La Libre Parole, 17 février 1913, p. 3), mariage à Paris 16e le 27/02/1913 ; contrat devant Me Fournier, notaire à Amiens, le 17 février 1913 (source : AP, 16M 188, acte n°251 ; La Libre Parole, 17 février 1913, p. 3)
« Mme René Pillion ; M. et Mme Roger Ferrand et leurs filles ; M. l’abbé Maurice Pillion, doyen de Gamaches ; Mlle Thérèse Pillion ; Mme Magdeleine Pillion, en religion Sœur Sainte Élisabeth, de l’Ordre des Dominicaines garde-malade des Pauvres ; M. et Mme Guy Pilion et leurs enfants ; Mme Monique Pillion, de l’Ordre des Dames du Cénacle ; le R. P. Michel-André Pillion, de l’Ordre des Frères Prêcheurs ; M. et Mme Florin et leurs fils ; ses belles-sœurs, neveux, nièces, cousins, cousines, et toute la famille, ont la douleur de faire part du retour Dieu de Mme Fernand Lefrançois-Pillion, Chevalier de la Légion d’Honneur, décédée le 14 août 1959, 6, rue Flamand, dans sa 89e année.
La cérémonie religieuse (Messe de Communion) sera célébrée le lundi 17 août, à 11h, en l’église Saint-Honoré, à Amiens, où l’on se réunira. Elle sera suivie de l’inhumation à Crèvecoeur-le-Grand (Oise). Suivant la volonté de la défunte, ni fleurs, ni couronnes. Cet avis tient lieu de faire-part. »
(source : « Nécrologie ». Le Courrier picard. 15 août 1959)
place Notre-Dame
(source : AD Eure, 8 Mi 4609, 1871, acte n° 75)
21 rue Faraday
« Pour connaître le programme et les conditions du cours, on peut s’adresser à Mlle Louise Pillion (21 rue Faraday). » (source : Le Journal des débats, 20 novembre 1904, p. 2)
5 rue Fresnel
« Les renseignements sont fournis et les adhésions reçues Mlle Pillion, 5, rue Fresnel. » (source : Le Journal des débats, 14 novembre 1906, p. 2)
Auteure de nombreux ouvrages et articles sur l’art du Moyen Âge.
Contribution à plusieurs publications sous le pseudonyme « F. du Beigle » (parfois « François du Beigle » ou « Françoise du Beigle »).
Voir par exemple :
Du Beigle, François. « L’âne au pilier d’Argentan (légende) ». Croix des Ardennes. avant 1900.
Du Beigle, François. « Poésies de jeunesse ». Croix des Ardennes. avant 1900.
Du Beigle, François. « Flers vu par un passant ». Bagnoles Thermal. 6 septembre 1896, [p. 3].
Du Beigle, François. « Légende de l’Abbaye de Flers ». Bagnoles Thermal. 13 septembre 1896, [p. 2-3].
Du Beigle, Françoise. « Âme d’apôtre et cœur de femme : Mlle Claire ». Le Féminisme Chrétien et L'Écho littéraire de France. 20 juin 1899, p. 449-456.
Du Beigle, F. « Par les fleurs ». Féminisme Chrétien et L'Écho littéraire de France. juillet 1901, n° 7, p. 213-222 ; août 1901, n° 8, p. 240-249 ; septembre 1901, n° 9, p. 282-288 ; octobre 1901, n° 10, p. 308-313 ; novembre 1901, n° 11, p. 346-351 ; décembre 1901, n° 13, p. 372-378 ; janvier 1902, n°1, p. 12-16 ; mars 1902, n°3, p. 75-80 ; avril-mai 1902, n°4, p. 102-108 ; juin-juillet 1902, n°5-6, p. 138-143 ; août 1902, n°7, p. 171-176 ; octobre 1902, n°9-10, p. 233-238 ; novembre-décembre 1902, n°11-12, p. 264-272.
Du Beigle, François. Articles dans le Journal de Rouen. 1935-1942.
Du Beigle, François. Articles dans le Journal d’Amiens. 1935-1944.
Du Beigle, François. Articles dans Le Dimanche. 1946-.
« Mlle Louise Pillion qui, comme nous l'avons rapporté, il y a quelques jours, a obtenu le diplôme de l'école du Louvre, après une thèse brillamment soutenue, ouvrira, à partir du 9 décembre, un cours d'histoire de l'art pour les jeunes filles. Ce cours aura pour sujet l'histoire de l'art français et des principales influences qui ont concouru à sa formation. Il comprendra vingt leçons dont la plupart – ce sera l'originalité de ce nouvel enseignement – seront données dans les musées du Trocadéro, de Cluny et du Louvre, c'est-à-dire devant les œuvres mêmes. Ces leçons-promenades seront conduites dans un ordre logique et toujours précédées de considérations théoriques et historiques. »
(source : Le Journal des débats. 20 novembre 1904 ; 28 novembre 1912)
Formation :
Élève de l’École du Louvre ; thèse soutenue le 4 novembre 1904, sous la direction du professeur André Michel : Les portails de la Calende et des Libraires à la cathédrale de Rouen (source : « École du Louvre. Récapitulation des thèses soutenues depuis 1888 jusqu’à 1907 ». Bulletin des musées de France. 1908, p. 32)
Langue maîtrisée :
anglais (source : Newman, John Henry. Le Roman de la conversion de Newman. Traduit de l'anglais par Louise Lefrançois-Pillion. Paris : Éditions du Vieux-Colombier, 1949).
Opinions et actes politiques :
Proche de l’extrême-droite française ? Son mariage est annoncé dans le journal d’extrême-droite La Libre Parole (source : La Libre Parole, 17 février 1913, p. 3).
Prix et distinctions :
Quatrième médaille au concours des antiquités de l’Institut pour Portraits latéraux de la cathédrale de Rouen (1908) (source : La Gazette. 21 juin 1908).
Prix Charles Blanc pour Les Sculpteurs français du XIIIe siècle (1913) (source : La France, 13 juin 1913).
Prix Charles Blanc pour Les sculpteurs de Reims (1929) (source : http://www.academie-francaise.fr/louise-lefrancois-pillion).
Prix Montyon pour Les Sculptures du XIIe siècle (1932) (source : http://www.academie-francaise.fr/louise-lefrancois-pillion).
Prix Bordin pour Les Sculpteurs français du XXe siècle (1933) (source : Le Temps, 29 mai 1933).
Prix Alice-Louis Barthou (1944) (source : http://www.academie-francaise.fr/louise-lefrancois-pillion).
Prix Amic pour Abbayes et Cathédrales (1957) (source : http://www.academie-francaise.fr/louise-lefrancois-pillion).
Croix de chevalier de la Légion d’honneur (1958) (source : La Croix de Picardie, 6 juillet 1958 ; Le Courrier picard, 28 juin 1958).
Voyages connus :
Italie (1906).
Théophile Homolle est le président du jury de thèse de Louise Pillion. (source : Le Journal des débats, 6 novembre 1904).
Marcel Aubert recense de nombreux ouvrages de Louise Pillion. (source : bibliographie sur Louise Pillion, AGORHA, notice n° 002120123).
Louise Pillion cite et soutient les travaux de Maud Cruttwell. « Il me semble que la figure du noble artiste gagnerait beaucoup, non pas seulement en netteté, mais en vraisemblance, si, comme miss Cruttwell, je crois, le propose, on admettait, vers la fin de sa vie, une collaboration active et sensible d'Andrea ». (source : Pillion, Louise. « La sculpture italienne du XVe siècle d'après un ouvrage récent ». La Revue de l'art ancien et moderne. n° 142, 10 janvier 1909, p. 330-331).
(source : CTHS. La France savante. http://cths.fr/an/savant.php?id=2379).
(source : CTHS. La France savante. 1843 indiqué par erreur. http://cths.fr/an/savant.php?id=2379).
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