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Tressan, Georges de

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Publiée
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pdabrig2
Dernière modification
07/03/2024 17:45 (il y a environ 1 mois)
Type de personne
Type de personne : 
Noms
Nom : 
Tressan
Prénom : 
Georges de
Titre : 
Comte, puis marquis
Sexe : 
Nationalité : 
Commentaire Noms : 

Comte jusqu'en 1910 puis ensuite marquis

Nom : 
La Vergne de Tressan
Prénom : 
Georges-Antoine-François-Ludovic de
Qualificatif : 
Nom : 
Tei-san 亭山
Naissance et mort
Date de naissance : 
3 mai 1877
Lieu de naissance : 
Date de mort : 
4 octobre 1914
Lieu de mort : 
Adresses
Type d'adresse : 
Date de l'adresse : 
1912 - 1914
Adresse : 

80 rue Saint-Hélier

Code postal : 
35000
Ville : 
Type d'adresse : 
Date de l'adresse : 
1909 - 1912
Adresse : 

3 rue de Pérignon

Code postal : 
75015
Ville : 
Professions / activités
Type de profession / activité : 
Date d'activité : 
1897 - 1914
Type de profession / activité : 
Biographie
Commentaire biographique : 

Georges de Tressan était connu des amateurs d’art japonais comme historien d’art et collectionneur de gardes de sabre (tsuba). Toutefois, il ne vécut pas dans le milieu de l’art. En 1907 l’État japonais lui décerna le 5ème ordre impérial du Soleil Levant en reconnaissance de son aide au Prince Morimasa Nashimoto, cousin de l’Empereur Meiji (Mutsuhito) durant la mission militaire de ce dernier en France. Au moment de sa disparition au champ d’honneur en octobre 1914, Tressan était capitaine du 41ème régiment d’Infanterie. Tout en suivant la tradition familiale, comme aristocrate et officier, il se documenta et établit un réseau d’informateurs par-delà les frontières. Ses recherches furent menées afin de préciser et compléter l’histoire des arts nippons déjà présentés partiellement en France.  

C’est à l’Exposition universelle de Paris en 1900 que le jeune Tressan découvrit les arts japonais. Dès lors, il fit connaissance de plusieurs collectionneurs européens qui échangeaient des renseignements par correspondance. Parmi eux, on trouve Justus Brinckmann (1843-1915), directeur du Museum für Kunst und Gewerbe de Hambourg et Cecil Harcourt-Smith (1859-1944), directeur du Victoria and Albert Museum. Par ailleurs, un collectionneur allemand, Oskar Münsterberg (1865-1920), adressa ses remerciements à Tressan dans un de ses ouvrages où plusieurs gardes de sabre de la collection de son ami français étaient présentées. Dans l’annuaire du Bulletin de la Société franco-japonaise de Paris, le nom de Tressan apparaît pour la première fois en juin 1906 (numéro 4). En 1913, Tressan eut l’occasion de solliciter des renseignements sur les tsuba et les ouvrages de référence à un des membres de la Tôken-kai刀剣会, la Société des sabres basée à Tôkyô, Kyûsaku Akiyama 秋山久作 (1843-1936). Ce dernier était reconnu comme une autorité incontestée dans le milieu de l’expertise des sabres et des montures. Tressan lui-même adhéra à la Tôken-kai en 1913.

Il est à noter que la correspondance avec Henri L[ouis]. Joly (1876-1920) stimula le travail de Tressan. Grand collectionneur et expert des accessoires de sabre japonais, membre de la Société franco-japonaise de Paris et la Japan Society de Londres, Joly rédigea plusieurs catalogues des éditions de luxe concernant des collections de montures de sabre dans la capitale anglaise. Dans leurs lettres et articles, ils discutaient de la lecture des signatures de peintres japonais et l’authenticité de certains tsuba tout en commentant les références utilisées par chacun.

Nommé sous-lieutenant en octobre 1900, puis lieutenant, il vit à Rouen de l’automne 1902 à l’été 1906. En août 1904, il se marie avec Noël Fanny Eléonore Morillot (1882-1963). Malgré son éloignement de Paris, Tressan publia plusieurs articles dans la revue Mercure de France et en automne 1905, son premier ouvrage Notes sur l’art japonais, la peinture et la gravure, et presque six mois après ses Notes sur l’art japonais, la sculpture et la ciselure à la Société du Mercure de France sous le pseudonyme de « TEI-SAN ». Il nous reste des lettres du directeur de la maison d’édition et de la revue du Mercure de France, Alfred Valette (1858-1935), adressées à Tressan qui éclairent la réalisation de ces deux volumes. Juste après l’achèvement du second volume des Notes sur l’art japonais, Tressan fut muté à Eu, puis au bout d’un an, à Rouen. Après avoir été chargé de l’instruction du Peloton des Dispensés, avec le grade de lieutenant stagiaire de l’Ecole de Guerre, il fut muté à Paris (15ème arrt.) en 1909, et y vécut jusqu’à l’été 1912. En juin 1913, il devint capitaine breveté d’Etat-major du 10ème Corps d’armée basé à Rennes.

A la différence de la plupart des japonisants de la génération précédente, Tressan savait lire la langue des haïku. Il l’apprit en autodidacte, certainement par nécessité, car sur les tableaux et les objets d’art japonais ou encore leur étui, se lisent les titres, les signatures, les sceaux ou les paraphes des créateurs. Afin d’expertiser une œuvre, il faut comprendre ces informations. Pour maîtriser le japonais ancien, Tressan se servit des manuels de Léon de Rosny (1837-1914), premier professeur de japonais à l’École spéciale impériale des Langues orientales.

L’exhaustivité et l’historicité sont caractéristiques des écrits de Tressan. Postérieurement à ses Notes sur l’art japonais, nous classerons ses textes en trois thèmes : histoire de la peinture et de l’art bouddhique anciens ; encyclopédie relative à l’ukiyoe ; classification des gardes de sabre. Lorsqu’il décrivit l’évolution de la peinture, il se basait sur des références sûres,à commencer par la revue japonaise Kokka 國華, lancée en 1889 dans le but de revaloriser les œuvres d’art ancien délaissées après la restauration de Meiji (1868). Les chromo-xylographies et les photogravures de haute qualité, ainsi que les articles de spécialistes que contient cette revue constituent pour lui une source vivifiante. En ce qui concerne les sources visuelles, il se servit également de la série Selected relics of Japanese Art (titre japonais, Shimbi taikan 真美大観), dont 20 volumes furent successivement publiés à partir de 1899 dans un format plus grand que celui de Kokka. Chaque page est suivie d’une légende détaillée et bilingue (anglaise et japonaise). En se fondant sur ces luxueuses séries Tressan rédigea deux longs articles dans la Revue de l’art ancien et moderne. D’abord dans « La Naissance de la peinture laïque japonaise et son évolution du VIe au XIVe siècles », l’auteur consacre une grande partie de son texte à une analyse de l’histoire du genre yamatoe. Ensuite dans « La Renaissance de la peinture japonaise sous l’influence de l’école chinoise du Nord ; du milieu du XIVe siècle à la chute des Ashikaga (1573) », il met en avant les tableaux réalisés sous l’influence de la peinture des dynasties Song du Nord (960-1127), Song du Sud (1127-1279) et Yuan (1279-1368). Il s’agit d’une courte période pendant l’époque Muromachi (1336-1573) où deux des shoguns Ashikaga, commandèrent à des peintres des kakemono et des paravents pour décorer leurs édifices.

En 1912, Tressan publia dans une revue d’information générale, la Revue des Deux mondes, l’histoire de la peinture du VIème au XIVème siècles. Cette même année, il se mit à contribuer en tant que mitarbeiter (collaborateur) à la revue berlinoise Ostasiatische Zeitschrift créée par Otto Kümmel (1874-1952) et William Cohn (1880-1961). En 1913, il édita et écrivit un numéro spécial de la revue L’Art et les artistes : La peinture en Orient et en Extrême-Orient avec 100 illustrations hors texte et dans le texte ainsi que 4 planches en couleur.

En octobre 1912, Emile Guimet (1836-1918), fondateur du Musée Guimet et vice-président de la Société franco-japonaise de Paris, demanda à son jeune ami de parler dans le cadre de la conférence dominicale sur les influences étrangères dans l’histoire de l’art japonais. Pour préparer les diapositives dont il se servit pour sa conférence, Tressan demanda l’autorisation de reproduire des photographies prises par les archéologues Edouard Chavannes (1865-1918) et Paul Pelliot (1878-1945), dont l’une représentant une statuette de bronze du Buddha du Musée Cernuschi, au conservateur adjoint du Musée Guimet, Joseph Hackin (1886-1941). La conférence fut donnée le 2 mars 1913 devant des spécialistes, des amateurs et des membres de sa famille.

Alors qu’il contribuait à faire découvrir la peinture ancienne, à partir de 1913, Tressan s’efforça aussi d’approfondir l’étude de l’ukiyoe. Ses études sur l’histoire globale du genre trouvèrent leur aboutissement dans l’ébauche d’un « Dictionnaire des peintres d’ukiyoye et de maîtres de la gravure du Japon » paru dans le Bulletin de la Société franco-japonaise de Paris. Une longue préface est consacrée à un ensemble d’informations nécessaires pour connaître l’histoire d’une œuvre, telles que les ères impériales, les noms différents attribués à un artiste unique, ou encore les signatures, sceaux et paraphes. La partie dictionnaire commence par l’entrée Anchi安知 et se termine, inachevé, par Bokutei 牧亭. 

En tant qu’expert des montures de sabre japonaises, Tressan réalisa deux expositions au Musée des Arts décoratifs en 1910 et 1911 (Cf. Commentaire annexe pour la reproduction des catalogues des expositions Estampes japonaises, exposées au Musée des Arts Décoratifs de Paris 1909-1914). Il rédigea la notice du catalogue d’exposition et un article de présentation pour la revue Art et décoration.

Enfin, en juin et juillet 1914, Tressan synthétisa ses travaux pour un ouvrage qui aurait dû s’intituler La ciselure japonaise : le décor des gardes de sabre. L’ouvrage de Tressan devait contenir 349 pages en trois parties, ainsi que 80 illustrations. D’après des lettres datées du 8 et du 16 juillet 1914 (archives privées de la famille), le manuscrit et les illustrations ont bien été expédiés aux éditions Van Oest. Le tout aurait dû paraître en hiver, néanmoins, avec la guerre et la disparition de l’auteur, ce projet resta en suspens.

Avant l’achèvement de son manuscrit, il trouva un livre japonais récent, le Hompô sôken kinkô ryakushi本邦装剣金工略誌 [Notes abrégées sur les artisans métallurgistes et fabricants de garnitures de sabre de notre pays] de Tsunashirô Wada和田維四郎 (1856-1920)  qui lui permit de résoudre des questions liées à l’authenticité de certaines pièces. Il rédigea un long commentaire sur cet ouvrage en japonais pour le Bulletin de la Société franco-japonaise de Paris et l’Ostasiatische Zeitschrift, dont une traduction anglaise devait paraître 82 ans plus tard dans une revue californienne publiée par le Northern California Japanese Sword Club.

Le 4 août 1914, juste après la déclaration de Guerre, Tressan quitta Rennes pour le front. En menant sa campagnie à l’attaque, il fut tombé et aurait dû être recueilli dans une ambulance allemande. D’après un article du  Journal Officiel (24 octobre 1914), il « a repoussé toutes les attaques ennemies pendant 4 jours et 4 nuits et n’a pas perdu un point de ses positions ». Les revues  Ostasiatische Zeitschrift (janvier-mars 1915) ainsi que  Bulletin de la Société franco-japonaise de Paris (janvier-septembre 1916) annoncèrent sa disparition avec une douloureuse sympathie.

Article rédigé par Asuka Minami

Commentaire biographique : 

Georges de Tressan was known amongst Japanese art enthusiasts as an art historian and collector of sabre guards (tsuba). However, he did not move in artistic circles. In 1907, the Japanese State conferred on him the Fifth Imperial Order of the Rising Sun in recognition of his assistance to Prince Morimasa Nashimoto, the cousin of the Emperor Meiji (personal name Mutsuhito), during the latter’s military service in France. When he died on the field of honour in October 1914, Tressan was captain of the forty-first Infantry Regiment. Following the family tradition, as an aristocrat and officer, he gathered information and established a cross-border network of informants. He conducted research in order to elucidate and complete the history of the Japanese arts that were to some extent already being collected in France.  

It was in the 1900 Exposition Universelle that the young Tressan discovered the Japanese arts. Henceforth, he became acquainted with several European collectors who exchanged information by correspondence. Amongst them were Justus Brinckmann (1843-1915), Director of the Museum für Kunst und Gewerbe in Hamburg, and Cecil Harcourt-Smith (1859-1944), Director of the Victoria and Albert Museum. Furthermore, a German collector, Oskar Münsterberg (1865–1920), expressed his appreciation to Tressan in one of his books, in which several sabre guards from the collection of his French friend were presented. In the yearbook of the Bulletin de la Société franco-japonaise de Paris, Tressan appears for the first time in June 1906 (Issue 4). In 1913, Tressan had an opportunity to request information about tsubas and the reference works from Kyusaku Akiyama 秋山久作 (1843-1936), one of the members of the Token Kai刀剣会, a sword society based in Tokyo. The latter was recognised as an undisputed authority on swords and their fittings. Tressan himself was a member of the Token Kai in 1913.

It is important to note that the correspondence with Henri L[ouis]. Joly (1876-1920) stimulated Tressan’s work. A major collector of and expert in Japanese sword accessories, and a member of the Franco-Japanese Society in Paris and the Japan Society in London, Joly produced several special catalogues of the collections of sword fittings in the English capital. In their letters and articles, they exchanged views on the interpretation of Japanese painters’ signatures and the authenticity of certain tsubas, while commenting on each other’s references.

Appointed second lieutenant in 1900, then lieutenant, he lived in Rouen from the autumn of 1902 to the summer of 1906. In August 1904, he married Noël Fanny Eléonore Morillot (1882–1963). Despite the fact that he was living some distance away from Paris, Tressan published several articles in the review Mercure de France, and, in autumn 1905, his first work Notes sur l’art japonais, la peinture et la gravure, and almost six months later his Notes sur l’art japonais, la sculpture et la ciselure at the Société du Mercure de France under the pseudonym of ‘TEI-SAN’. There are letters from the director of the publishing house and the review Mercure de France, Alfred Valette (1858–1935), which were sent to Tressan and which provide insight on the publication of the two books. Shortly after the completion of the second volume of the Notes sur l’art japonais, Tressan was posted to Eu, and a year later, to Rouen. After being a training instructor in the Peloton des Dispensés, holding the rank of trainee lieutenant obtained at the Ecole de Guerre, he was posted to Paris (15th arrondissement) in 1909, and lived there until the summer of 1912. In June 1913, he became captain of the 10th Army Corps based in Rennes.

Unlike most of the japonisants (connoisseurs of Japanese art) of the previous generation, Tressan was able to read the language in haikus (Japanese poems of seventeen syllables). He taught himself to do so, undoubtedly out of necessity, because there were titles, signatures, stamps, and authors’ initials inscribed on the paintings, the Japanese objets d’art, and their cases. An understanding of this information is required to assess a work. Tressan used textbooks written by Léon de Rosny (1837–1914), the first professor of Japanese at the École Spéciale Impériale des Langues Orientales, in order to become proficient in ancient Japanese language.

The comprehensiveness and historicity are characteristic of Tressan’s writings. The texts written after his Notes sur l’art japonais can be classified into three themes: the history of ancient painting and Buddhist art; an encyclopaedia of ukiyo-e (Japanese: ‘pictures of the floating world’), or Japanese woodblock prints; and a classification of sabre guards. When he described the development of painting, he used reliable sources, starting with the Japanese journal of art history Kokka 國華, launched in 1889 with the aim of promoting appreciation of ancient works of art, abandoned after the Meiji Restoration (1868). The high-quality chromo-woodcuts and photogravures, as well as the articles by specialists in the journal were a stimulating source of information. With regards to his visual sources, he also used the series Selected Relics of Japanese Art (Japanese title: Shimbi taikan 真美大観), of which 20 volumes were successively published as of 1899 in a format larger than that of Kokka. Each page is followed by a comprehensive bilingual (English and Japanese) caption. Using this deluxe twenty-volume series as a source of information, Tressan wrote two long articles in the Revue de l’art ancien et moderne. Firstly, in ‘La Naissance de la peinture laïque japonaise and son évolution du VIe au XIVe siècles’, the author devoted a large part of his article to an analysis of the history of the Yamato-e genre. Then, in ‘La Renaissance de la peinture japonaise sous l’influence de l’école chinoise du Nord ; du milieu du XIVe siècle à la chute des Ashikaga (1573)’, he highlighted the paintings produced under the influence of the paintings from the Northern Song (960–1127), Southern Song (1127–1279), and Yuan (1279–1368) dynasties. The article covers a short period¾the Muromachi period (1336–1573)¾, during which two of the Ashikaga shoguns commissioned painters to produce kakemonos and screens to decorate their edifices.

In 1912, Tressan published a history of painting from the sixth to the fourteenth century in a general information journal, the Revue des Deux mondes. In the same year, he began contributing as a mitarbeiter (collaborator) to the Berlin journal Ostasiatische Zeitschrift, founded by Otto Kümmel (1874–1952) and William Cohn (1880–1961). In 1913, he wrote and edited a special issue of the journal L’Art et les artistes: La peinture en Orient et en Extrême-Orient with 100 illustrations outside the text and in the text, as well as four colour plates.

In October 1912, Emile Guimet (1836–1918), founder of the Musée Guimet and Vice-President of the Société Franco-Japonaise de Paris, asked his young friend to give a lecture about the foreign influences in the history of Japanese art at the Sunday conference. To prepare the slides  he used for his lecture, Tressan requested permission from the assistant curator of the Musée Guimet, Joseph Hackin (1886–1941), to reproduce photographs taken by the archaeologists Edouard Chavannes (1865–1918) and Paul Pelliot (1878–1945), including a photograph of a bronze statuette of the Buddha in the Musée Cernuschi. Tressan delivered the lecture on 2 March 1913 before an audience of specialists, enthusiasts, and members of his family.

While he contributed to introducing a wider audience to ancient painting, as of 1913, Tressan also strove to broaden his knowledge of the ukiyo-e genre. His study of the global history of the genre culminated in the drafting of a ‘Dictionnaire des peintres d’ukiyoye et de maîtres de la gravure du Japon’, which was published in the Bulletin de la Société franco-japonaise de Paris. A long preface was devoted to all the information required to understand the history of a work, such as the imperial periods, the various names attributed to a single artist, and the signatures, stamps, and initials. The dictionary section begins with the entry Anchi安知 and ends, incomplete, with Bokutei牧亭. 

As an expert on Japanese sabre fittings, Tressan held two exhibitions at the Musée des Arts Décoratifs in 1910 and 1911. He wrote the exhibition catalogue entry and an introductory article for the journal Art et décoration.

Lastly, in June and July 1914, Tressan wrote an overview of his work for a book that should have been entitled La ciselure japonaise: le décor des gardes de sabre. Tressan’s book would have comprised 349 pages in three parts, as well as eighty illustrations. According to letters dating from 8 and 16 July 1914 (the family’s private archives), the manuscript and the illustrations were sent to Éditions Van Oest. The work should have been published in the winter; however, because of the war and the author’s death, the project was shelved.

Before the completion of his manuscript, he found a recent Japanese book, le Hompō sōken kinkō ryakushi 本邦装剣金工略誌 (A Brief History of Japanese Sword Fittings Artisans) by Tsunashirō Wada和田維四郎 (1856–1920), which enabled him to resolves questions relating to the authenticity of certain pieces. He wrote a long article about this book in Japanese for the Bulletin de la Société franco-japonaise de Paris and the Ostasiatische Zeitschrift, an English translation of which was published eighty-two years later in a Californian journal published by the Northern California Japanese Sword Club.

On 4 August 1914, just after the declaration of war, Tressan left Rennes for the front. While leading his company in an attack, he was injured in battle and should have been rescued by a German ambulance. According to an article in the Journal Officiel (24 October 1914), he ‘repulsed all the enemy attacks for four days and nights and did not lose an inch of ground’. The journal Ostasiatische Zeitschrift (January-March 1915) and the Bulletin de la Société franco-japonaise de Paris (January-September 1916) announced his death with heartfelt sympathy.

Article by Asuka Minami (translated by Jonathan Michaelson)

Thèmes d'étude
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[Objets collectionnés] tsuba.

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[Objets collectionnés] poterie.

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[Objets collectionnés] masques no.

Liens entre personnes
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Cecil Harcourt-Smith et Georges de Tressan entretiennent une correspondance. (Source : notice Agorha "Georges de Tressan" rédigée par Asuka Minami).

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Georges de Tressan et Émile Guimet sont amis. Ce dernier demande à Georges de Tressan de donner une conférence le 2 mars 1913 à la Société franco-japonaise de Paris. (Source : notice Agorha "Georges de Tressan" rédigée par Asuka Minami).

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Georges de Tressan collabore en 1912 à la revue berlinoise Ostasiatische Zeitschrift créée par Otto Kümmel et William Cohn. (Source : notice Agorha "Georges de Tressan" rédigée par Asuka Minami).

Bibliographies / archives
Sources en ligne
Date de consultation : 
13/04/2020
Source
Institut national d'histoire de l'art (France)
Licence
Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)
Rédacteur
Asuka Minami