Château de Versailles
À sa naissance en 1754 et jusqu’au moment où le jeune prince quitta ses nourrices en 1762, Louis Auguste avec ses frères occupait un logement situé au rez-de-chaussée de l’aile des Princes donnant sur le parterre du Midi. De 1762 à 1768, le jeune Louis fut éduqué par un gouverneur et un précepteur dans l’appartement des Enfants de France au premier étage du château de Versailles, dont la vue ouvrait toujours sur le parterre du Midi. Au décès de son père en 1765, le prince était désormais dauphin et héritier présomptif de la Couronne, mais il fallut encore attendre quelques années avant qu’il ne déménage pour le traditionnel appartement réservé au dauphin. Ainsi, de 1768 jusqu’à la mort de Louis XV en mai 1774, il résida dans ce vaste logement situé dans le corps central du château. Après son avènement, et selon la tradition, il disposa de l’appartement intérieur du roi au premier étage du château. Ce luxueux appartement était composé d’une suite de cabinets intérieurs richement lambrissés, d’un appartement des bains. Louis XVI le fit rapidement réaménager par l’architecte Gabriel pour profiter d’une nouvelle bibliothèque, puis d’un salon des jeux et d’une salle à manger neuve. Le roi et sa famille quittèrent définitivement Versailles en octobre 1789 pour le château des Tuileries à Paris.
Château des Tuileries
Roi de France de 1774 à 1791, roi des Français en 1791 et 1792. Petit-fils de Louis XV. Duc de Berry, puis dauphin (1765).
Né à Versailles le 23 août 1754, Louis Auguste de France reçoit à sa naissance le titre de duc de Berry. Il est le petit-fils du roi Louis XV (1710-1774) et le troisième fils du dauphin Louis (1729-1765) et de la princesse Marie-Josèphe de Saxe (1731-1767). Il succède à son père comme dauphin du royaume de France le 20 décembre 1765. Le duc de La Vauguyon, lieutenant général est son gouverneur à partir de mars 1760 et Monseigneur de Coëtlosquet, évêque de Limoges son précepteur. Manifestant un goût pour l’étude et pour l’histoire, le dauphin rédige un atlas complet et une description de la forêt de Compiègne ; il est aussi le traducteur d’ouvrages de Hume et de Walpole. Il possède une petite imprimerie à Versailles et édite, en 1766, un recueil Maximes morales et politiques tirées de Télémaque. Fait chevalier du Saint-Esprit le 2 février 1767, puis chevalier de la Toison d’or, colonel du régiment dauphin et grand-maître des ordres de Saint-Lazare et du Mont-Carmel le 15 mai 1757, il passe ces dernières fonctions à son frère le comte de Provence (1755-1824) en 1772. À la mort de Louis XV (1710-1774), le 10 mai 1774, il succède à son aïeul sous le nom de Louis XVI et est sacré à Reims le 10 juin 1775. Le 16 mai 1770, il épouse au château de Versailles, Marie-Antoinette de Lorraine (1755-1793), archiduchesse d’Autriche, fille de l’impératrice Marie-Thérèse (1717-1780). Pendant son règne, Louis XVI s’applique à être un roi profondément bon et vertueux. La France reconquiert une partie de ses colonies de l’Inde et des Antilles à la suite de la guerre d’indépendance des États-Unis et de la signature du traité de Paris en 1783. Il demande à ses ministres des réformes, mais il change souvent d’opinion et le déficit du trésor royal est l’une des causes de la Révolution française. Après avoir, dans un premier temps, résisté aux mesures prises suite à la convocation des États généraux et de l’Assemblée nationale constituante de 1789, il finit par y souscrire. Sous la contrainte, Louis XVI et sa famille doivent abandonner le château de Versailles pour les Tuileries le 6 octobre 1789. La nouvelle Constitution de 1791 ne lui laisse plus qu’un pouvoir exécutif et un droit de veto. Il essaye de rejoindre l’armée des émigrés, mais la famille royale est arrêtée à Varennes le 20 juin 1791. Reconduit à Paris, le roi et ses proches sont désormais gardés captifs. Le 14 septembre 1791, on le proclame roi constitutionnel, mais son attitude incertaine précipite la chute de la monarchie à la suite de la journée du 10 août 1792. Louis XVI est emprisonné au Temple, et la Convention décide de le juger. Louis Capet accusé de conspiration et de haute trahison est condamné à mort et exécuté le 21 janvier 1793 sur la place de la Révolution.
Commentaire rédigé par Vincent Bastien.
Born at the Palace of Versailles on August 23, 1754, Louis Auguste de France received the title of Duc de Berry at birth. He was the grandson of King Louis XV (1710-1774) and the third son of the Dauphin Louis (1729-1765) and Princesse Marie-Josèphe de Saxe (1731-1767). He succeeded his father as Dauphin of the Kingdom of France on December 20, 1765. The Lieutenant General Duc de La Vauguyon was his governor as of March 1760 and Monseigneur de Coëtlosquet, Bishop of Limoges, his tutor. Showing an aptitude for study and specifically for history, the Dauphin compiled an atlas and a description of the forest of Compiègne, as well as translating works by Hume and Walpole. He owned a small printing press in Versailles and in 1766 he published a collection of “Moral and Political Maxims” (Maximes morales et politiques) drawn from Télémaque. He was made Knight of the Holy Spirit on February 2, 1767, then Knight of the Golden Fleece, Colonel of the Dauphin Regiment and Grand Master of the Orders of Saint-Lazare and Mont-Carmel on May 15, 1757, which he later transferred to his brother the Count of Provence (1755-1824) in 1772. Upon the death of Louis XV (1710-1774), on May 10, 1774, he succeeded his grandfather as Louis XVI and was crowned in Reims on June 10 1775. Louis had previously married Marie-Antoinette de Lorraine (1755-1793), Archduchess of Austria and daughter of Empress Marie-Thérèse (1717-1780) on May 16, 1770, at the Palace of Versailles. During his reign as Louis XVI, he strove to be a just and virtuous king. Following the American War of Independence and the Treaty of Paris in 1783, France reconquered part of its colonies in India and the West Indies. In addition, he pushed reforms within his cabinet, but his frequent changing of opinion and the deficit of the Royal Treasury were among the causes that led to the French Revolution. He initially resisted the measures taken following the convocation of the Estates General and the National Constituent Assembly in 1789, but in the end he had to accept them. Facing political and social tensions, Louis XVI and his family abandoned the Palace of Versailles and moved to the Tuileries on October 6, 1789. The new Constitution of 1791 left him only executive power and the simple right of veto. He tried to join the wave of emigrants, but he and the royal family were arrested in Varennes on June 20, 1791. After being sent back to Paris, the king and his relatives were held captive. On September 14, 1791, he was proclaimed constitutional king, but his wavering uncertainty precipitated the fall of the monarchy on August 10, 1792. Louis XVI was imprisoned in the Temple in Paris, and the Convention decided to put him on trial. Under the name Louis Capet, he was finally accused of conspiracy and high treason, sentenced to death, and executed on January 21, 1793 on the Place de la Révolution, today the Place de la Concorde.
Article by Vincent Bastien (translated by Jennifer Donnelly).
Période Kangxi
[Objets collectionnés]Porcelaines et curiosités
Période Qianlong
[Objets collectionnés]
[Objets collectionnés]Ouvrages imprimés et estampes, Objets d’art, Porcelaines
Les porcelaines orientales et celles de Sèvres
Alors qu’il est dauphin de France, le futur Louis XVI reçoit à l’occasion de son mariage quatre vases en porcelaine du Japon « à figures chinoises et garnitures en bronze doré d’or moulu », livrés en 1770 par le marchand bijoutier Jacques Fallavel (AN, O1 3116). Après son avènement, il fait probablement placer deux de ces exemplaires sur la cheminée du salon de l’Œil-de-bœuf au château de Versailles, car deux vases semblables apparaissent dans l’inventaire des porcelaines du château (AN, O1 3356). Le même inventaire mentionne la présence, dans la salle à manger des porcelaines, d’un vase « en porcelaine des Indes fond bleu à médaillons fond blanc, personnage chinois ; le pied et la gorge garni de cuivre doré d’or moulu ». En matière de porcelaine, Louis XVI effectue des achats réguliers et soutenus auprès de la manufacture royale de Sèvres, car cette production correspond plus à son goût personnel. Sous son règne, très peu de porcelaines orientales décorent ses appartements privés tant à Versailles qu’à Choisy, Marly, Fontainebleau ou Compiègne. Quelques exemples sont signalés au château de Saint-Cloud, acheté en 1784, où l’appartement du souverain présente deux rouleaux de porcelaine de Chine bleu et blanc à bouchon en cuivre doré, trois pots-pourris en terre de Chine à fleurs et feuillages en relief et deux perroquets ancien Japon bleu montés en girandoles. Apportées à Saint-Cloud entre 1789 et 1791, ces pièces chinoises ou japonaises ont préalablement reçues à Paris une monture en bronze doré dans les ateliers des marchands merciers (AN, O1 3356).
Durant toute sa vie, Louis XVI s’avère un sinophile convaincu. Dans sa bibliothèque, il possède un exemplaire du fameux ouvrage rédigé par Jean-Baptiste Du Halde (1674-1743), Description géographique, historique, chronologique, politique et physique de l’empire de la Chine et de la Tartarie chinoise…, publié à Paris en 1735, et de nombreux autres livres se rapportant à la Chine. À Versailles, sur les lambris de son cabinet d’angle, la pièce la plus stratégique de son appartement intérieur, il fait accrocher la plaque figurant le buste de l’empereur Qianlong (1711-1799), réalisée en 1776 à la manufacture royale de Sèvres par le peintre Asselin (château de Versailles, dépôt des Arts graphiques du musée du Louvre, n° inv. RF35760). Ce portrait est exécuté à partir d’un dessin aquarellé du frère jésuite Giuseppe Panzi (1734-1812), qui correspond régulièrement avec le ministre Henri-Léonard Bertin (1720-1792). Durant un temps, Bertin prête ce dessin à la manufacture royale de Sèvres. Aujourd’hui perdu, nous en conservons le souvenir grâce à la gravure de Martinet, destinée à illustrer le frontispice du premier volume des Mémoires concernant l’histoire, les sciences, les arts, les mœurs, les usages, etc. des Chinois […], publiés dès 1776 sous le patronage du ministre Bertin à partir des textes et recommandations envoyés par les jésuites résidant à la cour de Pékin. Louis XVI achète cette plaque en 1776 pour 480 livres (AMS, Vy 6, fol. 200). Le roi est séduit par plusieurs autres pièces en porcelaine de Sèvres à décor chinois qu’il destine à ses cabinets privés du château de Versailles et à ceux des autres résidences royales. Ce goût pour la Chine apparaît sur certaines garnitures de vase, sur des déjeuners, des accessoires de toilette. Des matériaux véritablement chinois sont aussi présents à travers la garniture des sièges de sa bibliothèque de Versailles couverts de pékin peint. Louis XVI fait accrocher dans son appartement intérieur certaines planches des Batailles de l’empereur de Chine, dont la gravure sous la direction de Charles Nicolas Cochin le Fils (1715-1790) constitue à l’époque de leur réalisation une véritable affaire diplomatique entre l’Empire du Milieu et la France (AN, O1 3356).
Quelques meubles en laque
Dans la plupart des résidences royales, le mobilier en laque mis à la disposition de Louis XVI par le Garde-Meuble de la Couronne doit paraître d’une esthétique bien démodée, car il correspond à des livraisons faites pour son grand-père Louis XV (1710-1774) dans les années 1740. Jusqu’à son remplacement en 1786, Louis XVI utilise à Versailles le grand bureau plat garni de panneaux en laque de Chine à fond rouge, livré le 29 décembre 1759 par l’ébéniste Gilles Joubert (1689-1775) (New York, Metropolitan Museum of Art, collection Wrightsman, inv. 1973.315.1). Au milieu de la décennie 1780, Louis XVI fait commander trois meubles neufs plaqués de panneaux en laque du Japon. Le grand secrétaire en cabinet avec un large abatant destiné au cabinet intérieur du roi à Versailles, est livré le 14 janvier 1784 par le marchand mercier Dominique Daguerre (vers 1740-1796) (collection particulière). Pour sa réalisation, le Garde-Meuble de la Couronne a procuré au marchand une chaise d’affaire en laque du Japon afin de réemployer les panneaux laqués sur le secrétaire fabriqué par l’ébéniste Adam Weisweiler (1744-1820) sous la direction du marchand Daguerre, mais le marchand est obligé de trouver des panneaux complémentaires d’une qualité égale (AN, O1 3344, fol. 355 v°, chaise d’affaire n° 82). En 1788, Guillaume Benneman (†1811), le nouvel ébéniste attitré du Garde-Meuble royal livre une paire de commodes pour la chambre de Louis XVI au château de Saint-Cloud. L’ébéniste, qui travaille sous la direction de Jean Hauré, emploie également des anciens panneaux en laque, dont « 4 feuilles de paravents en laque provenant du fond du Gardemeuble de la Couronne donné pour faire ces commodes » (AN, O1 3646). Ces deux commodes sont aujourd’hui largement modifiées (Los Angeles, J. Paul Getty Museum, n° inv. 78.DA.361 et Madrid, Palais royal, s. inv.).
Louis XVI et la création du Muséum
L’idée est née sous le règne de Louis XV avec le concours du marquis de Marigny (1727-1781), mais elle est véritablement mise en œuvre par Louis XVI, le 1er octobre 1776. Avec l’aide du comte d’Angiviller (1730-1809), surintendant des Bâtiments du roi, il demande à l’architecte Soufflot de transformer le Louvre, qui n’est plus habité par les rois de France depuis plusieurs décennies en musée pour y présenter des chefs-d’œuvre de l’art. Si la collection de peintures est régulièrement enrichie, celle des objets d’art souffre de nombreuses lacunes. Dans cette optique, en décembre 1782 lors de la vente des collections de Louis Marie Augustin duc d’Aumont (1709-1782), le roi donne l’ordre d’acheter de nombreux articles rares. La collection du 5e duc d’Aumont était réputée pour sa magnificence et son remarquable ensemble de laques et de porcelaines de Chine et du Japon presque toujours agrémentées de montures en bronze doré. Ainsi, le roi y choisit pour le futur Muséum des porcelaines essentiellement à couverte céladon ou à décor Kakiemon. Elles entrent alors dans les collections nationales françaises, où elles sont toujours exposées au public depuis 1793.
Commentaire rédigé par Vincent Bastien.
Oriental and Sèvres porcelain
While Dauphin of France, the future Louis XVI received four Japanese porcelain vases "with Chinese figures and trimmings in ormolu gilt bronze" as a wedding gift, delivered in 1770 by the merchant-jeweller Jacques Fallavel (AN, O1 3116). After his accession to the throne, he probably placed the two vases on the fireplace in the Œil-de-bœuf salon at the Palace of Versailles, as the palace’s inventory of porcelain lists two similar vases (AN, O1 3356). The same inventory mentions a vase "in Indian porcelain with a blue background and white medallions, a Chinese figure and with with the foot and neck trimmed with ormolu gilt-bronze copper", in the porcelain dining room. Louis XVI made regular purchases of porcelain from the Royal Manufacture of Sèvres, whose style was more to his personal taste. Under his reign, very few Asian porcelains decorated his private apartments at Versailles, Choisy, Marly, Fontainebleau, or Compiègne. A few examples are cited at the Château de Saint-Cloud, purchased in 1784, where the sovereign's apartment had two cylindrical (rouleaux) vases in blue and white Chinese porcelain with gilt copper caps, three Chinese potpourris with flower reliefs, and two blue mounted Japanese parrots serving as girandoles. Brought to Saint-Cloud between 1789 and 1791, these Chinese and Japanese pieces had previously received a gilt bronze mount in Paris in the workshops of the marchands-merciers (AN, O1 3356).
Throughout his life, Louis XVI proved to be a dedicated sinophile. His library contained the famous 1735 work written by Jean-Baptiste Du Halde (1674-1743), Description géographique, historique, chronologique, politique et physique de l’empire de la Chine et de la Tartarie chinoise…, as well as many other books relating to China. On the paneling of his corner cabinet in Versailles, which was the most strategic room in his inner rooms, he hung a plaque depicting the bust of Emperor Qianlong (1711-1799), made in 1776 at the Royal Manufacture of Sèvres by the painter Asselin (Château de Versailles, Graphic Arts depot of the Louvre Museum, inv. no. RF35760). This portrait was designed from a watercolour drawing by the Jesuit brother Giuseppe Panzi (1734-1812), who corresponded regularly with the minister Henri-Léonard Bertin (1720-1792). For a time, Bertin lent this drawing to the Royal Manufacture of Sèvres. The original now lost, its likeness remains thanks to an engraving by Martinet.The engraving was intended for the frontispiece of the first volume of Mémoires concernant l’histoire, les sciences, les arts, les mœurs, les usages, etc. des Chinois […], under the patronage of Minister Bertin from the texts and recommendations sent by the Jesuits residing at the court of Beijing. Louis XVI bought this plate in 1776 for 480 pounds (AMS, Vy 6, fol. 200). The King was also taken by several other Sèvres porcelain pieces with Chinese decoration that he intended for his private apartments at the Palace of Versailles and those of other Royal residences. This taste for China appears on certain vase fittings, on luncheon and toiletry sets. Chinese fabrics are also present through the upholstery of the seats in his Versailles library covered in painted Pekin. Louis XVI had some plates of the Battles of the Emperor of China (Batailles de l’empereur de Chine) hung in his interior apartments, the engraving of which under the direction of Charles Nicolas Cochin le Fils (1715-1790) was at the time of their production a veritable diplomatic affair between the Middle Empire and France (AN, O1 3356).
Lacquered furniture
In most of the royal residences, the lacquer furniture made available to Louis XVI by the Garde-Meuble de la Couronne must have appeared rather old-fashioned, as it corresponded to orders made for his grandfather Louis XV (1710-1774) in the 1740s. Until its replacement in 1786, Louis XVI used a large writing table at Versailles, garnished with Chinese lacquer panels with a red background, that were delivered on December 29, 1759 by the cabinetmaker Gilles Joubert (1689-1775) (New York, Metropolitan Museum of Art, Wrightsman Collection, inv. no. 1973.315.1). In the middle of the 1780s, Louis XVI ordered three new pieces of furniture veneered with Japanese lacquer panels. One was the large private secretary with a wide fall-front enclosing intended for the King's inner cabinet at Versailles, delivered on January 14, 1784 by the marchand-mercier Dominique Daguerre (circa 1740-1796) (Private Collection). For its creation, the Garde-Meuble de la Couronne procured a “chaise d’affaire” from the dealer in Japanese lacquer in order to reuse the lacquered panels on the secretary desk made by the cabinetmaker Adam Weisweiler (1744-1820) under the direction of the dealer Daguerre, but the merchant was obliged to find additional panels of equal quality (AN, O1 3344, fol. 355 v°, chaise d’affaire no. 82). In 1788, Guillaume Benneman (†1811), the new official cabinetmaker of the Garde-Meuble Royal, delivered a pair of cabinets for Louis XVI's bedroom at the château de Saint-Cloud. The cabinetmaker, working under the direction of Jean Hauré, also used old lacquer panels, including "4 sheets of lacquer screens from the collection of the Gardemeuble de la Couronne given to make these cabinets" (AN, O1 3646). These two cabinets have since been largely modified (Los Angeles, J. Paul Getty Museum, inv. no. 78.DA.361 and Madrid, Royal Palace, s. inv. no.).
Louis XVI and the creation of the Museum
The idea of the museum was born during the reign of Louis XV with the help of the Marquis de Marigny (1727-1781), but it was actually implemented by Louis XVI on October 1, 1776, with the help of the Count of Angiviller (1730-1809), superintendent of the king's buildings. Together they commissioned the architect Soufflot to transform the Louvre, which had not been inhabited by the kings of France for several decades, into a museum to present masterpieces of art. While the collection of paintings was regularly enriched, that of the objects d’art suffered. With this in mind, during the sale of the collections of Louis Marie Augustin Duc d’Aumont (1709-1782) in December 1782, the king gave the order to buy many of the rare items. The collection of the fifth Duc d’Aumont was renowned for its magnificent and remarkable sets of lacquerware and porcelain from China and Japan, usually embellished with gilt bronze mounts. There the King selection porcelain for the future museum, consisting almost entirely of celadon glaze and Kakiemon decoration. These objects then entered the French national collections, where they have been on display to the public since 1793.
Article by Vincent Bastien (translated by Jennifer Donnelly).
En 1782, Louis XVI charge Philippe-François Julliot (1755-1836) et Alexandre-Joseph Paillet (1743-1814), de sélectionner, d’estimer et d’acquérir au meilleur prix, plus de cinquante lots à la vente du duc d’Aumont afin d’établir selon les vœux du roi le futur Muséum. (Source : notice Agorha "Philippe-François Julliot" rédigée par Sylvia Vriz)
En 1782, Louis XVI charge Philippe-François Julliot (1755-1836) et Alexandre-Joseph Paillet (1743-1814), de sélectionner, d’estimer et d’acquérir au meilleur prix, plus de cinquante lots à la vente du duc d’Aumont afin d’établir selon les vœux du roi le futur Muséum. (Source : notice Agorha "Philippe-François Julliot" rédigée par Sylvia Vriz)
Louis XVI est le neveu de Madame Adélaïde (Marie Adélaïde de France, 1732-1800). (Source : notice Agorha "Marie Adélaïde de France" rédigée par Natasha Shoory)
Louis XVI est le neveu de Madame Victoire (Victoire de France, 1733-1799). (Source : notice Agorha "Marie Adélaïde de France" rédigée par Natasha Shoory)
Louis XVI épousa Marie-Antoinette de Habsbourg-Lorraine (1755-1793) en 1770.
Louis XVIII joua un rôle politique ambigu, vis-a-vis de son frère Louis XVI (1754-1793). (Source : Notice Agorha "Comte de Provence" rédigée par Vincent Bastien)
Louis XVI est le frère de Charles X et Louis XVIII.
Le Dauphin Louis de France (1729-1765) est le père de Louis XVI.
La Dauphine Marie-Josèphe de Saxe (1731-1767) est la mère de Louis XVI.
Louis XVI est le petit-fils du roi Louis XV (1710-1774) et le troisième fils du dauphin Louis (1729-1765) et de la princesse Marie-Josèphe de Saxe (1731-1767).
(Source : Notice Agorha "Louis XVI" rédigée par Vincent Bastien)
Si la collection de peintures est régulièrement enrichie, celle des objets d’art souffre de nombreuses lacunes. Dans cette optique, en décembre 1782 lors de la vente des collections de Louis Marie Augustin duc d’Aumont (1709-1782), le roi donne l’ordre d’acheter de nombreux articles rares. La collection du 5e duc d’Aumont était réputée pour sa magnificence et son remarquable ensemble de laques et de porcelaines de Chine et du Japon presque toujours agrémentées de montures en bronze doré. Ainsi, le roi y choisit pour le futur Muséum (actuel Musée du Louvre) des porcelaines essentiellement à couverte céladon ou à décor Kakiemon.
(Source : Notice Agorha "Louis XVI" rédigée par Vincent Bastien)
En revanche, il est plus facile de déterminer les nouveaux acquéreurs des collections de Blondel d'Azincourt, annotés en marge des catalogues : on trouve ainsi les marchands Claude François Julliot (1727-1794), qui acquit notamment certaines porcelaines de l’amateur, Alexandre Joseph Paillet (1743-1814), Pierre François Basan (1723-1797), Jean Baptiste Pierre Le Brun (1748-1813), Vincent Donjeux (17?-1793), mais aussi les collectionneurs prestigieux du XVIIIe siècle : Nicolas Beaujon (1718-1786) ou encore Louis XVI.
(Source : Notice Agorha "Barthélémy-Augustin Blondel d'Azincourt" rédigée par Elodie Kong)
Notice catalogue BNF : https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb120081657
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