Les institutions et acteurs nationaux-socialistes dans le contexte des spoliations en France sous l’Occupation
À la différence de nombreux autres pays occupés par les troupes allemandes pendant la Seconde Guerre mondiale, la France, du premier jour de l’Occupation à la Libération, est restée placée sous l’autorité d’un commandant militaire, dont le siège était installé à l’hôtel Majestic à Paris. Cette tutelle fut mise en place en vertu de la « Loi de défense du Reich » qui prévoyait, en cas de guerre, le transfert du pouvoir exécutif dans les zones occupées au commandant en chef de l’armée de terre. Chaque disposition devait être prise en accord avec Hermann Göring, responsable du plan quadriennal, Wilhelm Frick, ministre de l’Intérieur du Reich, et Walther Funk, ministre de l’Économie1. Parallèlement à l’état-major de commandement (Kommandostab), un état-major administratif (Verwaltungsstab) était rattaché au commandement militaire pour la coordination des affaires civiles. Il se composait généralement de fonctionnaires civils qui étaient nommés « conseillers de l’administration de guerre » (Kriegsverwaltungsräte) et portaient l’uniforme.
Malgré toutes les dispositions prises, le haut commandement de l’armée de terre (OKH), insuffisamment préparé aux événements, se trouva très vite dépassé en mai 1940 par l’offensive des troupes allemandes, dont la rapidité prit tout le monde de court. Le 14 mai, jour de capitulation néerlandaise, Hitler nomma Arthur Seyss-Inquart commissaire du Reich aux Pays-Bas, ce qui, de facto, soustrayait ceux-ci à la compétence de l’OKH. La Belgique, dont la capitulation eut lieu le 28 mai 1940, fut le seul pays où l’OKH eut les coudées franches. Le général Alexander von Falkenhausen fut nommé commandant militaire à Bruxelles et Eggert Reeder devint chef de l’administration militaire. Leur domaine de compétence comprenait, outre la Belgique, les deux départements du Nord de la France, qui à cette date étaient déjà occupés par la Wehrmacht.
Quand les unités blindées allemandes, progressant vers le sud après la fin de la bataille de Dunkerque, atteignirent la Seine le 9 juin, l’OKH nomma le général Blaskowitz commandant militaire du Nord de la France et le chargea, le 13 juin, de mettre sur pied une administration pour la France occupée à l’exclusion des départements du Nord et du Pas-de-Calais. Blaskowitz prit ses quartiers au château des Sablons à Compiègne. Jonathan Schmid, ancien vice-ministre-président du Wurtemberg, devint chef de l’administration militaire. Le lendemain, alors que les troupes allemandes entraient dans Paris, le général Alfred von Vollard-Bockelberg fut nommé gouverneur militaire du Grand-Paris. Il s’installa à l’hôtel Crillon et le directeur ministériel Harald Turner devint son chef administratif.
Après l’armistice du 22 juin, le général von Brauchitsch, commandant en chef de l’armée de terre, assura le commandement militaire en France (MBF) à la place de Blaskowitz. Le général Alfred Streccius devint son adjoint. Sous la direction du chef de l’état-major administratif Jonathan Schmid, Werner Best prit en charge le département administratif et Elmar Michel le département économique. Le général Hans Speidel devint chef de l’état-major de commandement. Alors que Brauchitsch résidait au quartier général de l’OKH à Fontainebleau2, Streccius, Speidel et Schmid étaient installés à Paris à l’hôtel Majestic, avenue Kléber.
Après l’échec de la bataille d’Angleterre, le quartier général de l’OKH fut transféré à nouveau à Berlin. Streccius n’ayant pas fait ses preuves, c’est le général Otto von Stülpnagel, et non pas lui, qui fut nommé nouveau MBF le 25 octobre 1940. Speidel et Schmid restèrent en poste, de même que les deux chefs de département Best et Michel.
Organisation et compétence
Avec l’armistice du 22 juin 1940, la partie occupée de la France fut divisée en cinq districts militaires (Nord-Est, Nord-Ouest, Ouest, Bordeaux, Paris). Les départements du Nord et du Pas-de-Calais restèrent sous l’autorité du commandement militaire à Bruxelles. En Alsace et en Lorraine, les Gauleiter Josef Bürckel et Robert Wagner furent nommé chefs de l’administration civile, ce qui les soustrayait également à l’autorité du MBF.
Dans la zone occupée, chaque préfecture était administrée par une Feldkommandantur et chaque sous-préfecture par une Kreiskommandantur. Une Ortskommandantur était établie en outre dans les communes d’une certaine taille. Avec la campagne des Balkans en mars 1941, et surtout après l’invasion de l’Union soviétique le 22 juin 1941, ce maillage très dense se desserra peu à peu. Une partie des 79 Feldkommandanturen et 152 Kreiskommandanturen furent soit supprimées, soit réduites à de simples antennes, soit encore – après l’entrée de la Wehrmacht en zone non occupée en novembre 1942 et la capitulation de l’Italie en septembre 1943 – transférées dans le Sud de la France comme états-majors principaux de liaison ou états-majors de liaison1. Elles n’y relevaient plus de l’autorité du MBF de Paris, mais du commandant de la région militaire du Sud de la France, le lieutenant général Heinrich Niehoff, qui était installé à Lyon.
Les troupes allemandes stationnées en France étaient placées sous l’autorité, non pas du MBF mais du « commandant en chef de l’Ouest », le général Gerd von Rundstedt, dont le siège était à Saint-Germain-en-Laye. Le MBF ne disposait que de quelques bataillons d’infanterie territoriale [Landesschütze] comme troupes de sécurité, et du Zollgrenzschutz [protection frontalière de la douane], qui fin 1940 fut chargé à la place de la Wehrmacht de surveiller les côtes et de sécuriser la ligne de démarcation avec la zone non occupée de la France ainsi que les frontières avec la Suisse et l’Espagne.
Avec la campagne des Balkans, et surtout avec le front de l’Est, le gros des formations allemandes dut quitter la France, à l’exception de la 7e armée (AOK 7), qui était basée au Mans, et de la 16e armée (et plus tard la 15e) à Tourcoing et Roubaix. Le centre de gravité de la présence militaire allemande en France se déplaça vers l’armée de l’air et la marine de guerre. Après l’aménagement des aéroports de campagne au Nord, l’organisation Todt fut chargée de la construction des bases sous-marines à Brest, Lorient, La Rochelle, Saint-Nazaire et Bordeaux. C’est seulement à la fin de 1942, après la tentative de débarquement britannique à Dieppe en août, que la France revint au premier plan des préoccupations d’Hitler. Après qu’il eut ordonné la construction du mur de l’Atlantique, de nouvelles troupes furent envoyées en France en vue de contrer un éventuel débarquement allié. En 1944, leur nombre s’élevait à près d’un million d’hommes.
Puissance et impuissance de l’administration militaire
Ce bref aperçu montre combien le périmètre d’action dans lequel évoluait l’administration militaire allemande en France était depuis le début réduit. Si, les premières semaines, son objectif principal avait été de veiller au rétablissement d’une situation d’ordre à la suite de l’exode de plus de huit millions de personnes vers le Sud, il se déplaça bientôt vers le maintien de l’ordre public contre la Résistance naissante et, parallèlement, vers l’exploitation économique du pays.
Conformément à l’article 3 de l’armistice du 22 juin 1940, l’administration militaire allemande exerçait « dans les parties occupées de la France tous les droits de la puissance occupante. Le gouvernement français [s’engageait] à soutenir par tous les moyens les ordres prononcés dans l’exercice de ces droits et de les exécuter avec l’aide de l’administration française1. » Le MBF, quant à lui, ne disposait pas de directives aussi claires qui lui auraient permis de faire valoir son droit à l’exercice exclusif du pouvoir exécutif en France, y compris vis-à-vis de services allemands.
L’OKH sous-estima manifestement les convoitises suscitées par la rapide victoire sur la France. À peine entrées le 14 juin 1940 dans un Paris déserté par une grande partie de ses habitants, les troupes allemandes furent suivies de près par les premiers envoyés d’une série de ministères du Reich et de bureaux du Parti2. Dès le lendemain matin, le 15 juin, Otto Abetz, futur ambassadeur allemand, débarqua à Paris avec son équipe. Ce n’est pas un hasard si le choix s’était porté sur lui lorsqu’il s’était agi de déléguer un envoyé du ministère des Affaires étrangères dirigé par Joachim von Ribbentrop auprès du MBF. Abetz n’avait pas de formation de diplomate, mais il était réputé pour être un excellent connaisseur de la France et « ne pas être du genre à attendre les directives3 ».
Lorsque Abetz et ses collaborateurs Carltheo Zeitschel, Ernst Achenbach, Karl Epting et Friedrich Grimm arrivèrent rue de Lille à l’ambassade d’Allemagne, il y trouvèrent l’unité du baron Eberhard von Künsberg, qui avait été chargée par Ribbentrop de saisir des documents diplomatiques français4. Künsberg, qui rejoignit un peu plus tard l’ambassade de Pologne, expliqua à Abetz qu’il avait fouillé, outre les locaux administratifs, toute une série d’appartements privés de dirigeants politiques et y avait trouvé de nombreux objets d’art et meubles de valeur. Il n’en fallait pas plus pour qu’Abetz, qui était « convaincu que les Juifs étaient responsables de la guerre, ce qui les condamnait à ses yeux à un dur châtiment5 », ordonne l’inspection systématique des appartement vacants, en particulier ceux appartenant à des personnes juives, et la « mise en sécurité » des objets d’art qu’on y trouverait. Mais le commando Künsberg était trop faiblement doté en personnel pour pouvoir exécuter un tel projet. Abetz se tourna alors vers Helmut Knochen, que Heinrich Himmler avait nommé le 20 juin « chef de la police de sureté et du Service de sécurité » en France et placé sous la responsabilité du MBF6, afin de solliciter son aide.
Otto Abetz et le comte Franzikus Wolff Metternich
Abetz sut tirer parti du fait que ses compétences en tant qu’envoyé du ministère des Affaires étrangères du Reich auprès du MBF n’était pas clairement définies1. Conformément à la convention de La Haye de 1907, la confiscation de biens privés sans accord de paix préalable était interdite ; mais « l’armistice franco-allemand ne contenait pas un mot au sujet de la propriété artistique en France2 ». Lorsque le comte Franziskus Wolff Metternich, responsable du Kunstschutz [service allemand pour la protection du patrimoine], arriva à Paris quelques jours plus tard, il exprima ses inquiétudes au sujet des perquisitions entre-temps ordonnées par Abetz ; mais celui-ci déclara que le général Wilhelm Keitel, chef du haut commandement de la Wehrmacht, avait, le 5 juillet, informé Brauchitsch du fait qu’Alfred Rosenberg avait reçu l’aval de Hitler pour fouiller dans les pays occupés « les bibliothèques nationales et les archives à la recherche d’écrits précieux pour l’Allemagne », ainsi que les « chancelleries des plus hautes autorités religieuses et des loges afin de découvrir d’éventuelles menées politiques dirigées contre [l’Allemagne] ». Reinhard Heydrich, le chef de la police de sureté, entrerait, dit-il, « en contact avec les commandants militaires compétents pour l’exécution d’une telle mission3 ».
Le 15 juillet 1940, le MBF promulgua une « ordonnance sur le maintien de trésors artistiques dans la France occupée4 », qui pénalisait la confiscation, l’éloignement ou le simple déplacement de bien artistiques meubles sans l’autorisation écrite de l’administration militaire allemande. Mais une telle ordonnance n’était pas de nature à dissuader Abetz. Reçu début août par Hitler dans sa résidence de l’Obersalzberg, il saisit l’occasion pour justifier son initiative personnelle par le fait que les juifs s’étaient rendus coupables d’incitation à la guerre5. À son retour à Paris, il assura à Wolff Metternich qu’il avait été chargé de « mettre en sureté les biens artistiques publics et privés, notamment juifs, en France ». Les pièces qu’il avait entreposées dans son ambassade étaient, dit-il, des œuvres d’art « qui ne relevaient pas du futur traité de paix, mais devaient au contraire devenir directement propriété du Reich au titre d’avances sur réparations6 ». Peu après, il demanda également à avoir accès aux œuvres d’art des musées parisiens qui avaient été transférées dans les châteaux de la Loire.
Avec le soutien de Best, le chef du service administratif, Wolff Metternich réussit le 28 septembre 1940 à amener Abetz – qui avait été entre-temps nommé par Hitler ambassadeur d’Allemagne à Paris – à faire des concessions. Mais la promesse explicite de ce dernier, selon laquelle « les confiscations de biens artistiques cesseraient désormais par principe et ne devraient être effectuées que par l’administration militaire ou sur ordre écrit du Führer7 », ne mit nullement fin au litige. Car, d’une part, l’administration militaire avait renoncé ce faisant à son opposition résolue aux spoliations de biens culturels8 ; et, de l’autre, Wolff Metternich se retrouvait désormais en présence d’un nouveau et puissant rival, l’Einsatzstab Reichsleiter Rosenberg (ERR) [Unité d’intervention Rosenberg]9.
Alfred Rosenberg et Hermann Göring
Le 5 septembre 1940, Rosenberg informa Best du fait que ses collaborateurs, lors de leur recherche en France de documents écrits, avaient « découvert en différents endroits des biens culturels de grande valeur ». Il écrit : « Il s’agit exclusivement de bien juifs actuellement sans propriétaire. Afin de protéger ces biens culturels précieux du vol, de la destruction ou de la détérioration, j’ai décidé de les faire transporter en Allemagne pour les y mettre en sûreté1. » Avant même que Best ait pu s’appuyer sur la réglementation en vigueur, Keitel lui expliqua que Rosenberg avait « reçu des instructions du Führer en personne en matière de droit d’accès » et qu’il était habilité « à transporter en Allemagne et à y mettre en sûreté les biens culturels qui lui paraissaient de valeur ». Le Führer s’était « réservé le droit de décider de leur utilisation2 ».
Dans un premier temps, la tactique de l’administration militaire, qui consistait à chercher des solutions par la négociation plutôt qu’à s’opposer frontalement aux demandes des services allemands, porta ses fruits : les œuvres d’art entreposées par Abetz à l’ambassade furent confiés, début octobre, aux soins de l’ERR et stockées au musée du Jeu de Paume3. Comme l’ERR ne disposait pas des capacités de transport nécessaires – celles-ci ne lui étant pas fournies par l’administration militaire –, le danger d’un transfert en Allemagne semblait pour le moment écarté. C’était sans compter sur l’arrivée d’un nouveau protagoniste : Hermann Göring.
Dès avant la campagne de l’Ouest, Göring, en tant que responsable du plan quadriennal, avait appelé à constituer des prises de guerre et à vider littéralement la France en cas de victoire4. Cette exigence concernait avant tout les matières premières, les biens d’armement et les installations industrielles, mais elle portait également sur l’or, les métaux précieux et les devises. Göring mit en place des « Devisenschutzkommandos » [détachements de protection des devises] qui suivirent les troupes allemandes partout où elles avançaient. Ces détachements avaient pour mission d’ouvrir systématiquement les coffres de banques et les dépôts de valeurs et d’en confisquer le contenu au nom du Reich. C’est ainsi qu’outre de l’argent et des titres, ils mirent régulièrement la main sur des objets d’art5. Comme les Devisenschutzkommandos étaient placés sous l’autorité du MBF, ces objets étaient ensuite directement confiés pour conservation à l’ERR6.
La recherche d’objets d’art menée par l’ERR ne se limitait pas à Paris et à sa région. Lorsque des collaborateurs de l’ERR voulurent perquisitionner en Normandie le château de Reux, qui était la propriété du baron Édouard Alphonse James de Rothschild, ils constatèrent que le château – comme beaucoup d’autres dans la France occupée7 – avait été réquisitionné par la Luftwaffe. Et lorsqu’ils exigèrent la restitution des œuvres d’art, « cela produisit un effet collatéral inattendu8 » : car c’est de cette façon, semble-t-il, que Göring eut vent des activités de l’ERR. Avec un flair certain pour l’opportunité qui s’offrait à lui, le « deuxième homme du IIIe Reich » annonça à Kurt von Behr, l’envoyé de Rosenberg à Paris, qu’il viendrait visiter le musée du Jeu de Paume le 3 novembre 1940. Deux jours plus tard, il décréta de son propre chef la future répartition des œuvres d’art9. Après que Rosenberg, par mesure de précaution, se fut réassuré du soutien de Hitler, une véritable division du travail se mit en place : l’ERR prenait en dépôt les biens culturels confisqués par Abetz et le détachement de protection des devises, tout en continuant à chercher systématiquement des œuvres d’art appartenant à des personnes juives, tandis que Göring se chargeait de leur distribution et organisait leur transport en Allemagne. « From top to bottom the Einsatzstab became a Göring show under the Rosenberg flag10. »
Jusqu’à sa mise en congé en 1942, Wolff Metternich, le responsable du Kunstschutz en zone occupée, fut désormais réduit à assister impuissant aux allées et venues de Göring, qui se rendait régulièrement au musée du Jeu de Paume avec son conseiller Hermann Bunjes pour examiner les biens culturels confisqués par l’ERR. Une partie de ces biens étaient ensuite transportés dans le Sud de l’Allemagne où ils étaient entreposés en vue de rejoindre le « Musée du Führer » qui était prévu à Linz11. Le reste était expédié par train spécial jusqu’à Carinhall, la propriété de Göring près de Berlin, et intégré dans la collection du Reichsmarschall12.
Conclusion
Avec la démission d’Otto von Stülpnagel du poste de MBF le 15 février 1942 et la désignation de Carl-Albrecht Oberg comme chef supérieur de la SS et de la police, la SS prit, en mai 1942, le contrôle de la police et de la justice en France jusqu’alors assuré par l’administration militaire. En mars de la même année, Hans Speidel, le chef de l’état-major de commandement, avait été muté sur le front de l’Est. En juillet 1942, le chef du département administratif, Werner Best, lui-même officier SS de haut rang, quitta Paris pour le Danemark1. Peu après, en août 1942, Wolff Metternich fut suspendu de ses fonctions au motif qu’il avait « montré une attitude clairement francophile, incompatible avec les intérêts du Reich2 ».
Sous l’autorité du nouveau MBF, Carl Heinrich von Stülpnagel, Elmar Michel prit la succession de Jonathan Schmid à la tête de l’administration militaire. À l’hôtel Majestic, on se concentra dorénavant sur l’exploitation économique du pays, tandis qu’Oberg et Knochen, avec le concours du secrétaire général de la police française René Bousquet, prenait des mesures répressives toujours plus sévères contre la résistance croissante dans le pays. Avec la nomination, un an plus tard, de Julius Ritter au poste de délégué auprès du plénipotentiaire général pour la mobilisation de la main d’œuvre Fritz Sauckel, l’administration militaire renonça également à ses responsabilités dans ce domaine, tout en assurant l’organisation des transports de la main d’œuvre française en Allemagne ainsi que celle des trains de déportation : une division du travail qui fonctionna efficacement jusqu’aux derniers jours de l’Occupation allemande.
Données structurées
Personne / collectivité
Personne / personne
Personne / personne