Skip to main content

Beaujon, Nicolas

Statut
Publiée
Contributeur
lbaumel
Dernière modification
28/03/2024 16:18 (il y a 9 mois)
Type de personne
Type de personne : 
Noms
Nom : 
Beaujon
Prénom : 
Nicolas
Qualificatif : 
Sexe : 
Nationalité : 
Nom : 
Beaujeon
Prénom : 
Jean Nicolas
Naissance et mort
Date de naissance : 
28 février 1718
Lieu de naissance : 
Commentaire Naissance : 

Paroisse Saint Pierre.

Date de mort : 
20 décembre 1786
Lieu de mort : 
Adresses
Type d'adresse : 
Date de l'adresse : 
1718 - 1754
Adresse : 

11 rue du Parlement

Code postal : 
33000
Ville : 
Type d'adresse : 
Date de l'adresse : 
1754
Adresse : 

Palais des Tuileries

Code postal : 
75001
Ville : 
Commentaire Ville : 

Chez Mme Bontemps, sa belle-mère.

Type d'adresse : 
Adresse : 

Rue du Dauphin

Code postal : 
75001
Ville : 
Professions / activités
Type de profession / activité : 
Lieu institution : 
Date d'activité : 
1739 - 1748
Commentaire Professions / activités : 

Négociant en céréales.

Lieu institution : 
Date d'activité : 
1748 - 1750
Commentaire Professions / activités : 

Directeur du commerce de Guyenne.

Type de profession / activité : 
Lieu institution : 
Date d'activité : 
1750 - 1753
Commentaire Professions / activités : 

Beaujon, Goosens et Cie.

Biographie
Commentaire biographique : 

Nicolas Beaujon négociant : les années 1740-1753

Nicolas Beaujon est né à Bordeaux en la paroisse Saint-Pierre le 28 février 1718 (AM Bordeaux, Registre des mariages et sépultures de Saint-André (1706-1713), no 1981). Il est le fils de Jean Beaujon (1690‑1745), opulent négociant en grain et en vin de la ville de Bordeaux, et de Thérèse Delmestre (1687-1730), jeune fille issue de la riche bourgeoisie de la paroisse Saint‑Pierre. Dès son plus jeune âge, Beaujon est associé aux affaires commerciales de son père. Ainsi, en 1740, il est envoyé en Bretagne, à l'instigation de l’intendant de Bordeaux, Aubert de Tourny (1695-1760), pour procéder à des achats de céréales pour le ravitaillement du Limousin. En 1743, alors que la Guyenne est frappée de disette, Tourny fait de nouveau appel à Beaujon, ainsi qu’en 1747 et 1748. Jean Beaujon meurt en 1745, c'est son fils Nicolas qui doit gérer cette affaire, en créant par ailleurs une société de négoce avec le fermier général Étienne‑Michel Bouret (1710-1777). Cette entreprise leur rapportera près de 200 000 livres de bénéfices. Enthousiasmée par le zèle déployé par Beaujon, la Chambre de commerce de Bordeaux élit Beaujon, directeur du commerce de Guyenne en 1748 (Masson A., 1937, p. 17-34).

À la suite du ravitaillement de la Guyenne, Nicolas Beaujon témoigne de nouveau ses engagements pour le gouvernement en assurant pour le compte du roi des armements pour le Canada (Communay A., 1888, p. 70), et en livrant à Québec des munitions après la prise de Louisbourg lors de la guerre de Succession d’Autriche. Il fournit également des armes aux Antilles et au Canada.

Nicolas Beaujon financier : les années 1753-1774

Désormais devenu négociant à Bordeaux, Nicolas Beaujon étend son influence en quittant Bordeaux et en s'installant à Paris dès l’année 1753. En 1825, Ludovic Lalanne écrit dans son Dictionnaire historique de la France (Labat G., 1902, p. 1-6) : « Poursuivi par le Parlement, au sujet d'une opération sur les blés, il se réfugia à Paris, où le Gouvernement le chargea de diverses affaires financières qui lui firent bientôt acquérir une fortune immense, dont il fit un très noble usage ». Larousse explique aussi : « Prévoyant une disette, il acheta et mit en réserve une immense quantité de blé ; l'hiver suivant, la famine régna dans la généralité de Bordeaux et Beaujon spécula habilement sur les besoins des habitants. Effrayé de la rumeur publique et surtout d'un commencement de poursuites judiciaires du Parlement, il quitta sa ville natale et vint à Paris, où il put non seulement étouffer cette fâcheuse affaire, grâce à ses relations, mais encore donner libre carrière à ses remarquables aptitudes financières » (Labat G., 1902, p. 1-6). Nous voyons par ces commentaires que les avis convergent pour dire que le financier a spéculé sur les grains, puis qu'il s'est volontairement réfugié à Paris pour étouffer l'affaire du ravitaillement de la Guyenne.

En tout état de cause, à la suite de son départ de Bordeaux, Beaujon s’installe à Paris et concrétise sa réussite professionnelle et sociale par un brillant mariage en 1753 avec Louise-Élisabeth Bontemps (morte en 1769) [AN, T/306], la fille du premier valet de chambre de Louis XV, Louis Bontemps (1669‑1742), nièce du maréchal de Varenne, et cousine du fermier général Ange-Laurent Lalive de Jully (1725-1779). Cette union permet à Beaujon de s'introduire dans le monde de la Cour et de la finance parisienne. À la mort de Louis Bontemps en 1747, Louis XV accorde la survivance de premier valet de chambre à son fils, et laisse à sa veuve le droit de vivre dans l'appartement que le premier valet occupait aux Tuileries. Par conséquent, lorsque Beaujon épouse Louise-Élisabeth Bontemps en 1753, il s'installe dans l'appartement familial aux Tuileries, avant de se trouver un logement rue du Dauphin (Masson A., 1937, p. 36). L'année du mariage de Beaujon marque donc la consécration du négociant, par l'alliance avec une famille qui partage l'intimité du roi, et par l'installation aux Tuileries qui permet au financier de fréquenter les plus hautes personnalités du royaume ; en témoigne le contrat de mariage de Beaujon qui porte les signatures de Louis XV, de Marie Leczinska (1703‑1768), de Madame de Pompadour (1721-1764), ainsi que des ministres Machault d'Arnouville (1701‑1794), Saint‑Florentin (1705-1777), D’Argenson (1694‑1757), Rouillé (1689‑1761) et Gratien Drouilhet (1702-1756), receveur général des finances de La Rochelle (AN, V1/506).

En 1756, à la mort de Drouilhet, Beaujon entre dans le monde de la finance parisienne en achetant la charge de receveur général des finances de la généralité de La Rochelle pour les années paires. Les receveurs généraux des finances sont chargés du recouvrement des impôts directs comme la taille, le vingtième et la capitation dans les 24 généralités du royaume. Au nombre de deux par généralité, ils exercent leurs fonctions alternativement, l'un dans les années paires, l'autre dans les années impaires. Le gouvernement, sans cesse à court d'argent, a pris l'habitude de demander aux financiers des avances sur les recouvrements futurs, ce qui explique que certains financiers deviennent également des banquiers.

En 1766, Beaujon devient conseiller secrétaire du roi, maison et couronne de France et de ses finances (AN, V²/49, folio 427‑428), et en 1769, reçoit le brevet de conseiller d’État (AN, O1/114, f. 1057). En 1771, il devient encore trésorier général de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis (AN, MC/ LV/76).

Outre ces charges, l'activité principale du financier en qualité de banquier de la Cour consistait à procurer au trésor royal l'argent dont le gouvernement avait besoin.

Nicolas Beaujon et son cercle

Une fois dans la capitale, nous pouvons présumer que Nicolas Beaujon noue des contacts avec les personnalités qu'il a déjà eu l'occasion de fréquenter lorsqu'il était encore négociant à Bordeaux, comme le ministre Jean-Baptiste de Machault d'Arnouville (1701-1794) et les ministres du roi. Sur le contrat de mariage de Beaujon (AN, T/306), nous avons évoqué les signatures de Saint-Florentin, d'Argenson, Rouillé ou encore Ange‑Laurent Lalive de Jully, qui indiquent bien des liens entre Beaujon et les ministres de la Cour.

En s'alliant à une famille partageant l'intimité du roi, Nicolas Beaujon a aussi pu élargir son cercle en fréquentant les hautes personnalités du royaume présentes à son mariage. Ainsi, Louis XV, le frère du roi, Marie Leczinska ou encore Madame de Pompadour constituent une autre partie du cercle du financier. À cela, nous pouvons ajouter que le logement que Beaujon occupe au moment de son mariage en 1753 lui permet de nouer des contacts avec des artistes tels que Giovanni Niccolò Servandoni (1695-1766), l'architecte de Saint-Sulpice, ou encore avec les peintres de l'Académie royale, et notamment Jean-Baptiste Oudry (1686-1755) qui avait son atelier aux Tuileries. Ces artistes ne constituent pas à proprement parler le cercle de Beaujon, mais ils ont peut-être permis le rapprochement du financier avec le milieu artistique. Nous savons, notamment d'après le catalogue de vente de Nicolas Beaujon du 25 avril 1787 (BINHA, MF/25/1787), mais aussi d'après les catalogues de vente dans lesquelles le financier a acheté (Blondel de Gagny [1695-1776] en 1776, Randon de Boisset [1708-1776] en 1777, le prince de Conti [1717‑1776] en 1777, le marquis de Ménars [1727-1781] en 1782) (BINHA, MF/25/1776 ; MF/25/1777, MF/25/1782), que les marchands Pierre Rémy (1715-1797) et Jean-Baptiste-Pierre Le Brun (1748-1813) recherchaient des tableaux pour Beaujon.

Commentaire rédigé par Élodie Kong.

Commentaire biographique : 

Nicolas Beaujon Merchant: 1740-1753

Nicolas Beaujon was born in the parish of Saint-Pierre on February 28, 1718 (AM Bordeaux, Registre des mariages et sépultures de Saint-André (1706-1713), no 1981). He was the son of Jean Beaujon (16901745), an affluent dealer of grain and wine in the city of Bordeaux, and of Thérèse Delmestre (1687-1730), a young woman from the rich bourgeoisie of the parish of Saint-Pierre. From his earliest years, Beaujon was associated with his father’s commercial affairs. In 1740, he was sent to Brittany, at the instigation of the bursar of Bordeaux, Aubert de Tourny (1695-1760), to handle the purchase of grain to supply Limousin. In 1743, when Guyenne was struck by famine, Tourny again called upon Beaujon, as well as in 1747 and 1748. After Jean Beaujon died in 1745, his son Nicolas took over the business and additionally created a trading company with farmer general Étienne Michel Bouret (1710-1777). This enterprise would bring them profits of nearly 200,000 pounds. Impressed by Beaujon’s assiduousness, the Bordeaux chamber of commerce elected Beaujon as Director of Commerce of Guyenne in 1748 (Masson A., 1937, p. 17-34).

After procuring provisions for Guyenne, Nicolas Beaujon again proved his commitment to the government by ensuring armaments for Canada for the account of the king (Communay A., 1888, p. 70), and in delivering munitions to Quebec after the seizure of Louisbourg during the War of the Austrian Succession. He also furnished arms to the Antilles and to Canada.

Nicolas Beaujon Financier: 1753-1774

After establishing himself as a merchant-trader in Bordeaux, Nicolas Beaujon expanded his influence by leaving this city for Paris as of 1753. In 1825, Ludovic Lalanne wrote in his Dictionnaire historique de la France (Labat G., 1902, p. 1-6): “Persecuted by the Parliament in regards to an operation on wheat, he took refuge in Paris, where the government made him responsible for various financial affairs which would soon gain him an immense fortune, which would put to very noble use.” Larousse also explains: “Foreseeing famine, he purchased and placed in reserve a great quantity of wheat; the following winter, famine reigned across the generality of Bordeaux and Beaujon ably speculated on the inhabitants’ needs. Frightened by the rumours and above all by the beginning of judicial action by the Parliament, he left his city of birth and came to Paris, were he could not only bury this unfortunate affair with the aid of his relationships, but also give free rein to his remarkable financial talents (Labat G., 1902, p. 1-6).” We see by these commentaries that opinions converged to conclude that the financier had speculated on grains, and that he voluntarily sought refuge in Paris to hush up the affair of the supplies for Guyenne.

In any case, after his departure from Bordeaux, Beaujon established himself in Paris and solidified his professional and social success with a brilliant marriage in 1753 to Louise-Élisabeth Bontemps (deceased 1769) [AN, T/306], the daughter of the first valet to Louis XV, Louis Bontemps (16691742), niece of the Maréchal de Varenne, and cousin of the farmer general Ange-Laurent Lalive de Jully (1725-1779). This union allowed Beaujon to introduce himself into the world of the Court and of Parisian finance. Upon Louis Bontemps’s death in 1747, Louis XV granted to his son the succession of his former position of first valet, and to his widow the right to continue living in the first valet’s apartment in the Tuileries. Consequently, when Beaujon married Louise-Élisabeth Bontemps in 1753, he initially moved into the family apartment in the Tuileries, before finding lodgings in the rue du Dauphin (Masson A., 1937, p. 36). The year of Beaujon’s marriage thus witnessed the exaltation of the former merchant, through his alliance with a family intimate with the king and his installation in the Tuileries, which allowed him to rub shoulders with the most elevated personalities in the kingdom. This is attested by Beaujon’s marriage contract, which bears the signatures of Louis XV, Marie Leczinska (1703-1768), and Madame de Pompadour (1721-1764), as well as the ministers Machault d'Arnouville (17011794), Saint Florentin (1705-1777), D’Argenson (16941757), Rouillé (16891761) and Gratien Drouilhet (1702-1756), receiver-general of finance of La Rochelle (AN, V1/506).

Upon Drouilhet’s death three years later in 1756, Beaujon made his entrance into the world of Parisian finance by purchasing the position of receiver-general of finance of the generality of La Rochelle on even-numbered years. Receivers-general of finance were responsible for collecting direct taxes such as la taille, le vingtième and la capitation in the 24 generalities of the kingdom. At two per generality, the receivers-general alternated in their assumption of responsibilities, one taking even years, the other odd. The government, endlessly short of money, had become accustomed to requesting advances on future collections from financiers, which explains why certain financiers also became bankers. 

In 1766, Beaujon became secretary advisor to the king, house and crown of France and its finances (AN, V²/49, folio 427428) and in 1769 received the certificate of state counsellor (AN, O1/114, f. 1057). In 1771, he also became general treasurer of the royal and military order of Saint-Louis (AN, MC/ LV/76).

In addition to these responsibilities, the principal activity of the financier as banker of the court consisted in procuring the money needed by the government for the royal treasury.

Nicolas Beaujon and his Circle

Once in Paris, Nicolas Beaujon presumably developed contacts with individuals that he had already had the occasion to frequent when still a merchant in Bordeaux, such as the Minister Jean-Baptiste de Machault d'Arnouville (1701-1794) and other ministers of the king. On Beaujon’s marriage contract (AN, T/306), we drew attention to the signatures of Saint-Florentin, d'Argenson, Rouillé or AngeLaurent Lalive de Jully, which indicate links between Beaujon and the minsters of the court.

Through his association with a family close to the king, Nicolas Beaujon also widened his circle by frequenting the kingdom’s highest personalities who had been present at his marriage. Thus, Louis XV, the brother of the king, Marie Leczinska, and Madame de Pompadour can be counted as another part of the financier’s circle. Furthemore, the lodgings that occupied by Beaujon at the time of his marriage in 1753 allowed him to establish contacts with artists such as Giovanni Niccolò Servandoni (1695-1766), the architect of Saint-Sulpice, or with the painters of the Académie royale, notably Jean-Baptiste Oudry (1686-1755) who had his studio at the Tuileries. These artists were not properly part of Beaujon’s circle, but they may have brought him in closer contact with the artistic milieu. We know, from the catalogue of Nicolas Beaujon’s sale from April 25, 1787 (BINHA, MF/25/1787), as well as from the catalogues of sales where the financier himself made purchases (Blondel de Gagny [1695-1776] in 1776, Randon de Boisset [1708-1776] in 1777, the prince of Conti [17171776] in 1777, the marquis de Ménars [1727-1781] in 1782) (BINHA, MF/25/1776; MF/25/1777, MF/25/1782), that the dealers Pierre Rémy (1715-1797) and Jean-Baptiste-Pierre Le Brun (1748-1813) sought paintings for Beaujon.

Article by Elodie Kong (translated by Jennifer Donnelly).

Thèmes d'étude
Aire géographique étudiée : 
Secteur fondamental d'étude : 
Commentaire Thèmes d'étude : 

[objets collectionnés]

Période étudiée : 
Aire géographique étudiée : 
Secteur fondamental d'étude : 
Commentaire Thèmes d'étude : 

[objets collectionnés]

Période étudiée : 
Aire géographique étudiée : 
Secteur fondamental d'étude : 
Commentaire Thèmes d'étude : 

[objets collectionnés]

Liens entre personnes
Type de lien horizontal : 
Commentaire Type de lien horizontal : 

L'année du mariage de Beaujon marque donc la consécration du négociant, par l'alliance avec une famille qui partage l'intimité du roi, et par l'installation aux Tuileries qui permet au financier de fréquenter les plus hautes personnalités du royaume ; en témoigne le contrat de mariage de Beaujon qui porte les signatures de Louis XV, de Marie Leczinska (1703‑1768), de Madame de Pompadour (1721-1764), ainsi que des ministres Machault d'Arnouville (1701‑1794), Saint‑Florentin (1705-1777), D’Argenson (1694‑1757), Rouillé (1689‑1761) et Gratien Drouilhet (1702-1756), receveur général des finances de La Rochelle (AN, V1/506).

(Source : Notice Agorha "Nicolas Beaujon" rédigée par Elodie Kong)

Type de lien horizontal : 
Commentaire Type de lien horizontal : 

L'année du mariage de Beaujon marque donc la consécration du négociant, par l'alliance avec une famille qui partage l'intimité du roi, et par l'installation aux Tuileries qui permet au financier de fréquenter les plus hautes personnalités du royaume ; en témoigne le contrat de mariage de Beaujon qui porte les signatures de Louis XV, de Marie Leczinska (1703‑1768), de Madame de Pompadour (1721-1764), ainsi que des ministres Machault d'Arnouville (1701‑1794), Saint‑Florentin (1705-1777), D’Argenson (1694‑1757), Rouillé (1689‑1761) et Gratien Drouilhet (1702-1756), receveur général des finances de La Rochelle (AN, V1/506).

(Source : Notice Agorha "Nicolas Beaujon" rédigée par Elodie Kong)

Type de lien horizontal : 
Commentaire Type de lien horizontal : 

L'année du mariage de Beaujon marque donc la consécration du négociant, par l'alliance avec une famille qui partage l'intimité du roi, et par l'installation aux Tuileries qui permet au financier de fréquenter les plus hautes personnalités du royaume ; en témoigne le contrat de mariage de Beaujon qui porte les signatures de Louis XV, de Marie Leczinska (1703‑1768), de Madame de Pompadour (1721-1764), ainsi que des ministres Machault d'Arnouville (1701‑1794), Saint‑Florentin (1705-1777), D’Argenson (1694‑1757), Rouillé (1689‑1761) et Gratien Drouilhet (1702-1756), receveur général des finances de La Rochelle (AN, V1/506).

(Source : Notice Agorha "Nicolas Beaujon" rédigée par Elodie Kong)

Bibliographies / archives
Sources en ligne
Référence de notice : 
FRBNF15593731
Date de consultation : 
05/02/2021
Source
Institut national d'histoire de l'art (France)
Licence
Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)
Rédacteur
Elodie Kong