Perdrizet, Paul

Émile Bertaux débute ses lettres à Perdrizet par « Cher ami ». (source : Université de Lorraine, Fonds Perdrizet, V, PP 51 ; V 12 PP 50 et 52 ; VI, PP 53 : lettres de Bertaux à Perdrizet entre 1905 et 1908)

Kathleen Johnston entame des recherches sous la direction de Paul Perdrizet ; dans une lettre elle s'adresse à lui en l'appelant « maître et ami ».

(source : Proviost, Samuel. « Les bibliothèques de Paul Perdrizet ». in Gallo, Daniel, Provost, Samuel (dir.). Paris-Nancy (1871-1939) : des bibliothèques au service de l’enseignement universitaire de l’histoire de l’art et de l’archéologie. Paris : Éditions des Cendres, 2018, p. 76-118 ; Archives Paul Perdrizet – Université de Lorraine, PP 158, lettre de Kathleen Johnston-Davis à Paul Perdrizet lui donnant de ses nouvelles)

Oreste Tafrali réalise des estampages pour Paul Perdrizet lors d’un séjour à Salonique subventionné par Jacques Doucet. Perdrizet écrit à Gabriel Millet à ce sujet :

« Je viens de prendre connaissance du dossier Tafrali (estampages Salonique). Je suis déçu. Les estampages sont mal pris. Ils ont été retirés des pierres avant d’avoir séché, en sorte que les lettres n’en sont presque jamais venues. C’est fâcheux. Dieu nous garde des brouillons & des maladroits ! La règle, quand on prend un estampage, c’est, après l’avoir laissé sécher sur la pierre, d’y inscrire avec exactitude l’endroit où se trouve la pierre, la matière de la pierre, les dimensions, & c.. Sur q[uel]q[ues] estampages, Tafrali a indiqué où se trouvait la pierre. Sur la plupart, il n’y a rien. Les estampages étant mal venus, comment vais-je m’y retrouver ? C’est du travail mal fait. Je ne comprends pas bien comment Tafrali a osé vous le livrer. Voudriez-vous m’envoyer son adresse ? Il faut que je lui écrive. J’espère qu’il a pris, en même temps que ces médiocres estampages, des copies qui me permettront de me retrouver dans ce fatras. » (source : BINHA, Autographes, 144, 3, 707)

Paul Perdrizet et Jean Ebersolt travaillent ensemble et sont amis. Paul Perdrizet écrit en 1910 dans un article : « Je dois ces renseignements à mon élève et ami, M. Jean Ebersolt, qui s’est spécialisé dans la topographie de Byzance » (source : Perdrizet, Paul. « Cultes et mythes du Pangée ». Annales de l’Est. fascicule 1, 1910, p. 19)

Salomon Reinach est ami avec Paul Perdrizet. "Je pensais venir vous voir ces jours-ci avec Perdrizet" (source : Aix-en-Provence, Bibliothèque Méjanes, fonds Salomon Reinach, boite 88, lettre de René-Jean à Salomon Reinach du 7 octobre [1910?], feuillet 6]

Paul Perdrizet entre en contact avec René-Jean, en 1905-1906, au moment où ils font ensemble le récolement des tableaux de la collection Campana dans les musées de province. Ils étudient notamment les musées de Compiègne, Épinal, Bar, Metz, Caen, Angers, Besançon, Colmar, Dijon, Nancy, Nantes, Tours, Béziers, Dieppe, Lisieux, Montbéliard, Strasbourg et Troyes. (source : Paris, BINHA, Autographes René-Jean, 144-2-521 ; 144-2-522 et 144-2-536).

Maxime Collignon a été le professeur de Perdrizet (source : Charles Picard, « Éloge funèbre de M. Paul Perdrizet, membre de l'Académie », CRAI, 82-3, 1938, p. 270-280.)

Pierre Jouguet entretient une relation amicale avec Perdrizet et voyage avec lui à Rome et Athènes (source : Charles Picard, « Éloge funèbre de M. Paul Perdrizet, membre de l'Académie », CRAI, 82-3, 1938, p. 270-280.)

Ulrich von Willamowitz lui propose de travailler sur les inscriptions de Macédoine pour le Corpus Inscriptionium Graecarum (Éve Gran-Aymerich, Les chercheurs du passé, Paris, CNRS éditions, 2007, p. 1046)