Ebersolt, Jean
(source : AM Montbéliard, 1E41, acte n° 136)
Mère : Morel, Anna (sans profession) (source : AM Montbéliard, 1E41, acte n° 136)
Père : Ebersolt, Georges Louis Frédéric, Montbéliard 02/12/1849 – ? (pasteur) (source : AM Montbéliard, 1E28, acte n° 130 ; AP, 16M 191, acte n° 928)
Conjointe : Maury, Juliette Louise, Saint-Gall 08/08/1889 – ? (sans profession) ; mariage le 09/07/1913 à Paris (source : AP, 16M 191, acte n° 928)
Enfants : Ebersolt, Anne-Rose ; Ebersolt, Marthe ; Ebersolt, Michel (source : Excelsior. 14 décembre 1933, p. 2)
(source : AP, 16D 147, acte n° 2219)
Précision : Mort prématurée des suites d’une angine de poitrine (source : s. n. « Jean Ebersolt. Nécrologie ». Byzantion. vol. 8, fasicule 2, 1933, p. 800)
135, rue de la Tour
(source : s. n. « Nécrologie ». Le Temps. 11 décembre 1933, p. 3)
« Bien qu'il se consacrât pleinement aux missions archéologiques et à l'histoire de l'art, et malgré des contacts et des échanges constants avec les grands noms de la discipline, Jean Ebersolt est resté relativement extérieur à la profession et n'a jamais occupé de poste universitaire. Son mariage avec Juliette Maury, petite-fille de l'industriel Jules Monnerat – l'un des co-fondateurs de Nestlé – en 1913 lui assure un train de vie confortable, qui lui permet de se consacrer à la recherche, et l'introduit dans un milieu culturel brillant. » (source : Soria, Judith. « Jean Ebersolt ». In Barbillon, Claire, Sénéchal, Philippe (dir.). Dictionnaire critique des historiens de l’art actifs en France de la Révolution à la Première Guerre mondiale. Paris : Institut national d’histoire de l’art, 2008)
Chargé de missions scientifiques à Constantinople par le ministère de l’Instruction publique et par l’Académie des Inscriptions et Belles Lettres (1907-1908, 1910, 1912, 1913, 1920). (source : s. n. « Jean Ebersolt. Nécrologie ». Byzantion. vol. 8, fasicule 2, 1933, p. 800-805) ; membre correspondant de l’Institut archéologique russe de Constantinople en 1908 ; chargé de mission scientifique en Russie en 1911 (source : Soria, Judith. « Jean Ebersolt » In Barbillon, Claire, Sénéchal, Philippe (dir.). Dictionnaire critique des historiens de l’art actifs en France de la Révolution à la Première Guerre mondiale. Paris : Institut national d’histoire de l’art, 2008)
Chargé de conférences dans la section des Sciences religieuses pour le 2e trimestre 1906 sur le christianisme byzantin et le 1er trimestre 1909 sur « Les cérémonies à Sainte Sophie de Constantinople » (source : s. n. « Jean Ebersolt. Nécrologie ». Byzantion. vol. 8, fasicule 2, 1933, p. 800-805 ; École Pratiques des Hautes Études, section des sciences religieuses. La Christologie des pères apologètes grecs et la philosophie religieuse de Plutarque avec un rapport sur les conférences de l’exercice 1905-1906. Paris : impr. nationale, [1906], p. 19 et 35 ; École Pratiques des Hautes Études, section des sciences religieuses. Une liste indienne des actes du Buddha avec un rapport sur les conférences de l’exercice 1908-1909. Paris : impr. nationale, [1909], p. 64)
(source : Soria, Judith. « Jean Ebersolt ». In Barbillon, Claire, Sénéchal, Philippe (dir.). Dictionnaire critique des historiens de l’art actifs en France de la Révolution à la Première Guerre mondiale. Paris : Institut national d’histoire de l’art, 2008)
Part du prix Bordin
(source : Académie des Inscriptions et Belles-Lettres. Comptes rendus des séances de l’année 1911. Paris : Librairie Alphonse Picard et fils, 1911, p. 688-689)
(source : s. n. « Jean Ebersolt. Nécrologie ». Byzantion. vol. 8, fascicule 2, 1933, p. 800-805)
(source : s.n. « Jean Ebersolt. Nécrologie ». Byzantion. vol. 8, fascicule 2, 1933, p. 800-805)
Formation : École des chartes entre 1898 et 1902, année où il soutient une thèse sur Bérenger de Tours et la controverse sacramentaire ; bachelier en théologie protestante de l’université de Paris en 1901-1902 ; docteur ès lettres de la Sorbonne en 1910 (source : Ebersolt, Jean. Le Grand palais de Constantinople et le Livre des cérémonies, avec un avant-propos de M. Charles Diehl. Paris : E : Leroux, 1910 ; Soria, Judith. « Jean Ebersolt ». In Barbillon, Claire, Sénéchal, Philippe (dir.). Dictionnaire critique des historiens de l’art actifs en France de la Révolution à la Première Guerre mondiale. Paris : Institut national d’histoire de l’art, 2008)
Pensionnaire de la Fondation Thiers entre 1904 et 1907 (12e promotion) (source : http://fondation-thiers.institut-de-france.fr/les-pensionnaires-depuis-1893#12_12e_promotion_1904-1907)
Langues maîtrisées : grec (source : Ebersolt, Jean, éd. Les Actes de saint Jacques et les actes d’Aquilas publiés d’après deux manuscrits grecs de la Bibliothèque nationale. Paris : E. Leroux, 1902)
Opinions et actes politiques : souscription en faveur de la « Cité de Refuge » (source : En avant ! Bulletin hebdomadaire de l’Armée du Salut. 28 décembre 1929, p. 2 et 7 mai 1932, p. 4)
Voyages connus : Russie, Constantinople, Grèce (source : Soria, Judith. « Jean Ebersolt ». InBarbillon, Claire, Sénéchal, Philippe (dir.). Dictionnaire critique des historiens de l’art actifs en France de la Révolution à la Première Guerre mondiale. Paris : Institut national d’histoire de l’art, 2008)
Mentions dans la littérature : « Ancien pensionnaire de la fondation Thiers, il s’était distingué par de nombreuses missions, en Orient et en Russie notamment. Ses découvertes, à Constantinople et en Turquie d’Europe, entre autres, lui ont permis de renouveler notre connaissance du passé de Byzance par une série de livres qui tous, font autorité. […] Savant modeste autant que courtois, Jean Ebersolt comptait de nombreux amis qui appréciaient sa réserve distinguée et la probité de son jugement scientifique. Il a été collaborateur assidu et précieux de nombreuses revues, le Bulletin de correspondance hellénique, la Revue numismatique, Byzantion, etc. Il a rendu comme secrétaire général les meilleurs services à l’Association des études grecques, et venait d’être distingué par l’université de Bruxelles qui avait fait appel à sa haute compétence pour un enseignement régulier. » (source : s. n. « Jean Ebersolt ». Le Temps. 12 décembre 1933, p. 4)
Louis Hautecoeur et Jean Ebersolt entretiennent une correspondance. (source : Bibliothèque de l'Institut de France, Papiers Louis Hautecoeur, correspondance générale, Ms. 6978).
Charles Diehl rédige la préface d’un livre de Jean Ebersolt en 1910. (source : Ebersolt, Jean. Le Grand palais de Constantinople et le Livre des cérémonies, avec un avant-propos de M. Charles Diehl. Paris : E : Leroux, 1910)
Gabriel Millet est directeur d’études de Jean Ebersolt à l’École Pratiques des Hautes Études.
(source : École Pratiques des Hautes Études, section des sciences religieuses. La Christologie des pères apologètes grecs et la philosophie religieuse de Plutarque avec un rapport sur les conférences de l’exercice 1905-1906. Paris : impr. nationale, [1906], p. 19 et 35 ; École Pratiques des Hautes Études, section des sciences religieuses. Une liste indienne des actes du Buddha avec un rapport sur les conférences de l’exercice 1908-1909. Paris : impr. nationale, [1909], p. 64) ; Soria, Judith. « Jean Ebersolt ». In Barbillon, Claire, Sénéchal, Philippe (dir.). Dictionnaire critique des historiens de l’art actifs en France de la Révolution à la Première Guerre mondiale. Paris : Institut national d’histoire de l’art, 2008)
Etat : En cours de saisie (12/07/2021) ; Saisi par: mchevall (16/09/2020) ; Modifié par: plaborde (12/07/2021).