Collignon, Maxime
Source : AD Meuse, 2 E 558 (95), acte n° 331
Paris, 5e arrondissement
Source : AP, 5D 219, acte n° 2189.
Mère
Baudot, Marie-Françoise Honorine, Sarreguemines 16/01/1819 - ? (sans profession).
Sources : AD Meuse, 2 E 558 (95), acte n° 331 ; Charle, Christophe. « Collignon (Léon, Maxime) ». In Les professeurs de la faculté des lettres de Paris – Dictionnaire biographique 1809-1908. Paris : Institut national de recherche pédagogique, 1985, p. 44-46.
Père
Collignon, Claude Alexandre, Commercy 23/12/1800 – Pierrefitte 26/08/1878 (principal du collège de Verdun)
Source : AD Meuse, 2 E 558 (95), acte n° 331 ; Charle, Christophe. « Collignon (Léon, Maxime) ». In Les professeurs de la faculté des lettres de Paris – Dictionnaire biographique 1809-1908. Paris : Institut national de recherche pédagogique, 1985, p. 44-46.
Conjointes
• Michel, Jeanne, Metz 28/08/1859 – ? (sans profession) ; mariage à Paris le 2 mars 1880 ; contrat de Me Poletuich, notaire à Paris le 1er mars 1880
Source : AP, V4E 3222, 1880, acte n° 127.
• Goumy, Marie Lucie Emilie, Paris 1866 – Paris 11 janvier 1899 (sans profession, fille de Jean Edouard Goumy, maitre de conférences à l’École normale supérieure) ; mariage à Orsay le 24 août 1889 ; contrat devant Me Vallée, notaire à Paris le 19 août 1889
Source : AD Essonne, 4E_3414, Orsay (1887-1892), acte n° 71.
Enfants
• Collignon, Madeleine (épouse de Paul Théodore Charles Gruson, ancien inspecteur des finances, chef de la comptabilité au chemin de fer de l’Est)
• Collignon, Denise Maximilienne
Source : Charle, Christophe. « Collignon (Léon, Maxime) ». In Les professeurs de la faculté des lettres de Paris – Dictionnaire biographique 1809-1908. Paris : Institut national de recherche pédagogique, 1985, p. 44-46.
rue Saint-Paul
Source : AD Meuse, 2 E 558 (95), acte n° 331.
Source : AP, V4E 3222, 1880, acte n° 127.
59 rue Claude Bernard
Source : AP, V4E 5815, acte n° 34.
Membre puis président de la Société nationale des antiquaires de France, membre puis président de l'association des études grecques, secrétaire du Conseil supérieur des musées nationaux, aquarelliste.
Garde mobile de la Seine
Source : Charle, Christophe. « Collignon (Léon, Maxime) ». In Les professeurs de la faculté des lettres de Paris – Dictionnaire biographique 1809-1908. Paris : Institut national de recherche pédagogique, 1985, p. 44-46.
Source : AN, LH/568/90.
Source : AN, LH/568/90.
Source : François, Martine, Danesi, Hervé, Wauthier, Alexandre et Ramousse, Raymond. « Collignon Léon Maxime ». In Base prosopographique – La France savante, Paris : CTHS, 2010-2018.
Commentaire biographique réalisé par Annick Fenet
9 novembre 1849. Naissance à Verdun dans une famille d’universitaires.
1868. Entrée à l’Ecole normale supérieure (élève de G. Perrot et J. Girard).
1872. Agrégé des lettres.
1873-1876. Elève de l’Ecole française d’Athènes, il suit les cours d’Albert Dumont. Parmi ses camarades athéniens, Jules Martha.
1876. Voyage en Asie Mineure.
1876. Chargé de cours à la chaire d’archéologie à Bordeaux (la 2e créée en France) avant de devenir son 1er titulaire en 1879.
1878. Soutenance de sa thèse de doctorat en Sorbonne.
1883-1917. Nommé à la chaire d’archéologie de la Sorbonne, d’abord comme suppléant, puis professeur adjoint (1892) et professeur (1900). Il succède dans cette chaire à Georges Perrot, son 1er titulaire de 1876 à 1883. Lui succèderont Gustave Fougères de 1918 à 1927, puis Charles Picard à partir de 1928. Collignon permet au département d’archéologie l’acquisition d’un important matériel pédagogique et fournit des manuels de référence pour les étudiants. Il dispense divers enseignements et crée, à partir de 1897, le musée des Moulages (dont les collections seront plus tard déménagées à l’Institut d’art et d’archéologie rue Michelet).
1893. Président de l’Association des Etudes grecques.
26 mars 1894. Elu à l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres.
1896. Création du Conseil supérieur des Musées nationaux, pour lequel Collignon est désigné pour représenter l'art antique et nommé secrétaire.
1898. Délégué pour représenter l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, la Société des Antiquaires de France et l’Association des Etudes grecques, aux fêtes du cinquantenaire de l’Ecole française d'Athènes ; à cette occasion, il voyage à Athènes, puis à Pergame.
1903. Délégué de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres au Congrès historique de Rome et à l’inauguration du musée de Delphes.
1905. Président de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres.
1908. Publication de « Dame d’Auxerre », qu’il a découverte dans le petit musée de la ville, dans la Revue archéologique.
1913. Il co-dirige les Monuments et Mémoires de la Fondation E. Piot.
Commentaire biographique réalisé par Claire Dupin de Beyssat
• Langues maîtrisées : français
• Opinions et actes politiques : dreyfusard (source : Charle, Christophe. « Collignon (Léon, Maxime) ». In Les professeurs de la faculté des lettres de Paris – Dictionnaire biographique 1809-1908. Paris : Institut national de recherche pédagogique, 1985, p. 44-46.)
• Voyages connus : Asie mineure (1876) ; Grèce (1898)
• Thèmes d'étude :
— Période étudiée : antiquité grecque
— Aire géographique étudiée : Grèce
— Secteurs fondamentaux d’étude : archéologie ; épigraphie
• Sociétés savantes et cercles : membre puis président de la Société nationale des antiquaires de France ; Membre puis président (1893) de l'association des études grecques ; Secrétaire du Conseil supérieur des musées nationaux ; Membre (1894) puis président (1905) de l’Académie des Inscriptions et Belles-lettres (source : François, Martine, Danesi, Hervé, Wauthier, Alexandre et Ramousse, Raymond. « Collignon Léon Maxime ». In Base prosopographique – La France savante, Paris : CTHS, 2010-2018)
Émile Michel est le père de la première femme de Maxime Collignon. « Jeanne Michel [..], fille mineure de François-Émile Michel, artiste peintre ».
Source : AP, V4E 3222, 1880, acte n° 127
Jules Martha et Maxime Collignon sont camarades à l’École française d’Athènes.
Georges Perrot est le professeur de Maxime Collignon ; il est aussi témoin de son second mariage et le parraine pour l’obtention de la Légion d’honneur.
« Nous avons déclaré, au nom de la loi, que le Sieur Collignon Léon Maxime et la demoiselle Goumy Marie Lucie Émilie sont unis par le mariage […] en présence de […] M. Perrot, Georges, Directeur de l’École normale supérieure, âgé de cinquante six ans, domicilié à Paris, ami de l’époux, officier de la Légion d’honneur. » (source : AD Essonne, 4E_3414, Orsay (1887-1892), acte n°71).
« Nous, Perrot (Georges) membre de l’Institut, grand officier de la Légion d’honneur, conformément à la délégation du Grand Chancelier, en date du 5 juin 1903, avons fait introduire M. Collignon (Léon Maxime) membre de l’Institut, professeur à la Faculté des lettres de l’Université de Paris, nommé officier de la Légion d’honneur, à l’effet de le recevoir en cette qualité. » (source : AN, LH/568/90)