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Cahen d'Anvers, Louise

Statut
Publiée
Contributeur
jnorindr
Dernière modification
21/03/2024 17:08 (il y a 9 mois)
Type de personne
Type de personne : 
Noms
Nom : 
Cahen d'Anvers
Prénom : 
Louise
Titre : 
comtesse
Qualificatif : 
Sexe : 
Nationalité : 
Nom : 
Morpurgo
Prénom : 
Louise de
Qualificatif : 
Naissance et mort
Date de naissance : 
1 avril 1845
Lieu de naissance : 
Date de mort : 
21 juin 1926
Lieu de mort : 
Adresses
Type d'adresse : 
Date de l'adresse : 
1868 - 1883
Adresse : 

66 avenue Montaigne

Code postal : 
75008
Ville : 
Type d'adresse : 
Date de l'adresse : 
1872 - 1895
Adresse : 

Château de la Jonchère

Code postal : 
78380
Ville : 
Commentaire Ville : 

Villégiature.

Type d'adresse : 
Date de l'adresse : 
1883 - 1926
Adresse : 

2 rue Bassano

Code postal : 
75016
Ville : 
Professions / activités
Type de profession / activité : 
Date d'activité : 
1868 - 1926
Biographie
Commentaire biographique : 

De Trieste à Paris, Louise de Mopurgo et les Cahen d’Anvers

L’intérêt de la famille Cahen d’Anvers pour les affaires de la péninsule italienne se reflète dans les mariages de Louis (1837-1922) et Raphaël (1841-1900) avec deux descendantes de la famille Morpurgo. Installée à Trieste depuis près de trois siècles, cette prestigieuse maison ashkénaze avait obtenu la baronnie, en la personne de Carlo Marco (1827-1899) ; cette même année 1866 avait vu le patriarche Meyer Joseph Cahen d’Anvers (1804-1881) devenir comte italien. Luigia (1845-1926) et Irene (1849-1890), ensuite connues sous les noms de Louise et Irène, étaient les filles de Giuseppe Morpurgo (1816-1898) et d’Elisa Parente (1818-1874) [Catalan T., 1997, p. 165-186]. Fondée en 1812, la maison Morpurgo & Parente se distingue en tant que comptoir financier, lié au développement des réseaux ferrés, à la construction du canal de Suez et à la création de la ligne maritime Trieste-Bombay. Au milieu du XIXsiècle, Giuseppe Morpurgo prend place à la tête de la Banca Austro-Orientale et devient l'un l’un des correspondants étrangers des Rothschild (Polsi A., 1993, p. 271).

L’union entre Louis Cahen d’Anvers et Louise de Morpurgo est célébrée à Paris le 30 juin 1868 (Montefiore R., 1957, p. 58) : ce n’est que le début d’une longue collaboration familiale qui s’exprime des deux côtés des Alpes, et notamment dans la participation des Morpurgo aux investissements d’Édouard Cahen d’Anvers (1832-1894) dans le secteur immobilier de la Rome post-unitaire. En simplifiant une réalité très complexe, les alliances matrimoniales des Cahen d’Anvers avec les Morpurgo, ou encore avec les Warschawsky, les Montefiore et les Camondo, constituent la base d’un microcosme économique presque autosuffisant. Les politiques matrimoniales permettent aux familles concernées de se constituer comme de dynasties financières, en disposant de filiales aux quatre coins de l’Europe, ayant à leur tête un membre de la parenté. Le fait que cela a lieu au sein de la haute société juive de l’époque ne doit pas nous surprendre : loin de constituer la preuve d’une endogamie cohérente à toute théorie du complot, cette attitude relève autant de la reconnaissance de pairs que de l’impossibilité de s’ouvrir à une classe entrepreneuriale chrétienne tout autre que bien disposée (voir Grange C., 2005 et Legé A. S., 2020, p. 67-78).

Résolument parisienne, la génération des enfants de Louise Morpurgo et Louis Cahen d’Anvers s’efforce de consolider le réseau ou bien de franchir la barrière du sang par des mariages mixtes plus ou moins aboutis. Robert (1871-1933) et Charles (1879-1957) célèbrent leurs unions avec des descendantes des familles Warschawsky et Lévy. Irène (1872-1963), dont les traits sont connus du grand public grâce au portrait La Petite Fille au ruban bleu de Renoir (1880, Zurich, collection Bührle, inv. 90) est donnée en mariage à Moïse de Camondo (1860-1935). Alice (1876-1965) et Élisabeth (1874-1944) – également portraiturées par Renoir dans le tableau Rose et Bleu (1881, musée d’Art de Sao Paulo, inv. 99P.1952) – associent leur nom à celui de deux grandes familles de l’aristocratie chrétienne : les Forceville et les Townshend.

C’est chez leur beau-fils Charles Vere Ferrers Townshend (1861-1924), dans le Norfolk, que Louis et Louise Cahen d’Anvers trouvent refuge pendant la Première Guerre mondiale, avant de rentrer en France et de transformer le château de Champs en hôpital militaire (Serrette R., 2017, p. 175-176).

Portraits d’une salonnière

Louise Morpurgo – dont les traits nous sont connus par une série de photographies (BnF, Estampes et photographie, 4/NE/74) ainsi que par plusieurs portraits peints – tient salon tous les dimanches d’été. Au 2, rue de Bassano, ou encore dans les pièces du château de Champs, « un petit groupe d’amis et des nombreuses connaissances » forment celle que sa belle-fille Sonia Warschawsky (1876-1975) définit comme « une assemblée ultra-mondaine » (Cahen d’Anvers S., 1972, p. 47). Depuis son arrivée à Paris, à l’occasion de son mariage, en 1868, Louise s’entoure d’un ensemble remarquable d’artistes, de diplomates et d’hommes de lettres. Elle fréquente Guy de Maupassant (1850-1893) et Marcel Proust (1871-1922). Elle est proche d’Alexandre Natanson (1867-1936), ou encore d’artistes et de musiciens tels que Jacques-Émile Blanche (1861-1942), Federico de Madrazo (1815-1894), Charles Malherbe (1853-1911) ou Fernand Halphen (1872-1917). Des collectionneurs réputés tels que Charles Ephrussi (1849-1905), Edmond Taigny (1828-1906) et Louis Gonse (1846-1921) fréquentent son salon. Parmi les invités de la rue de Bassano se trouve également un personnage qui partage avec Louise un amour profond pour les voyages : le vicomte Florimond de Basterot (1836-1904). Parfaits représentants d’un esprit cosmopolite qui mélange la curiosité à un certain goût du risque, Louis Cahen d’Anvers et son épouse voyagent sans cesse tout au long des dernières décennies du XIXsiècle. Ils explorent l’Italie à plusieurs reprises – notamment en compagnie d’hôtes de prestige tels que Joachim, quatrième prince Murat (1834-1901) – mais ils visent également des destinations lointaines. Un intéressant récit, écrit par Louise en 1893, nous permet de connaître les détails d’un voyage que le couple entreprend à travers l’Amérique latine (Paris, coll. part., Notes de voyage).

Parmi les invités des Cahen d’Anvers figure un écrivain qui, par l’importance des relations qu’il tisse avec la famille, mérite une place à part : Paul Bourget (1852-1935). Louise et ses belles-sœurs Loulia et Marie Warschawsky se lient au poète par des amitiés qui mélangent les échanges intellectuels à un érotisme plus ou moins affirmé. Elles gagnent dans l’ordre les surnoms de Belle et bonne ou l’Ange, Sa Perfection et la Parthe (Mansuy M., 1985, p. 58). À partir de 1881, Bourget confie à Louise Cahen d’Anvers ses mémoires de voyage. Ces Memoranda, débiteurs d’une pratique stendhalienne, le soutiennent dans la rédaction de Sensations d’Italie (1891) : ils témoignent du niveau de confidence qui lie l’écrivain à sa mécène (BnF, Ms., NAF 13714-13719).

Outre à Bourget, le commensal le plus assidu de Louise et de son époux est sans doute Léon Bonnat (1833-1922). Entre 1875 et 1903, le peintre réalise au moins six portraits des membres de la famille Cahen d’Anvers (Saigne G., 2017, cat. 100, 101, 101E, 102, 103, 104, 105). En 1893, montrant le caractère atemporel de la beauté de son hôtesse, il réalise un portrait de Louise de profil qui reprend les formes et le cadrage d’un tableau que Carolus-Duran (1837-1917) avait peint en 1880 (Saigne G., 2017, cat. 104 ; Carolus-Duran, 1919, n. 120). Quelques années plus tard, chez les Cahen d’Anvers, Bonnat a une autre occasion de mettre son œuvre en communication avec celle de son collègue. En 1901, il réalise un portrait d’apparat de Louis, qui sert de pendant à celui que Carolus-Duran avait consacré à son épouse en 1875 (Saigne G., 2017, cat. 105 ; Carolus-Duran, 1919, n. 119). Sur un fond sombre, confortablement assise dans un fauteuil, Louise pose son coude sur un coussin doré : sa position, son regard et son élégance renvoient au statut acquis et à la dignité de son rôle de mécène.

À la fois choqué et conquis par l’aplomb de la comtesse, « la tête abandonnée de côté et montrant au sommet un enroulement de cheveux qui ressemblait à un nid de couleuvres », Edmond de Goncourt lui consacre une description qui, une fois épurée des préjugés, nous laisse bien comprendre la force de son caractère (Goncourt E., 2004, II, p. 858). Le goût de Louise pour les arts et les sciences, ou encore sa capacité de nouer des relations fertiles avec les cercles politiques de son époque, contribuent à l’ascension sociale de la famille. Souffrant d’artériosclérose, Louis Cahen d’Anvers s’éteint le 20 décembre 1922 (AP, état civil, 16D/125 n. 2377). Son testament, daté du 8 mai 1918, confie à son épouse « l’usufruit pendant sa vie, avec dispense de caution et d’emploi, de la moitié des biens meubles et immeubles » de sa succession. La nue-propriété de son hôtel particulier passe à leur fils aîné, Robert, pendant que celle du château de Champs-sur-Marne va au cadet, Charles (APR, Ét. not. Casagrande et Labrousse, s.c.). Après la mort de Louis, Robert quitte son appartement du 83, avenue Henri-Martin pour s’établir avec sa mère. Louise de Morpurgo s’éteint le 21 juin 1926, dans l’hôtel de la rue de Bassano, entourée par ses proches et par les objets d’art qu’elle a soigneusement recueillis à travers cinquante années de recherches.

Article rédigé par Alice S. Legé

Commentaire biographique : 

From Trieste to Paris, Louise de Morpurgo and the Cahen d’Anvers Family

The interest of the Cahen d’Anvers family in the affairs of the Italian peninsula is reflected in the marriages of Louis (1837-1922) and Raphaël (1841-1900) with two descendants of the Morpurgo family. Established in Trieste for nearly three centuries, this prestigious Ashkenazi house had obtained the barony, through family member Carlo Marco (1827-1899); in the same year, 1866, patriarch Meyer Joseph Cahen d’Anvers (1804-1881) become an Italian count. Luigia (1845-1926) and Irene (1849-1890), later known as Louise and Irène, were the daughters of Giuseppe Morpurgo (1816-1898) and Elisa Parente (1818-1874) [Catalan T., 1997, p. 165-186]. Founded in 1812, Morpurgo & Parente was an outstanding lending institution, connected with the development of railroads, the construction of the Suez Canal, and the creation of the Trieste-Bombay maritime line. By the mid-19th century, Giuseppe Morpurgo had taken over as head of the Banca Austro-Orientale and become one of the Rothschild's foreign correspondents (Polsi A., 1993, p. 271).

The union between Louis Cahen d'Anvers and Louise de Morpurgo was celebrated in Paris on June 30, 1868 (Montefiore R., 1957, p. 58): it marked the beginning of a long family collaboration that unfolded on both sides of the Alps, particularly with the Morpurgo family’s participation in Édouard Cahen d’Anvers’s investments (1832-1894) in the real estate sector of post-unification Rome. By simplifying a very complex reality, the marriage alliances of the Cahen d'Anvers with the Morpurgos, or even with the Warschawsky, the Montefiore and the Camondo, form the basis of an almost self-sufficient economic microcosm. Marriage policies allowed the families concerned to mould themselves as financial dynasties, with branches all over Europe, headed by a relative. The fact that this took place within the Jewish high society at the time should not be surprising: far from indicating a practice of endogamy consistent with some conspiracy theory, the tendency had as much to do with peer recognition as with the impossibility of opening up to a Christian entrepreneurial class that was anything but positively disposed towards them (see Grange C., 2005 and Legé AS, 2020, p. 67-78).

Resolutely Parisian, the generation of children of Louise Morpurgo and Louis Cahen d’Anvers strove with varying degrees of success to consolidate the network or to cross the barriers of blood through mixed marriages. Robert (1871-1933) and Charles (1879-1957) celebrated unions with descendants of the Warschawsky and Lévy families. Irene (1872-1963), whose features are known to the general public through the portrait La Petite Fille au ruban bleu by Renoir (1880, Zurich, Bührle collection, inv. 90) was given in marriage to Moïse de Camondo (1860-1935). Alice (1876-1965) and Élisabeth (1874-1944) - also portrayed by Renoir in the painting Rose et Bleu (1881, Sao Paulo Museum of Art, inv. 99P.1952) - became associated with two great families of the Christian aristocracy: the Forceville and the Townshend.

It was with a member of one of these families, son-in-law Charles Vere Ferrers Townshend (1861-1924), that Louis and Louise Cahen d’Anvers found refuge in Norfolk during the First World War, before returning to France and transforming the château de Champs into a military hospital (Serrette R., 2017, p. 175-176).

Portraits of a Salonnière

Louise Morpurgo - whose features are known to us through a series of photographs (BnF, Estampes et photographie, 4/NE/74) as well as through several painted portraits - held a salon every Sunday in summer. At 2, rue de Bassano, or in the rooms of the château de Champs, “a small group of friends and many acquaintances” formed what her daughter-in-law Sonia Warschawsky (1876-1975) defined as “an ultra-socialite assembly” (Cahen d'Anvers S., 1972, p. 47). Since arriving in Paris upon her marriage in 1868, Louise surrounded herself with a remarkable body of artists, diplomats and men of letters. She frequented Guy de Maupassant (1850-1893) and Marcel Proust (1871-1922). She was close to Alexandre Natanson (1867-1936), and artists and musicians such as Jacques-Émile Blanche (1861-1942), Federico de Madrazo (1815-1894), Charles Malherbe (1853-1911) and Fernand Halphen (1872-1917). Renowned collectors such as Charles Ephrussi (1849-1905), Edmond Taigny (1828-1906) and Louis Gonse (1846-1921) frequented her salon. Among the guests of the rue de Bassano was also a character who shared with Louise a deep love for travel: Viscount Florimond de Basterot (1836-1904). The perfect representatives of a cosmopolitan spirit mixing curiosity within appetite for risk, Louis Cahen d'Anvers and his wife traveled incessantly during the last decades of the 19th century. On several occasions they explored Italy - most notably in the company of prestigious guests such as Joachim, 4th Prince Murat (1834-1901) - but they also sought out faraway destinations. An interesting account written by Louise in 1893 shares the details of a trip the couple made across Latin America (Paris, Private Collection, Notes de voyage).

Among the guests of the Cahen d'Anvers was a writer who deserves special mention due to the importance of the relationships he forged with the family: Paul Bourget (1852-1935). Louise and her sisters-in-law Loulia and Marie Warschawsky bonded with the poet through friendships which mixed intellectual exchanges with a more or less assertive eroticism. They were granted the nicknames beautiful and good or angel, her perfection, and The Parthian (Mansuy M., 1985, p. 58). From 1881, Bourget entrusted Louise Cahen d´Anvers with his travel memoirs. These Memoranda, indebted to a Stendhalian practice, supported him in the drafting of Sensations d'Italie (1891) and testify to the level of confidence that bound the writer to his patron (BnF, Ms., NAF 13714-13719).

Apart from Bourget, Louise and her husband's most assiduous suitor was undoubtedly Léon Bonnat (1833-1922). Between 1875 and 1903, the painter produced at least six portraits of members of the Cahen d’Anvers family (Saigne G., 2017, cat. 100, 101, 101E, 102, 103, 104, 105). In 1893, showing the timeless nature of the beauty of his hostess, he painted a portrait of Louise in profile which took up the forms and framing of a painting that Carolus-Duran (1837-1917) had painted in 1880 (Saigne G., 2017, cat. 104; Carolus-Duran, 1919, n. 120). A few years later, Bonnat again saw his work enter in dialogue with that of his colleague in the house of the Cahen d’Anvers: in 1901, he painted a ceremonial portrait of Louis, which serves as a pendant to one that Carolus-Duran had dedicated to Louise in 1875 (Saigne G., 2017, cat. 105; Carolus-Duran, 1919, n. 119). Against a dark background, comfortably seated in an armchair, Louise rests her elbow on a golden cushion: her position, her gaze and her elegance refer to the acquired status and dignity of her role as patron.

At once shocked and seduced by the countess’s aplomb, “her head abandoned to the side, showing at the top a curl of hair that resembled a nest of snakes”, Edmond de Goncourt devoted to her a description which, once stripped of the prejudices, helps comprehend her strength of character (Goncourt E., 2004, II, p. 858). Louise’s taste for the arts and sciences, as well as her ability to forge fertile relationships within the political circles of her time, contributed to the family's social rise. Suffering from arteriosclerosis, Louis Cahen d’Anvers passed away on December 20, 1922 (AP, état civil, 16D/125 n. 2377). His will, dated May 8, 1918, entrusted his wife with “the usufruct during her life, with exemption from deposit and employment, of half of the movable and immovable property” of her estate. Ownership of his mansion passed to their eldest son, Robert, while that of the château de Champs-sur-Marne went to the younger, Charles (APR, Ét. Not. Casagrande and Labrousse, s.c.). After Louis's death, Robert left his apartment at 83 avenue Henri-Martin to settle with his mother. Louise de Morpurgo passed away on June 21, 1926, in the hotel on rue de Bassano, surrounded by her relatives and by the works of art she had carefully collected over fifty years.

Article by Alice S. Legé (translated by Jennifer Donnelly)

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[Objets collectionnés] périodes Kangxi, Yongzheng et Qianlong.

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Louise Cahen d'Anvers est la tante de Hugo Cahen d'Anvers. (Source: Notice Agorha "Hugo Cahen d'Anvers" rédigée par Alice S. Legé).

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Louise Cahen d'Anvers (née Morpurgo) est la belle-sœur du Edouard Lévy Montefiore et Emma Cahen d'Anvers, par son mariage avec Louis Cahen d'Anvers (frère de Emma Cahen d'Anvers). L’union entre Louis Cahen d’Anvers et Louise de Morpurgo est célébrée à Paris le 30 juin 1868 (Montefiore R., 1957, p. 58).

Édouard Lévi Montefiore semble aussi doué pour le dessin que pour la finance. C’est à sa main que l’on doit les illustrations des Notes de voyage rédigées par Louise Cahen d’Anvers (1845-1926) à l’occasion de sa traversée de l’Amérique latine (Paris, coll. Monbrison, 1893), ou encore un bel album de croquis réalisés dans les Alpes suisses (coll. Leroy-D’Amat, Albums de dessins d’É. Levi Montefiore, 1883-1894).

(Source : Notice Agorha "Edouard Levi Montefiore" rédigée par Alice S. Legé)

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Dans les fréquentations de la comtesse Louise Cahen d'Anvers figure nombre d'auteurs de la fin du XIXe siècle dont Marcel Proust (1871-1922) ou encore Guy de Maupassant (1850-1893). (Source : Notice Agorha "Louise Cahen d'Anvers" rédigée par Alice S. Legé)

Bibliographies / archives
Source
Institut national d'histoire de l'art (France)
Licence
Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)
Rédacteur
Alice S. Legé