Aubert, Marcel
(source : AP, V4E6271, acte n° 1622)
Mère : Belle, Jeanne Isabelle
Père : Aubert, Eugène Georges (employé)
Conjointe : Petit, Simone Marie Madeleine, Paris 14/04/1886 – Paris 24/01/1976 (source : AP, V4E 5977, acte n°540), mariage à Paris le 08/06/1909 (source : AP, 7M 174, acte n°425)
(source : AP, 7D 258, acte n°1539)
« Marcel Aubert est mort le 28 décembre 1962, trois mois après une opération qui avait révélé un mal inguérissable. » (source : Deschamps, Paul. « Marcel Aubert », in Cahiers de civilisation médiévale, n° 5-20, 1962, p. 487-489).
95 boulevard Magenta
(source :
Bulletin de la Société d'iconographie parisienne
, 1908)
13 rue des Saints-Pères
(source :
Annuaire de la gravure
, 1911 ;
Bulletin de la Société de l'histoire de l'art français
, 1912)
8, cité Vaneau
(source : AN 19800035/372/49942 ; AP, 7D 258, acte n°1539)
« Il entra […] à la Bibliothèque nationale. D’abord attaché au Département des Imprimés, il fut nommé en 1911 sous-bibliothécaire au Département des Estampes. » (source : Hubert, Jean. « Marcel Aubert ». BEDC, p. 329)
directeur du Répertoire d'art et d'archéologie
« Il entra [en 1920] au Musée du Louvre, comme conservateur adjoint au Département de la Sculpture du Moyen Âge, de la Renaissance et des temps modernes, aux côtés de Paul Vitry, qu’il devait remplacer en 1940 comme conservateur en chef. » (source : Hubert, Jean. « Marcel Aubert ». BEDC, p. 331)
« il fut désigné comme conservateur du musée Rodin en 1945 » (source : Hubert, Jean. « Marcel Aubert ». BEDC, p. 331)
« en 1945 […] il fut élu à la conservation du Musée Condé, à Chantilly, par ses collègues de l’Institut de France » (source : Hubert, Jean. « Marcel Aubert ». BEDC, p. 331)
« Lorsque Robert de Lasteyrie fut appelé à prendre sa retraite, il proposa son ancien élève pour faire à l'École des chartes le cours d'archéologie du Moyen Age par intérim, du 14 décembre 1910 au 16 mars 1911, date de la nomination d'Eugène Lefèvre-Pontalis comme professeur titulaire » (source : Hubert, Jean. « Marcel Aubert ». BEDC, p. 329); « A la fin de l'année 1921, demanda à Marcel Aubert de le suppléer pour quelques cours. Après une courte maladie, il succombait prématurément le 31 octobre 1923. […] On le désigna pour être son successeur dans un enseignement auquel Marcel Aubert demeura toujours profondément attaché et qu'il assura de façon magistrale jusqu'à sa nomination à l'honorariat en 1955. » (source : Hubert, Jean. « Marcel Aubert ». BEDC, p. 331-332)
« A l'École des Beaux- Arts, il fut tout d'abord le suppléant de M. Louis Hautecœur pendant l'année scolaire 1928-1929, pour l'enseignement de l'histoire générale de l'architecture. De 1929 à 1934, il occupa brillamment la chaire d'architecture française. En 1937, il enseigna, avec non moins de bonheur, l'archéologie du Moyen Age. Depuis 1936, il fut chargé à plusieurs reprises d'un cours d'archéologie destiné à la préparation du concours d'architecte en chef des Monuments historiques. » (source : Hubert, Jean. « Marcel Aubert ». BEDC, p. 332)
« En 1942, Marcel Aubert fut nommé directeur des études de l'École du Louvre. Depuis vingt ans il enseignait au Louvre à des auditoires composés de futurs conservateurs de musée et de gens du monde. De 1921 à 1924, il fut chargé du cours des arts industriels. » (source : Hubert, Jean. « Marcel Aubert ». BEDC, p. 332) ; « De 1940 à 1949, Marcel Aubert avait été chargé d'enseigner à l'École du Louvre l'histoire de la sculpture. C'était un enseignement où il pouvait donner toute sa mesure. » (source : Hubert, Jean. « Marcel Aubert ». BEDC, p. 333)
Formation : « Marcel Aubert fit ses premières études à l’Institut Rocroy Saint-Léon, puis au Lycée Condorcet, où son professeur de philosophie l’engagea à préparer le concours de l’École des chartes. Il y fut reçu trois mois seulement après avoir obtenu son diplôme de bachelier [en 1903]» (source : Hubert, Jean. « Marcel Aubert », BEDC, 121, 1963, p. 328)
Il sort diplômé de l’établissement le 31 janvier 1907, avec une thèse consacrée à la cathédrale de Senlis.
Opinions et actes politiques : Engagé volontaire pour trois ans, le 11 novembre 1903, au 54e régiment d’infanterie ; arrivé au corps le 13 novembre 1903 ; mis en disponibilité le 18 septembre 1904 ; caporal le 14 mai 1904 ; sergent le 1er avril 1905 ; mobilisé le 1er août 1914 au 109e d’infanterie ; au dépôt du 1er août au 28 décembre 1914 ; au front au 109e R.I. du 29 décembre 1914 au 7 mars 1915 ; en captivité du 8 mars 1915 au 28 novembre 1918 ; démobilisé en avril 1919 ; rayé des cadres le 20 mai 1930 (source : AN 19800035/372/49942)
Prix et distinctions : chevalier de la Légion d'honneur, 22 mai 1926 ; officier de la Légion d'honneur, 31 octobre 1938 ; commandeur de la Légion d'honneur, 10 février 1951
Autres distinctions reçues : Officier de l’Instruction publique (2 avril 1921) commandeur des Arts et des Lettres ; commandeur des Palmes académiques ; Fellow de l'Académie américaine des arts et des sciences (source : AN 19800035/372/49942)
Voyages connus : « Il donna des conférences dans les universités de Belgique, de Hollande et de Suède; à Gand (1922 et 1928), à Louvain (1924 et 1926) et à Liège (1939) ; à Amsterdam, à Utrecht, à Groningue et à Leyde (1928, 1931 et 1949) ; à Stockholm, à Lund, à Upsal, à Göteberg (1923). Il était docteur honoris causa de l'Université de Louvain. Il enseigna également à Madrid et à Barcelone (1923), à Londres et à Dublin (1930). Aux États-Unis, il fut tout d'abord chargé d'une série de leçons sur l'archéologie du Moyen Age à l'Université Harvard (1929). Il donna, en même temps, des conférences aux Universités de Princeton et de Yale, ainsi qu'aux Musées de New-York, de Boston et de Philadelphie. Trois ans plus tard, il était nommé professeur au Département d'histoire de l'art de l'Université de Yale. Il exerça cet enseignement jusqu'en 1938 dans cette Université qui lui conféra le titre de « master of arts » en 1952. » (source : Hubert, Jean. « Marcel Aubert ». BEDC, p. 333)
Sociétés savantes et cercles : « Marcel Aubert a appartenu aux comités directeurs et aux conseils d'administration de soixante-quinze sociétés savantes. Il fut appelé à prendre une part importante aux congrès annuels des Sociétés savantes, comme membre de la section d'archéologie du Comité des travaux historiques. En 1933, il fut appelé à prononcer l'un des discours de clôture au Congrès de Toulouse. Il fit l'historique des plus anciennes croisées d'ogives. Il fut président de la section. d'archéologie de 1958 jusqu'à sa mort. Membre résidant de la Société des Antiquaires de France dès 1921, il joua un rôle prépondérant dans les conseils de cette Société. Depuis 1930, il appartenait aussi à la doyenne des sociétés savantes de l'Europe, la Société des Antiquaires de Londres. Il participa à presque tous les congrès tenus en France et à l'étranger par le Comité international des études sur le haut Moyen Age. De 1944 à 1961, il exerça les fonctions flatteuses de secrétaire du Comité international d'histoire de l'art ; il fut appelé deux fois à prendre la présidence de ce Comité, d'abord de 1949 à 1952, puis de 1958 à 1961. » (source : Hubert, Jean. « Marcel Aubert ». BEDC, p. 334)
« Il fut élu membre de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres le 2 mars 1934, en remplacement d'Emile Châtelain. Il n'avait pas encore cinquante ans. Depuis 1925, il était membre correspondant étranger de l'Académie royale de Belgique et, depuis 1929, membre étranger de l'Académie royale de Suède. En 1936, il fut nommé membre étranger de l'Académie américaine des Arts et Sciences, et, dix ans plus tard, membre étranger de l'Académie royale de Norvège. Enfin, en 1946 et 1947, il devint membre correspondant étranger de l'Académie nationale du Portugal et membre étranger de l'Académie de Danemark. Il était commandeur dans l'ordre de la Légion d'honneur depuis 1951, commandeur dans l'ordre des Arts et des Lettres depuis 1957. » (source : Hubert, Jean. « Marcel Aubert ». BEDC, p. 337)
« A la mort d'Eugène Lefèvre-Pontalis, en 1923, il devint directeur de la Société française d'Archéologie, à laquelle il donna un magnifique élan avec l'aide de M. Jean Verrier et de ses anciens élèves et fidèles collaborateurs M. et Mme Marc Thibout, M. et Mme Francis Salet. » (source : Deschamps, Paul . « Marcel Aubert », Cahiers de civilisation médiévale, n° 5-20, 1962, p. 487-489.)
Cathédrale de Senlis ; Notre Dame de Paris ; Cîteaux ; vitrail ; sculpture ; Saint-Sernin ; Conques
Georges Aubert est le père de Marcel Aubert (1884-1962).
Marcel Aubert recense de nombreux ouvrages de Louise Pillion. (source : bibliographie sur Louise Pillion, AGORHA, notice n° 002120123).
Marcel Aubert est présenté à la Société de l'Histoire de l'Art Français par Jean Laran et Paul-André Lemoisne lors de la séance du 4 novembre 1910. (source : BSHAF, 1910, p. 321).
Marcel Aubert et Jean Laran rédigent la notice nécrologique de François-Louis Bruel parue dans le second tome de l'inventaire de la Collection de Vinck. Tous deux achèvent et publient son travail. (source : Aubert, Marcel, Bruel, François-Louis et Laran, Jean. Un siècle d'histoire de France par l'estampe : 1770-1871 : Collection De Vinck : Inventaire analytique. Tome II - La Constituante. Paris : Imprimerie nationale, 1914). « François-Louis Bruel est mort à trente ans, en 1912, laissant achevées les notices de ce deuxième volume, que ses collègues et amis, MM. Jean Laran et Marcel Aubert, ont reçu mission de mettre au jour. Ils l'ont fait pieusement, et ils ont écrit en tête du livre une préface, qu'on ne peut lire sans émotion, sur leur devancier trop tôt disparu ; ils ont rendu hommage à son savoir et à son activité, ils ont parlé en termes exquis de ses qualités d'esprit et de coeur. » (source : Dacier, Émile. « Bibliothèque nationale. Collection de Vinck. Inventaire analytique, par F.-L. Bruel. Tome II. La Constituante. - Paris, Imp. nationale, in-8°, pl. ». La Revue de l'art ancien et moderne. tome XXXVI, n° 208.juillet 1914, p. 79-80).
Marcel Aubert est présenté à la Société de l'Histoire de l'Art Français par Jean Laran et Paul-André Lemoisne lors de la séance du 4 novembre 1910. (source : BSHAF, 1910, p. 321).
Marcel Aubert et Jean Laran rédigent la notice nécrologique de François-Louis Bruel parue dans le second tome de l'inventaire de la Collection de Vinck. Tous deux achèvent et publient son travail. (source : Aubert, Marcel, Bruel, François-Louis et Laran, Jean. Un siècle d'histoire de France par l'estampe : 1770-1871 : Collection De Vinck : Inventaire analytique. Tome II - La Constituante. Paris : Imprimerie nationale, 1914). « François-Louis Bruel est mort à trente ans, en 1912, laissant achevées les notices de ce deuxième volume, que ses collègues et amis, MM. Jean Laran et Marcel Aubert, ont reçu mission de mettre au jour. Ils l'ont fait pieusement, et ils ont écrit en tête du livre une préface, qu'on ne peut lire sans émotion, sur leur devancier trop tôt disparu ; ils ont rendu hommage à son savoir et à son activité, ils ont parlé en termes exquis de ses qualités d'esprit et de coeur. » (source : Dacier, Émile. « Bibliothèque nationale. Collection de Vinck. Inventaire analytique, par F.-L. Bruel. Tome II. La Constituante. - Paris, Imp. nationale, in-8°, pl. ». La Revue de l'art ancien et moderne. tome XXXVI, n° 208.juillet 1914, p. 79-80).
Membres de la même promotion du 31 janvier 1907 pour le diplôme d'archiviste-paléographe à l'École des Chartes (source : « Chronique. Nécrologie Georges Ritter ». Bibliothèque de l'École des chartes. n° 117, 1959, p. 364).
Marcel Aubert et Gaston Brière sont amis.
Lettre de Marcel Aubert à Gaston Brière du 23 avril 1940 : « Mon cher ami, Je vous remercie bien de votre bonne lettre dont je suis profondément touché. [...] ») (source : INHA, BCMN MS 498 (01-03-06), A, f 30)
Pierre Colmant participe à la rédaction du Répertoire d’art et d’archéologie dirigé par Marcel Aubert. (source : s. n. « Index du "Mercure de France" (1672-1832) ». Bibliothèque de l'école des chartes. t. 71, 1910, p. 479 ; Répertoire d’art et d’archéologie, fascicule 1, 1er trimestre 1910 ; Répertoire d’art et d’archéologie, fascicule 22, 1er trimestre 1914)
Louis Hautecoeur et Marcel Aubert entretiennent une correspondance. (source : Bibliothèque de l'Institut de France, Papiers Louis Hautecoeur, correspondance générale, Ms. 6968).
Paul Liebaert collabora avec Marcel Aubert dans le cadre du Répertoire d’art et d’archéologie et de la Revue de l’art chrétien. (source : Laurent, Marie-Hyacinthe. L’Abbé Paul Liebaert, scriptor honoraire adj. de la Vaticane : sa vie, ses oeuvres (1883-1915). Vatican : Bibliotheca Apostolica, 1962 (Collectanea Vaticana 219-220 Studi e testi), p. 32)
Marcel Aubert et André Ramet travaillent ensemble pour la Revue de l’art chrétien : André Ramet étant l’administrateur de la revue et Marcel Aubert son directeur.
Albert Gratieux travaille au Répertoire d'art et d'archéologie sous la direction de Marcel Aubert. (source : Répertoire d’art et d’archéologie : dépouillement des périodiques et des catalogues de vente français et étrangers : 1914-1919. n° 21, 1921)
p. 4
t. 1 (A-K), p. 39-40
notice par Louis Bergès, p. 8-9
Notice validée le : 02/04/2007
Notice validée par : Popelard (provient du Répertoire des historiens d'art)
Bibliographie de : La Cathédrale Notre-Dame de Paris, notice historique et archéologique. Vitry Paul, préf.. Paris : D.-A. Longuet, 1909. In-12, VIII-168 p., pl. et plan ; Monographie de la cathédrale de Senlis. Senlis : E. Dufresne, 1910. XI-208 p. ; 29 cm ; Notre-Dame de Paris. Sa place dans l'histoire de l'architecture du XIIe au XIVe siècel. Evreux : Impr. Ch. Hérissey ; Paris : H. Laurens, 1920. In-4, 233 p. ; La Sculpture française au début de l'époque gothique 1140-1225. Florence : Panthéon, casa editrice ; Paris : éditions du Pégase, 1929. 2 vol. in-folio ;
Therrien, pp. 199, 344 ; Bazin, p. 468, 472, 489, 490 ; Doc. Louvre boite 3 ; Schvalberg ; SHAF (1928-1956), p. 76 ; Liste archives Doucet ; Laclotte, "Histoires de musées", p.23, 339 ; Documentation Chantal Georgel, musée d'Orsay ;