Ramet, André
Mère : Hovius, Élisabeth, Augustine, Clémentine, Marie (sans profession) (source : AP, V4E 8104, acte n° 122)
Père : Ramet, François Gustave (négociant) (source : AP, V4E 8104, acte n° 122)
Conjointe : Masse, Juliette, Paris 27/07/1875 – ? (sans profession) mariage le 24/02/1896 à Paris 2e arr. (source : AP, V4E 8104, acte n° 122)
« M. Marcel Aubert fait part au Conseil de l’état de santé inquiétant de M. Ramet, qui a donné sa démission. Il associe le Conseil aux regrets que lui cause cette décision, dont il reconnaît malheureusement la nécessité et indique rapidement les services immenses rendus depuis 1935 par M. Ramet, qui a maintenu les finances de la Société dans une situation si prospère. » (source : Bulletin monumental. t. C, 1941, p. 329)
Il participa à l’organisation du Congrès international d’histoire de l’art qui se tint en 1921 à Paris. (source : Marquet de Vasselot, Jean-Joseph. Répertoire des publications de la Société de l’histoire de l’art français. Paris : Librairie Armand Colin, 1930, p. V)
Collections personnelles : André Ramet et sa femme avaient une passion pour les œuvres et objets d’art du Moyen âge. Leur collection était constituée de sculptures en bois, de tapisseries, de statues, de bas-reliefs de cette époque.
« Épris des choses du Moyen âge et pouvant satisfaire leur goût, M. et Madame André Ramet ne se sont pas contentés de parcourir la France pour visiter nos vieux monuments, leur mobilier, les objets d’art qu’ils contiennent ; ils ont voulu faire plus : ils ont encouragé les sociétés savantes qui s’en occupent ; ils ont même repris la publication momentanément interrompue par la guerre, d’une des plus anciennes revues consacrées au Moyen âge, la Revue de l’art chrétien, qui, sous leur vive impulsion, a reconquis la place qu’elle avait failli perdre parmi les revues savantes. Mieux encore, ils ont voulu vivre au milieu de ces objets qu’ils aiment ; ils ont recueilli partout ceux que l’abandon ou le hasard des ventes menaçait de faire disparaître ; ils les ont sauvés et installés dans une maison gothique construite exprès pour les recevoir par un de nos plus habiles architectes des Monuments historiques, M. Lucien Roy. / Cette collection d’objets du Moyen âge est une des plus variées que nous connaissions. Les bois y dominent, mais on y voit aussi de belles tapisseries, des statues et des bas-reliefs de pierre et d’albâtre, des grilles et des fers ouvrés. » (source : Aubert, Marcel. « La Collection André Ramet ». Les Arts. n° 185, 1920, p. 15)
André Ramet avait un ex-libris : « André Ramet, malouin ». (source : Omont, Henri. « Nouvelles acquisitions du département des Manuscrits de la Bibliothèque nationale pendant les années 1921-1923 ». Bibliothèque de l’école des chartes. t. 85, 1924, p. 26)
Juliette Masse et André Ramet sont mariés et propriétaires de la Revue de l'art chrétien. (source : Aubert, Marcel).
Conrad de Mandach publie un article dans la Revue de l'art chrétien, propriété de Juliette Masse et André Ramet. (source : Mandach, Conrad de. « La Scultura del Quattrocento (A. Venturi, Storia dell'Arte italiana, t. VI. La Scultura del quattrocento. Milan, Hoepli, 1908. 110 p. 781 figures) ». Revue de l'Art Chrétien. 53e année, t. LX, 5e livraison, 1910, p. 335-340).
André Rostand publie dans la Revue de l'art chrétien, propriété de Juliette Masse et d'André Ramet. (source : Rostand, André. « L'Exposition d'art religieux ancien de Bois-le-Duc ». Revue de l'art chrétien. juillet-août 1913, p. 261-265 ; Rostand, André. « Le Retable de Livry (Calvados) ». Revue de l'art chrétien. mars-avril 1914, p. 81-85).