Terrisse, Georges Louis Jean
30 rue Cambacérès
Donne aussi sur le 15 rue La Boétie
Georges Terrisse, né le 16 décembre 1885 est expert et marchand de tableaux. Pendant l’Occupation, il exploite la Galerie Cambacérès, située au 30 de la rue du même nom. Il s’agit originellement de la propriété de sa femme, née Lejeune. Malade, elle lui en confie la gestion à partir du 10 septembre 1940.
À partir de 1942, Georges Terrisse fait partie du « Groupe Autonome de la Résistance des Arts », dont la vocation est la mise en lieu sûr de tableaux et objets d’art de grande valeur appartenant à des collectionneurs français, ainsi que la surveillance des ventes publiques d’œuvres d’art. Entre janvier 1942 et septembre 1944, seize œuvres sont ainsi placées sous sa responsabilité. Pour autant, il réalise en parallèle diverses acquisitions lors de ventes du Comité ouvrier de secours immédiat, organisation créée pour remeubler et indemniser les victimes de bombardements, notamment à partir de stocks rassemblés en vidant les appartements juifs. Georges Terrisse vend des tableaux aux Allemands, notamment Walter Hofer et Hans Posse. Ces ventes et leurs montants restent toutefois minimes.
Après la guerre, Terrisse fait l’objet de citations devant le Comité de confiscation des profits illicites, puis devant la Chambre civique de la Cour de justice du fait de son adhésion au Rassemblement National populaire, mais il est acquitté. Par les nombreux services rendus à ses confrères, la Commission nationale interprofessionnelle d’épuration, également saisie de son dossier, le classe très rapidement.
Ecole normale de dessin
Ecole des Beaux-Arts
Friedrich Welz fréquente la galerie de Georges Terrisse.
Walter Bornheim fréquente la galerie de Georges Terrisse.
Ernst Holzinger fréquente la galerie de Georges Terrisse.