Comité ouvrier de secours immédiat
Le Comité ouvrier de secours immédiat (COSI) est un organisme qui fut créé à Paris pendant l’Occupation à la suite de bombardements. Il était chargé d’une mission « humanitaire » en venant en aide aux populations ouvrières sinistrées. Il fut fondé à l’initiative d’un groupe de syndicalistes collaborationnistes. En plus de cette dimension humanitaire, le COSI avait l’ambition, sur le plan politique, de dénoncer les destructions alliées. Il devint de ce fait un outil de propagande et de collaboration.
Le COSI était financé par l’amende du milliard appliquée aux juifs, ainsi que par la récupération de mobilier saisi chez les juifs par les Allemands, redistribué aux foyers sinistrés d’abord, puis vendu aux enchères ensuite. Ces ventes aux enchères constituent un lieu d’approvisionnement secondaire pour plusieurs marchands parisiens.
Le COSI est dissous le 22 août 1944.
213 rue La Fayette
Il s’agit du siège parisien du COSI (installé dans l’ancien siège de la CGT)
41-43 rue Perier
Le lieu où sont entreposés les meubles et les biens saisis se trouve à Montrouge, dans l’Usine Rozan, qui a été réquisitionnée par les Allemands puis mise à disposition du COSI en 1942, pour servir d’entrepôt.
Humanitaire, aide sociale et propagande pro-nazi
Francis Harburger a été victime de la vente de ses œuvres par le COSI
Louis Carré a acheté des objets au cours des ventes du COSI.
Aubry achète des objets au cours des ventes du COSI
p. 199-227.
p. 75-91.
Préface de Didier Schulmann « Le catalogue raisonné Harburger, modèle d’instrument de recherche sur les spoliations », p. 41-47.
Notice MESNARD René [MESNARD Jean, Albert, René dit] par Gilles Morin, Jean-Louis Panné, version mise en ligne le 10 septembre 2013, dernière modification le 24 septembre 2013.