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Hedde, Isidore

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jnorindr
Dernière modification
30/11/2023 17:16 (il y a 5 mois)
Type de personne
Type de personne : 
Noms
Nom : 
Hedde
Prénom : 
Isidore
Qualificatif : 
Sexe : 
Nationalité : 
Naissance et mort
Date de naissance : 
12 août 1801
Lieu de naissance : 
Date de mort : 
7 avril 1880
Lieu de mort : 
Professions / activités
Type de profession / activité : 
Biographie
Commentaire biographique : 

Sa vie et sa formation

Isidore Hedde, originaire du Puy, réside pendant de longues années à Saint-Étienne où est née sa mère, et où son grand-père possédait une grande quincaillerie. En 1818, Hedde suit à Lyon le cours théorique et pratique de tissage de Villard. Il entre ensuite chez Thiorlien Peyret, fabricant de rubans à Saint-Étienne, où son frère, Philippe Hedde, est commis, afin d’aider à l’importation des métiers Jacquard. Ultérieurement, Isidore Hedde travaillait comme ouvrier libre, ce qui lui permit de maîtriser tous les types de métiers à tisser et de connaître chaque étape de la fabrication des soieries.

Au début de l’année 1843, le gouvernement de Louis-Philippe prend la décision d’expédier en Chine une ambassade pour négocier et conclure un traité d’amitié, de commerce et de navigation permettant aux Français de bénéficier d’avantages analogues à ceux obtenus par les Anglais par le traité de Nankin (le 29 août 1842). Le ministre de l’Agriculture et du Commerce, à la demande des manufactures françaises qui ont l’espoir de « voir s’ouvrir à leurs produits les nouveaux et importants marchés de l’Indo-Chine » (AN, F12/2589), décide d’y joindre une délégation commerciale et invite les chambres de commerce des villes possédant d’importantes industries à présenter leur candidature. Isidore Hedde, candidat de la chambre de commerce de Saint-Étienne, retient toute l’attention du ministre par sa connaissance parfaite à la fabrication des articles de Lyon et ceux de la rubanerie de Saint-Étienne. Le ministre remarque aussi que le candidat, conduit par ses propres curiosités, se rend souvent à Nîmes et à Avignon et autres centres manufacturiers, et qu’il connaît plusieurs langues étrangères et parle couramment l’anglais. En décembre 1843, la nomination d’Isidore Hedde est notifiée par une lettre ministérielle (AN, F12/2589). Le 15 décembre, il reçoit les Instructions rédigées par le ministère, lesquelles précisent qu’une des principales missions de la délégation commerciale est de faire connaître à la Chine les produits manufacturés français, de s’informer des modifications nécessaires à y apporter pour satisfaire aux goûts et besoins des consommateurs asiatiques ; enfin, de se renseigner sur les étoffes pouvant y être importées (Faits commerciaux, no 3, p. 28). Ces instructions renferment aussi des informations concernant le commerce dans l’océan Indien, lesquelles avaient été recueillies par des agents de la Marine et des missions.

Le périple de la mission en Chine

Le 20 février 1844, Hedde, accompagné de ses collègues délégués commerciaux (August Haussmann (1815-1874), Natalis Rondot (1821-1900) et Édouard Renard (1812-1898) et du second secrétaire de l’ambassade, embarque sur la frégate à vapeur, l’Archimède. Selon les instructions ministérielles, le navire devait « faire le plus de relâches possibles » (AN, F12/2589) en longeant les côtes occidentales du Vieux Continent : Cadix (2 mars 1844), Séville (4 mars), Saint-Croix-de-Ténérife (11 mars), Gorée au Sénégal (17 mars), la cape de Bonne-Espérance (2 mai), Bourbon (6 juin), Trincomalie à Ceylan (le 7 juillet), Pondichéry (16 juillet), Madras (26 juillet), Singapour (5 août), Manille (18 août) avant d’arriver le 24 août à Macao où l’ambassade Lagrené est arrivée peu avant. La délégation séjourne plusieurs mois dans la région de l’embouchure de la rivière des Perles où elle mène des enquêtes approfondies sur diverses fabrications, le marché de consommation et le commerce. Au début 1845, la délégation se joint à l’ambassadeur à bord du Cléopâtre qui part circuler en mer de Chine méridionale en vue de poursuivre les enquêtes sur les marchés des pays de l’Inde et de l’Océanie. Les épices, les plantes industrielles (notamment les textiles), les substances tinctoriales et autres matières premières représentent des sujets intéressant pour les enquêteurs qui prêtent une grande attention également aux produits russes, européens et japonais disponibles sur les marchés locaux, ainsi qu’aux relations commerciales entre ces contrées et la Russie et le Japon.

En octobre 1845, le Cléopâtre emmène les membres de mission à poursuivre leurs enquêtes au nord de la Chine : îles Zhoushan (3 octobre 1845,), Ningbo (12 octobre), Shanghaï (27 octobre), Suzhou (30 octobre), Amoy (16 novembre), Zhangzhou (19 novembre) avant de regagner Guangzhou où a lieu l’échange des ratifications. Le 22 décembre 1845, après avoir accompli leurs mandats, la mission prend le chemin de retour en France.

Les enquêtes menées par Hedde

Peu après sa nomination, Hedde, comme les autres délégués commerciaux, part recueillir des informations et des échantillons dans les villes où se trouvent des manufactures ou des industries intéressant leurs enquêtes, telles Lyon, Saint-Étienne, Saint-Chamond, Nîmes, Orange, Avignon, Le Puy, Tours. Ces échantillons devaient servir à faire connaître aux clients asiatiques potentiels un certain nombre de produits français, tels des spécimens de teinture.

Dès la première relâche, à Cadix, et ensuite à chaque escale, Hedde et ses collègues entreprennent d’observer les cultures locales et de recueillir des informations sur les conditions naturelles, les habitudes, le commerce, les produits et fabrications, etc. Ils constituent des collections d’échantillons de ressources naturelles et de produits susceptibles d’intéresser l’industrie française. Des agents consulaires, des marchands et des fabricants français et européens résidant sur place ainsi que des membres de certaines sociétés savantes leur offrent des aides précieuses, leur permettant de réunir dans le bref laps de temps des escales quantité de renseignements précis et détaillés.

Un assez grand nombre de rapports sur la situation commerciale et les industries de chaque port de relâche furent ainsi expédiés au ministre de l’Agriculture et du Commerce. Ces rapports étaient souvent accompagnés de semences et de spécimens végétaux (e.g. graines et feuilles de mûriers, semences des plantes tinctoriales), d’échantillons de produits naturels et d’articles manufacturés, locaux ou importés ainsi que de dessins dont la plupart représentaient les procédés de fabrication locaux. Ces dessins, servant à illustrer certains procédés inconnus en France, étaient l’œuvre soit des délégués eux-mêmes soit de marins ou de militaires appartenant à l’expédition, soit encore de peintres indigènes à qui on les avait commandés (Mau C.-H, 2004, p. 32-42). Dans plusieurs de ses rapports, Isidore Hedde détaille les procédés concernant l’industrie de la soie et des soieries, tels que la préparation du « Chaya-vert » (Aldenlau lia ambellata, Lin.) – une substance utilisée pour la teinture en rouge, qui avait une grande réputation (AN., F12/2589) –, le tirage et le décreusage de la soie à Guangzhou, ou encore le tissage à Zhangzhou et à Malacca.

Comme plusieurs membres de la mission, Hedde était un homme aux compétences multiples et d’une grande curiosité. Il manifestait le plus grand intérêt pour l’histoire, la culture, l’administration, la politique, les industries, et tout particulièrement l’histoire naturelle des régions qu’il visitait. Il a laissé de nombreux écrits riches en observation d’une grande finesse. Par ailleurs, il ne se contentait pas d’observer l’état des industries en Asie, mais cherchait aussi à en retracer l’histoire de la diffusion. Ainsi, dans ses rapports adressés au ministère de l’Agriculture et du Commerce, Hedde décrit-il l’état du développement de la sériciculture dans la colonie française en Inde. Il rapporte que, dans l’établissement dirigé à Pondichéry par le botaniste George Samuel Perrotet (1793-1870), un nombre de 12 à 15 000 pieds de mûrier était compté et qu’on se livrait « à l’éducation de vers croisés syriens et européens » (AN., F12/2589). Il se lance également dans une recherche historique sur la vulgarisation de la sériciculture en Insulinde (Hedde I., 1846, p. 529-532).

Article rédigé par Chuan-Hui Mau

Commentaire biographique : 

His life and training

Isidore Hedde, who came from Le Puy, lived for many years in Saint-Étienne, where his mother was born, and where his grandfather ran a large business as an ironmonger. In 1818, Hedde attended Villard’s theoretical and practical weaving course in Lyon. He then joined Thiorlien Peyret, a ribbon manufacturer based in Saint-Étienne, where his brother, Philippe Hedde was employed, assisting with the importation of Jacquard looms. Later, Isidore Hedde became an independent worker, which enabled him to master every type of weaving loom and familiarise himself with each stage in the manufacture of silks.

At the beginning of 1843, the Louis-Philippe government took the decision to establish an embassy in China and negotiate and conclude a treaty of friendship, trade, and navigation that would enable the French to benefit from similar advantages as those obtained by the English through the Treaty of Nanking (on 29 August 1842). At the request of the French manufactories that hoped to ‘see new and major Indochinese markets opening up for their products’ (AN (French national archives), F12/2589), the French Minister of Agriculture and Trade decided to include a trade delegation and invite the chambers of commerce of the major cities to make their applications. Isidore Hedde, an applicant from the chamber of the commerce in Saint-Étienne, attracted the Minister’s attention due to his perfect mastery of the manufacture of articles in Lyon and those of the ribbon manufactory in Saint-Étienne. The Minister also noted that the applicant, driven by his own curiosity, often went to Nîmes and Avignon and other manufacturing hubs, and that he could speak several languages and spoke fluent English. In December 1843, the nomination of Isidore Hedde was notified by ministerial letter (AN (French national archives), F12/2589). On 15 December, he received the Instructions drafted by the Ministry, which specified that one of the delegation’s principal missions was to bring French manufactured products to China, and to look into the modifications required to satisfy the tastes and needs of Asian consumers; lastly, he was tasked with identifying the fabrics that could be imported to the country (Faits Commerciaux, no. 3, p. 28). These instructions also included information about trade in the Indian Ocean that had been gathered by the French Navy and various missions.

The trip and mission to China

On 20 February 1844, Hedde, accompanied by his commercial delegate colleagues (August Haussmann (1815–1874), Natalis Rondot (1821–1900), and Édouard Renard (1812–1898)) and the second secretary of the embassy, embarked on a steam frigate, the Archimède. According to the ministerial instructions, the ship had to ‘make as many stops as possible’ (AN (French national archives), F12/2589) by following the western coasts of the Old Continent: Cadiz (2 March 1844), Seville (4 March), Santa Cruz de Tenerife (11 March), Gorée, off the coast of Senegal (17 March), the Cape of Good Hope (2 May), Bourbon (6 June), Trincomalee in Ceylon (on 7 July), Pondicherry (16 July), Madras (26 July), Singapore (5 August), and Manilla (18 August) before reaching on 24 August Macao, where the French Ambassador Lagrené had recently arrived. The delegation stayed several months in the region of the mouth of Pearl River, where it investigated various products, the consumer market, and trade. At the beginning of 1845, the delegation joined the Ambassador on board the Cléopâtre,  which left tosail around the South China Sea, with the aim of continuing with the investigations into the Indian and Oceanian markets. The investigators focused on spices, industrial plants (in particular, textiles), dye substances, and other raw materials, and also paid great attention to the Russian, European, and Japanese products available in the local markets, as well as the trade relations between these lands and Russia and Japan.

In October 1845, the Cléopâtre took the mission members to the north of China to pursue their investigative work: the islands of Zhoushan (3 October 1845), Ningbo (12 October), Shanghai (27 October), Suzhou (30 October), Amoy (16 November), and Zhangzhou (19 November), before returning to Guangzhou where the instruments of ratification were exchanged by the two countries. On 22 December 1845, after accomplishing their mandates, the mission set off for France.

The investigations carried out by Hedde

Shortly after his nomination, Hedde, like the other commercial delegates, departed to collect information and samples in the cities where manufactories or industries were located that were pertinent to their investigations, such as Lyon, Saint-Étienne, Saint-Chamond, Nîmes, Orange, Avignon, Le Puy, and Tours. These samples were intended to familiarise potential Asian clients with a certain number of French products, such as dye samples.

On the first stopover, in Cadiz, and on each subsequent stopover, Hedde and his colleagues observed the local cultures and collected information about the natural conditions, customs, trade, products, and manufacture, and so on. They assembled collections of samples of natural resources and products that were likely to be of interest to French industry. Consular agents, dealers, and French and European manufacturers living in the places, as well as members of certain scholarly societies, gave them invaluable help, enabling them to quickly gather a good deal of precise and detailed information during the brief stopovers.

A fairly large number of reports about the commercial situation and industries of each replenishment stop were sent back to the French Minister of Agriculture and Trade. These reports were often accompanied by seed and plant specimens (e.g. mulberry seeds and leaves, and the seeds of plants used for dyes), samples of natural products, and local or imported manufactured articles, as well as drawings, most of which represented local manufacturing processes. These drawings, which illustrated certain processes that were unknown in France, were made by the delegates themselves or by the sailors or soldiers who were part of the expedition, and even by indigenous painters from whom they were commissioned (Mau, C.-H, 2004, pp. 32–42). In several of his reports, Isidore Hedde provided details of the processes used in the silk industry and silk textiles, such as the preparation of the ‘Chaya-vert‘ (Aldenlau lia ambellata, Lin.)—a substance used for red dye, which had a great reputation (AN (French national archives), F12/2589)—, and the reeling and scouring of silk at Guangzhou, and weaving practised at Zhangzhou and Malacca.

Like several members of the mission, Hedde was a man of many skills and had a great sense of curiosity. He was fascinated by the history, culture, administration, politics, industries, and particularly the natural history of the regions he visited. He left behind a great deal of highly refined and well-observed written material. In fact he did not merely observe the state of the industries in Asia, but also sought to retrace the history of their diffusion. Hence, in the reports he sent to the Ministry of Agriculture and Trade, Hedde described the state of the development of sericulture in the French colony in India. He reported that in the establishment run by the botanist George Samuel Perrotet (1793–1870) in Pondicherry, 12 to 15,000 mulberry bushes were counted and that ‘the rearing of Syrian and European hybrid silkworms’ was practised (AN (French national archives), F12/2589). He also carried out historical research into the vulgarisation of sericulture in Insulindia (Hedde, I., 1846, pp. 529–532).

Article by Chuan-Hui Mau (Translated by Jonathan & David Michaelson)


Evénements
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Lien événement institutionnel : 

Délégué commercial pour représenter dans la mission en Chine, les intérêts de l’industrie des soieries française.

Thèmes d'étude
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Secteur fondamental d'étude : 
Commentaire Thèmes d'étude : 

[Objets collectionnés] feuilles de mûrier, graines de vers à soie, cocons, chrysalides, soies, ustensiles d’élevage, métiers à tisser, dessins illustrant le procédé de travail de la soie.

Commentaire Thèmes d'étude : 

Après le retour en France de Hedde en 1846, des expositions se tiennent successivement dans les villes possédant une industrie importante de la soie : Paris (1846), Lyon (1847), Saint-Étienne (1848) et Nîmes (1849), qui présentent aux professionnels et au public de nombreux produits rapportés par l’expédition. Celle à Saint-Étienne expose, en sus de ces collections exotiques, les résultats d’études analytiques et comparatives de ces produits, notamment les soies, les soieries et les substances tinctoriales chinoises.

Les objets collectés comprennent des échantillons de la sériciculture (e.g., semences et feuilles de mûriers, graine de vers à soie, cocons, spécimens de chrysalide), des soies et des soieries, des ustensiles de l’élevage des vers à soie, métiers pour dévider la soie des cocons, des métiers à tisser et ceux pour les préparatifs du tissage, ainsi que des dessins illustrant les procédés détaillés du travail de la soie, de la culture du mûrier, l’élevage des vers à soie, à la fabrication des soies et des soieries ainsi que leur commerce. À part certains produits séricicoles et tinctoriaux destinés aux essais et expériences, les échantillons de soie et des soieries et des objets se trouvent maintenant dans plusieurs établissements, tels le Cabinet des estampes de la Bibliothèque nationale de France, la bibliothèque du musée des Tissus anciens de Lyon, la bibliothèque centrale du Conservatoire national des arts et métiers, les Archives nationales. Le musée d’Art et d’Industrie de Saint-Étienne conserve, outre des échantillons de ruban rapporté par Hedde, des analyses de teinture et des modèles réduits fabriqués par des artisans français d’après les modèles chinois et des descriptions fournies par Hedde, qui ont été exposés en 1848.

Article rédigé par Chuan-Hui Mau

Commentaire Thèmes d'étude : 

After Hedde’s return to France in 1846, exhibitions were held successively in cities that had a major silk industry: in Paris (1846), Lyon (1847), Saint-Étienne (1848), and Nîmes (1849); many of the products brought back from the expedition were exhibited to professionals and the general public. In addition to these exotic collections, the event held in Saint-Étienne exhibited the results of analytical and comparative studies of these products, in particular, silks, silk textiles, and Chinese dye substances.

The objects collected comprised samples of sericulture (e.g., mulberry seeds and leaves, silkworm eggs, cocoons, and chrysalis specimens), silks and silk textiles, the utensils used in rearing silkworms, looms for emptying the silk cocoons, weaving looms, and those used to prepare the weaving, as well as drawings that illustrated the detailed processes of working with silk, mulberry cultivation, raising silkworms, the manufacture of silks, and silkworms, and their trade. Aside from certain silk and dye products used for trials and experiments, the samples of silk and silk textiles and objects are now held in several establishments, such as the Cabinet des Estampes in the Bibliothèque Nationale de France, the library of the Musée des Tissus Anciens in Lyon, the central library of the Conservatoire National des Arts et Métiers, and the Archives Nationales. Aside from ribbon samples brought back by Hedde, the Musée d’Art et d’Industrie in Saint-Étienne also holds analyses of dyes and scale models made by French craftsmen based on Chinese models and the descriptions provided by Hedde, which were exhibited in 1848.

Article by Chuan-Hui Mau (Translated by Jonathan & David Michaelson)

Liens entre personnes
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Isidore Hedde participe à la mission en Chine (1843-1846) dirigée par Théodose de Lagrené. (Source : notice Agorha « Théodose de Lagrené » rédigée par Geneviève Lacambre)

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Commentaire Type de lien horizontal : 

Le 20 février 1844, Hedde, accompagné de ses collègues délégués commerciaux (August Haussmann (1815-1874), Natalis Rondot (1821-1900) et Édouard Renard (1812-1898) et du second secrétaire de l’ambassade, embarque sur la frégate à vapeur, l’Archimède, pour une mission en Chine. (Source : Notice Agorha " Isidore Hedde " rédigée par Chuan-Hui Mau)

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[Jules Itier] rapporte dans ses bagages une somme considérable d’observations d’histoire naturelle, des échantillons de pierres, de fossiles et des objets variés de l’artisanat local, à l’instar de ses compagnons de voyage, les quatre experts de l’industrie française, Isidore Hedde (1801-1880), Auguste Haussmann (1815-1874), Natalis Rondot (1821-1900), Édouard Renard (1812-1898). Délégués par les chambres de commerce de Paris, Lyon, Mulhouse, Reims et Saint-Etienne et placés sous son autorité, ils ont eux aussi collectés de nombreux objets techniques, outils et savoir-faire, rassemblés dans quatre expositions publiques données à voir à Paris, Lyon, Saint-Etienne et Nîmes, entre 1846 et 1849. (Source : notice Agorha "Jules Itier" rédigée par Régine Mazauric)

Sources en ligne
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20/06/2023
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120382709
Date de consultation : 
20/06/2023
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Référence de notice : 
0000 0000 0498 3797
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20/06/2023
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Institut national d'histoire de l'art (France)
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Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)
Rédacteur
Mau Chuan-Hui