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Maître de Commarin

Statut
Publiée
Contributeur
vnestoro
Dernière modification
15/01/2025 17:38 (il y a 6 jours)
Type de personne
Type de personne : 
Noms
Nom : 
Maître de Commarin
Sexe : 
Nationalité : 
Nom : 
Dorrain
Prénom : 
Jean
Titre : 
Ier
Qualificatif : 
Naissance et mort
Date de naissance : 
Date de mort : 
1531
Professions / activités
Lieu institution : 
Type de profession / activité : 
Date d'activité : 
1505 - 1530
Biographie
Commentaire biographique : 
Jean I Dorrain est reçu maître peintre à Dijon en mars 1505. Dès 1509, il est payé aux côtés de Jean Masson pour des travaux à l'occasion d'un "mystère de la Résurrection" joué dans la Sainte-Chapelle de Dijon. Son activité se concentre sur le chantier de la Sainte-Chapelle dans les années suivantes : il peint en 1515 un tableau où est placé un porc-épic sculpté par Antoine Gaillart, pour orner l'édifice, et est payé en 1517-1518 pour avoir fait le "patron du devant de la table du grand autel", "pour porter à Paris". En 1527, il est également payé pour la peinture du retable de l'autel du jubé. Il est également employé par le Parlement de Dijon : il réalise vers 1518-1520 une verrière sur le thème de saint Louis, finalement placée au "pignon de la grande porte de l'église de la Madeleine", et fournit du verre blanc pour les fenêtres du Parlement en 1519-1520. Il a été identifié par Frédéric Elsig au Maître de Commarin, peintre actif à Dijon et aux alentours dans le premier tiers du XVIe siècle, auteur de plusieurs retables commandés par les parlementaires dijonnais : formé vers 1500 dans le milieu dijonnais et dans le cercle du Maître des prélats bourguignons (Pierre Changenet ?), il a peint le retable de la Nativité commandé par Bénigne Serre vers 1520-1525 pour l'église d'Esbarre (Dijon, musée d'art sacré), le retable commandé par Girard de Vienne pour la Sainte-Chapelle de Dijon en 1526 (fragments au château de Commarin), et les volets d'un retable commandé vers 1530 par Guy Milletot pour l'église de Flavigny-sur-Ozerain (in situ). D'autres panneaux de retables dispersés lui ont été rattachés par la suite : la Mise au tombeau du musée des Beaux-Arts de Dijon, une Décollation de saint Jean-Baptiste au musée du Petit-Palais d'Avignon, etc. Une sainte Madeleine conservée au musée de Genève pourrait revenir à son atelier (peut-être une oeuvre de son fils Jean II Dorrain ?).
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)