Gersaint, Edme-François
Il est issu d'une famille de marchands. Il suit un apprentissage auprès de son père puis auprès d'un marchand mercier entre 1716 et 1719. Il devient marchand mercier à partir de 1718 (d'abord installé sur le Petit-Pont, puis sur le pont Notre-Dame).
Il décide, à partir de 1737, de se reconvertir dans la vente d’objets venus d’Extrême-Orient – et participe ainsi au développement du goût pour les objets chinois à Paris. (Source : notice Agorha « François Boucher » rédigée par Lisa Mucciarelli et Saint Raymond, 2021, p. 597)
Auteur d'un catalogue raisonné des œuvres de Rembrandt
C’est à partir des années 1740 que François Boucher prend une part plus active dans le circuit de l’asiatica par ses liens étroits avec le marchand-mercier Edme-François Gersaint (1694-1750) notamment, mais aussi en débutant, très certainement au même moment, une importante collection. François Boucher débute ses achats sans doute auprès du marchand Gersaint – qui décide, à partir de 1737, de se reconvertir dans la vente d’objets venus d’Extrême-Orient – et participe ainsi au développement du goût pour les objets chinois à Paris. (Source : notice Agorha « François Boucher » rédigée par Lisa Mucciarelli)
Dans les années 1740 il fut conseillé par le marchand Edmé-François Gersaint (1694-1750) et achetait à toute les ventes où il était expert (telles que la vente La Roque en 1745 ou la vente Agran de Fonspertuis en 1747). (Source : Notice Agorha "Augustin Blondel de Gagny" rédigée par Alexandre Pradère).
La collection de Christophe-Paul de Robien est citée à la fois par Gersaint, Dezallier d'Argenville et Piganiol de La Force. (Source : Notice Agorha "Christophe-Paul de Robien" rédigée par François Coulon)
Notice catalogue BNF : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb14974668z/PUBLIC
Publié dans le volume 1 du Dictionnaire des historiens d'art Schlosser, p.659.
Provient du Répertoire des historiens d’art