Albin, Marie
145 boulevard Saint-Germain
Boutique nommée "Au bon vieux temps".
Marie Albin exploite un magasin d’antiquités, « Au bon vieux temps », comprenant également un atelier de réparation de tapisseries, dans lequel travaillent dix ouvrières sous l’Occupation.
Elle est citée devant le Comité de confiscation des profits illicites pour ventes directes aux Allemands, soupçonnée de comptabilité double dont aurait profité son mari Pierre Albin, du fait d’achats pour Monsieur Blary à l’Hôtel Drouot et de leur absence dans sa comptabilité. Elle effectua des ventes avec Joseph Mühlmann, Friedrich Welz et Hans Herbst qui figurent quant à elles dans sa comptabilité.
À la suite d’un recours devant le Conseil supérieur du Comité de confiscation des profits illicites, Marie Albin obtient que le montant de la confiscation et de l’amende prononcées contre elle soit minoré.
En raison de l’intervention de Michel Martin, la Commission nationale interprofessionnelle d’épuration décide par ailleurs de ne pas donner de suite à son dossier.
Marie Albin vend à Joseph Mühlmann.
Marie Albin vend à Friedrich Welz.
Marie Albin vend à Hans Herbst.
IIIe Comité de confiscation des profits illicites, citation 700.