La Revue de l'art ancien et moderne (1897-1937)

PERIODICITE
1897-1919 : mensuelle
1920-1931 : 10 numéros par an
1932-1933 : 9 numéros par an
1934-1936 : 8 numéros par an
1937 : 4 numéros

TIRAGE
1897 : édition des amateurs tirée à 22 exemplaires et édition des Sociétaires tirée à 80 exemplaires ; non renseigné pour l'édition ordinaire

PRIX du numéro
France : 7,50 francs (1897-1914) - 22 francs (décembre 1930-1932) ; 5 francs (1920-1936) - 6 francs (1925-1932) pour le n° spécimen
étranger : 7,50 francs (1897-1914) - 30 francs (novembre 1926-1929)

PRIX de l'abonnement
France : 60 francs (1897 - novembre 1898) - 200 francs (décembre 1930 - 1934) ; édition de luxe ou des amateurs : 120 francs pour un an (1897-1914) - 450 francs (décembre 1930-1934)
étranger : 72 francs (1897-1898) - 240 francs (1935) ; édition de luxe ou des amateurs : 135 francs (1897-1914) - 500 francs (décembre 1930-1934)

RELAIS DE DIFFUSION
France : Paris (Librairie de l'art ancien et moderne, 60, rue Taitbout, et principaux libraires, pour la vente au numéro)
étranger : principaux libraires

LANGUE ETRANGERE
novembre 1919 - juin 1935 : résumés des articles en anglais

NUMEROS PARUS
378 (1897-1937)

HISTORIQUE
Fondée en 1897 par Jules Comte, membre de l’Institut et directeur honoraire des Bâtiments civils et des Palais nationaux, La Revue de l’art ancien et moderne est créée dans le but de mettre les grandes questions d’archéologie, d’art ancien et d’art contemporain à la portée d’un public d’érudits, de spécialistes, des musées et des universités. Sa publication, dont la gestion est provisoirement assurée par Raymond Woog après le décès de Jules Comte en 1912, s’interrompt durant la Première Guerre mondiale, entre juillet 1914 et octobre 1919. La revue est alors rachetée, ainsi que les Editions de l’art ancien et moderne, par André Dezarrois, grâce au soutien du Comité d’expansion artistique française (fondé en décembre 1918). Elle conserve la même ligne éditoriale et scientifique, avec de longs articles consacrés à l’archéologie et à l’histoire de l’art. A partir de 1922, son sommaire comprend également des « Chroniques », sous forme d’articles plus courts qui font la part belle à l’actualité en France et à l’étranger, tandis que le supplément de la revue se concentre sur l’information proprement dite sous le nom de Bulletin de l’art ancien et moderne (1899-1935). La Revue de l’art ancien et moderne est alors conçue comme une encyclopédie complète pour les amateurs et un instrument de recherches pour les travailleurs.
Sa formule se renouvelle ensuite en 1936, avec des rubriques plus variées, et un nouveau titre : la Revue de l’art. Sa publication cesse définitivement avec le numéro de décembre 1937 (paru le 15 janvier 1938), malgré l’obtention du Grand Prix à l’Exposition internationale des arts et techniques dans la vie moderne de 1937. Cet arrêt est dû aux difficultés matérielles et à la hausse des prix de fabrication, qui avait rendu sa publication irrégulière tout au long de l’année.

ACTIVITES COMPLEMENTAIRES
Edition d’estampes : épreuves des gravures hors-texte, avant la lettre, sur papier chemin et sur Japon, vendues au bureau de la revue, mais aussi lithographies pour amateurs, sur chine volant et sur chine appliqué et tirages à grandes marges des héliogravures (1897-1919).

Une maison d’édition : les Editions de la Revue de l’art ancien et moderne :
- collection « Les Maîtres de l’Art » (monographies d’artistes, dont 14 volumes parus avant 1914), (par exemple : « J-C. Cazin » par Léonce Bénédite, « Jean Fouquet » par Georges Lafenestre, « Goya » par Paul Lafond, « François Rude » par L. de Fourcaud, « Les Frères Le Nain » par A. Valabrègue)
- collection « Artistes de tous les temps », (ex : Daumier, Millais, Ricard, Falguière, Fantin-Latour, Emile Gallé, F. Ziem, Léopold Flameng, Carolus Duran)
- collection « Etudes d’art ancien et moderne », sur l’archéologie, l’art oriental, les musées et les collections publiques, l’estampe,
- ou encore « L’Art à l’Exposition universelle de 1900 », « Les Chefs-d’œuvre des musées de France » par Louis Gonse, « La Femme anglaise et ses peintres » par Henri Bouchot, « L’Impressionnisme » par Camille Mauclair, « Le Musée de la Comédie-Française » par Emile Dacier.

Des enquêtes :
- « Primitifs flamands et primitifs français », publiée de juillet-août à novembre 1923
- « Pour une doctrine du tourisme », publiée en février 1936
- « L’Art peut-il utiliser la photographie ? », publiée en mars 1936
- « Les Artistes décorateurs et l’industrie », publiée en novembre 1936

28, rue du Mont-Thabor (1897- juin 1926)
31, rue Jean Goujon (juillet-août 1926 - novembre 1930)
54, rue de Monceau (décembre 1930-1937)

(1897 - mars 1902)

12, rue Gaudot de Mauroi (avril 1902 - mai 1928)