Millet, Gabriel
Mère : Perrolles, Marie Caroline Augusta (source : AP, 14D 481, acte n° 2025)
Père : Millet, Achille (officier de l’armée coloniale) (source : Charle, Christophe, Teklès, Eva. « 67. Millet (Fortuné, Eugène, Gabriel ». In : Les Professeurs du Collège de France : Dictionnaire biographique : 1901-1939. Paris : Institut National de recherche pédagogique, 1988, p. 180)
Conjointe : Asselin de Williencourt, Sophie Anaïs Léonie, Douai 6/04/1868 (sans profession) (source : AP, 14D 481, acte n° 2025) ; mariage le 1er juillet 1902 (source : AP, V4E 9826, acte n° 697)
« Les dernières années de Gabriel Millet furent cruellement assombries par la perte de sa femme, Mme Sophie Millet, la plus fidèle de ses collaboratrices. » (source : Frolow, Anatole. « Nécrologie : Gabriel Millet († 8 mai 1953) ». Revue des études byzantines. vol. XII, 1954, p. 294)
Enfant : sans (source : Charle, Christophe, Teklès, Eva. « 67. Millet (Fortuné, Eugène, Gabriel ». In : Les Professeurs du Collège de France : Dictionnaire biographique : 1901-1939. Paris : Institut National de recherche pédagogique, 1988, p. 180)
(source : AP, 14D, 481, acte n° 2025)
7 rue de Verneuil
(source : AP, V4E 9826, acte n° 697)
34, rue Hallé
Dates exactes inconnues : début d'occupation avant le 31 décembre 1928.
(source : Bulletin de la Société des amis de la Bibliothèque d'Art et d'Archéologie de l'Université de Paris. 1er semestre 1929, n° 1)
6 avenue Paul Appel
(source : AP, 14D 481, acte n° 2025)
(source : Soria, Judith, Spieser, Jean-Michel. « Millet, Gabriel ». In : Barbillon, Claire, Sénéchal, Philippe. Dictionnaire critique des historiens de l'art actifs en France de la Révolution à la Première Guerre mondiale. Paris : INHA, 2009 [en ligne])
« Il semble aussi que Millet, à son arrivée à l’École, ait profité d’une ambiance plus ouverte aux études byzantines que Diehl. En effet Théophile Homolle, nommé directeur en 1890 et qui réforma l’École en en faisant un véritable lieu de recherches, fut beaucoup plus ouvert, et pas seulement aux études byzantines, que son prédécesseur Paul Foucart, qui avait accueilli Diehl et qui portait à l’épigraphie un intérêt sinon exclusif, du moins largement dominant. Millet profita doublement de l’ouverture d’esprit du nouveau directeur. Ainsi, fut-il le premier d’une petite série de trois ‘‘Athéniens’’ qui n’étaient pas sortis de la rue d’Ulm, […]. Ce dernier put aussi rester cinq années à Athènes, au-delà des trois années qui étaient alors la durée normale du séjour athénien. Il manifestera d’ailleurs sa dette envers Homolle en lui dédiant plusieurs œuvres. Il mettra ces années à profit en accomplissant alors un immense travail de terrain. Il multiplia les voyages en Grèce, dans les Balkans, mais aussi en Asie Mineure, ce qui lui permettra de réunir l’importante documentation sous forme de dessins, d’aquarelles, de photographies, qui constituera le noyau de la photothèque qui porte aujourd’hui son nom […]. »
Millet étudie le site de Daphni et mène des campagnes de fouilles à Mistra ; il réalise plusieurs séjours à Constantinople
(source : Soria, Judith, Spieser, Jean-Michel. « Millet, Gabriel ». In : Barbillon, Claire, Sénéchal, Philippe. Dictionnaire critique des historiens de l'art actifs en France de la Révolution à la Première Guerre mondiale. Paris : INHA, 2009 [en ligne])
Il a crée à l’Ecole pratique des Hautes Etudes la photothèque byzantine, au moment de sa nomination comme maître de conférences, en 1899. « son enseignement […] a toujours lié les images à leur fonction liturgique ou à leur sens théologique. En outre, […] une séance hebdomadaire est consacré à l’actualité de la recherche, très riche au début du XXe siècle […] »
Il est directeur d’études adjoint en 1907 puis directeur d’études en 1914.
(source : Soria, Judith, Spieser, Jean-Michel. « Millet, Gabriel ». In : Barbillon, Claire, Sénéchal, Philippe. Dictionnaire critique des historiens de l'art actifs en France de la Révolution à la Première Guerre mondiale. Paris : INHA, 2009 [en ligne])
Formation : licence ès lettres à la Faculté des lettres de Paris ; agrégation d’histoire en 1891 ; membre de l’École française d’Athènes (1891-1895) ; doctorat ès lettres en 1917 (source : Charle, Christophe, Telkès, Éva. « 67. Millet (Fortuné, Eugène, Gabriel) ». In : Les professeurs du Collège de France : Dictionnaire biographique 1901-1939. Paris : Institut national de recherche pédagogique, 1988, p. 180 ; Grabar, André. « Gabriel Millet 1867-1953 ». Annuaires de l'École pratique des hautes études. 1953, n° 62, p. 11-20)
Langues maîtrisées : allemand, italien, russe, grec moderne
Voyages connus : Gabriel Millet dirigea de nombreuses missions d'exploration et d'étude sur l'Orient médiéval et la Grèce byzantine. On lui doit, notamment, la révélation du monastère de Daphni, du mont Athos, ou du site de Mistra. « Il multiplia les voyages en Grèce, dans les Balkans, mais aussi en Asie Mineure, ce qui lui permettra de réunir l’importante documentation sous forme de dessins, d’aquarelles, de photographies, qui constituera le noyau de la photothèque qui porte aujourd’hui son nom »
« En 1893, pendant son séjour athénien, il voyagea dans l’empire ottoman et se rendit à Trébizonde » (source : Soria, Judith, Spieser, Jean-Michel. « Gabriel Millet ». in : Barbillon, Claire. Dictionnaire critique des historiens actifs de la révolution à la première guerre. Paris : INHA, 2009 [en ligne])
« En 1924, il est chargé d’autres missions, principalement, en Serbie » (source : Grabar, André. « Gabriel Millet 1867-1953 ». Annuaires de l'École pratique des hautes études. n° 62, 1953, p. 11-20)
Raison du séjour : École française d'Athènes, membre
Sujet d'étude précis : Architecture, peinture. Iconographie chrétienne ; architecture byzantine ; monastère de Daphni ; Mont Athos ; Mistra ; art serbe; épigraphie ; archéologie byzantine ; art byzantin
Gabriel Millet recommande Evtim Robeff à René-Jean en vue de travaux à la Bibliothèque d'art et d'archéologie.
Le 2 février 1911, il écrit : « Permettez moi de vous signez le Bulletin de la Société archéologique bulgare I 1910 publié à Sofia par les soins du Musée national chez le libraire Oltcheff. Le fascicule que j’ai vu aux Études grecques est bien illustré et intéressant. Vous pourriez proposer à la Direction l’échange avec la Revue que vous publiez. Il serait peut-être intéressant d’en faire faire l’analyse. Ce travail serait bien fait par M. Robeff un étudiant en doctorat que Perdrizet m’a chaudement recommandé et qui désire précisément gagner un peu. » (source : BINHA, Autographes 144, 1, 451)
Gabriel Millet et Pierre Roumpos sont amis.
« Il s’était entouré d’artistes [dont] Pierre Roumpos » (source : Soria, Judith, Spieser, Jean-Michel. « Gabriel Millet ». in : Barbillon, Claire. Dictionnaire critique des historiens actifs de la révolution à la première guerre. Paris : INHA, 2009 [en ligne])
Gustave Schlumberger est le témoin de mariage de Gabriel Millet (source : AP, V4E 9826, acte n° 697)
Etat : Publiée (15/03/2011) ; Saisi par: INHA 2001 (31/12/2000) ; Modifié par: pcugy (23/03/2021).