Miséricorde, remployée et transformée en support de la statuette de saint François (SB. 3 a), provenant des stalles du chœur de l’église de la commanderie des Antonins d’Issenheim (Haut-Rhin).
Observation, Laurence Brosse et Sophie Guillot de Suduiraut, 2022-2023.
Sculpture composée de deux éléments : une partie d’origine (la miséricorde ornée d’une tête) et une partie postérieure (P. 7 cm environ), assemblées afin de constituer une console.
-Partie supérieure de la miséricorde moulurée à cinq pans.
-Éclats sur les bords du ruban autour de la tête.
-Interventions postérieures : dans la première moitié du 19e siècle, assemblage des deux parties pour constituer une console ; cavité (vis) au revers.
Couche brune et couches de cire appliquées sur le bois.
102
Peinture bleu ; numéro du catalogue du musée, Champion 1924.
Cette tête masculine aux traits épais, est entourée d’un ruban ondulé se terminant de chaque côté par des volutes qui évoquent des oreilles monstrueuses. La représentation de têtes à caractère fantastique est très fréquente sur les miséricordes de stalles.
Stalles datées de 1493, année de l’exécution ou de l’achèvement des stalles que fit réaliser Guy Guers, précepteur de la commanderie des Antonins d'Issenheim de 1490 à 1516.
Suisse, Rhin supérieur (Oberrhein), Bâle (Basel)
Sculpture provenant des stalles de l'église de la commanderie des Antonins d'Issenheim, datées de 1493, année de l’exécution ou de l’achèvement des stalles que fit réaliser Guy Guers, précepteur de 1490 à 1516. Stalles mentionnées aux 17e et 18e siècles. Citées en 1793 dans l’inventaire des biens de la commanderie d’Issenheim et sans doute dispersées avant la fin de 1794. Collection Gustave Saltzmann (Colmar, 1811- Nyons, 1872), peut-être réemployée à cette époque comme support sous la statuette de saint François. Don Gustave Saltzmann en 1858.
[p. 113] « Nous observons qu’il règne tout autour du chœur une boiserie moderne en panneaux de bois de chêne, mais que les stalles qui sont aussi en chêne sont d’une structure antique ».
Provient des Antonins d’Issenheim, don Gustave Saltzmann 12 mai 1858 : « Figure et console ornée d’un masque [Saint François ; Tête masculine] ».
p. 33, n° 63 (provenant d’Issenheim, don Saltzmann [statuette de Saint François seule mentionnée]).