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Rudier, Eugène

Statut
Publiée
Contributeur
irotermu
Dernière modification
20/11/2023 14:50 (il y a environ 1 an)
Type de personne
Type de personne : 
Noms
Nom : 
Rudier
Prénom : 
Eugène
Sexe : 
Nationalité : 
Naissance et mort
Date de naissance : 
11 janvier 1879
Lieu de naissance : 
Date de mort : 
18 juin 1952
Lieu de mort : 
Adresses
Type d'adresse : 
Date de l'adresse : 
Après 1918
Adresse : 

84-86 avenue Georges Clemenceau

Code postal : 
78110
Ville : 
Commentaire Ville : 

Anciennement 83 avenue Georges Clemenceau

Type d'adresse : 
Date de l'adresse : 
Avant 1935
Adresse : 

45 rue de Saintonge

Code postal : 
75003
Ville : 
Type d'adresse : 
Date de l'adresse : 
1919 - 1934
Adresse : 

37 rue Olivier de Serres

Code postal : 
75015
Ville : 
Professions / activités
Type de profession / activité : 
Lieu institution : 
Date d'activité : 
1897 - 1952
Commentaire Professions / activités : 

Bronzes d’art – Marque « Alexis.RUDIER./Fondeur.Paris »

Biographie
Commentaire biographique : 

Eugène Rudier est le fils d’Alexis Rudier, fondeur de bibelots depuis 1874. À sa mort en 1897, il reprend l’entreprise avec sa mère et se spécialise dans la fonte au sable. Il développe rapidement une large clientèle et devient, à partir de 1902, le fondeur attitré des œuvres d’Auguste Rodin.


Déjà trop âgé, Rudier n’est pas mobilisable pendant la Seconde Guerre mondiale. Sous l’Occupation, il continue donc à travailler et sa réputation est telle qu’il échappe à l’interdiction d’utiliser du bronze pour autre chose que la production militaire. Il est requis pour fondre des bronzes pour des musées ou des dignitaires allemands et réalise notamment des fontes destinées à l’embellissement de Berlin dans le cadre du projet

Germania

conduit par Speer pour Hitler. D’octobre 1941 à décembre 1943, il acquiert aussi à des prix surannés plus de cinquante bronzes du musée Rodin, pour les musées allemands ou pour des particuliers, et n’hésite pas à outrepasser les droits d’auteurs de certains sculpteurs. Il est proche d’Arno Breker, mais aussi de Franz Wolff-Metternich ou Hildebrand Gurlitt.


Dès le début de l’année 1945, le Comité de confiscation des profits illicites se penche sur l’activité de fondeur et de marchand d’art de Rudier en pointant l’irrégularité des écritures de la fonderie. Grâce à ses relations, les enquêtes n’aboutissent à aucune poursuite, sa réputation en demeure néanmoins ternie. Après son décès en 1952, comme il l’avait ordonné, ses archives sont brûlées et ses moules brisés.

Liens entre personnes
Type de lien horizontal : 
Commentaire Type de lien horizontal : 

Eugène Rudier - Hermann Goering

Type de lien horizontal : 
Commentaire Type de lien horizontal : 

Eugène Rudier - Kunstschutz

Bibliographies / archives
Type de référence : 
Commentaire Bibliographies / archives : 

p. 285.

Type de référence : 
Commentaire Bibliographies / archives : 

p. 234-236.

Sources en ligne
Date de consultation : 
18/03/2019
Commentaire Sources en ligne : 

Roberts Commission, Subject File, CIR # 2 - The Goering Collection, p. 42.

Référence de notice : 
1049351126
Date de consultation : 
10/12/2020
Url document source : 
Date de consultation : 
29/01/2021
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) / Technische Universität (Berlin) - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)