Cordey, Jean
(source : AN 19800035/586/66445, copie de l'acte de naissance de l'arrondissement de l'état civil de Moudon, vol. I, p. 258, n° 76)
Mère : Maury, Isaline Adèle Louise
Père : Cordey, Henri (pasteur)
Conjointe : Posth, Marthe Catherine ; Genève 14/07/188 ; mariage à Paris le 30/06/1914 (source : AP, 17M365, acte n° 1366)
Enfant : une fille
Naturalisé français par décret du 27 juin 1904 (source : Bibliothèque nationale de France, Dossier de carrière de Jean Cordey, n° 3637)
(source : AN 19800035/586/66445)
35 rue Brochant
(source : Bibliothèque nationale de France, Dossier de carrière de Jean Cordey, n° 3637)
136 rue d'Assas
(source : Bulletin de la Société de l'histoire de l'art français. 1918-1919, p. 279 ; Bibliothèque nationale de France, Dossier de carrière de Jean Cordey, n° 3637)
11 rue du Val de Grâce
(source : AN, 19800035/586/66445)
Jean Cordey entre à la Bibliothèque nationale comme attaché le 1er juin 1906 au Département des Imprimés, il y est bibliothécaire à partir du 1er août 1909, puis il est nommé conservateur-adjoint à la Bibliothèque Mazarine par arrêté du 5 mars 1930.
« La situation de Cordey est en effet très délicate. Lorsqu’il a été nommé conservateur-adjoint en mars 1930, il devait être affecté à la Bibliothèque Mazarine en qualité de conservateur-trésorier à la place de M. Maxime Formont. Le Comité consultatif de la Réunion des Bibliothèques nationales a supprimé l’emploi de conservateur-trésorier. Dès lors Cordey n’appartenait plus à la Bibliothèque Mazarine mais au département des Imprimés de la Bibliothèque nationale. » (source : Bibliothèque nationale de France, Dossier de carrière de Jean Cordey, n° 3637, lettre datée du 22 octobre 1932, non signée).
Cordey reste conservateur à la Bibliothèque nationale, note de M. de la Roncière sur Jean Cordey en février 1936 : « Très instruit mais sourd, M. Cordey a été placé à la tête d’un service où il n’est pas en contact avec le public, et où il peut utiliser ses connaissances historiques et linguistiques : le service des acquisitions. » (source : Bibliothèque nationale de France, Dossier de carrier de Jean Cordey, n° 3637). Il est également conservateur à la Bibliothèque de l’Opéra jusqu’à son droit à la retraite octroyé le 12 novembre 1941.
Cordey fait la demande après son droit à la retraite de continuer sont travail à la Bibliothèque de l’Opéra : « Je me permets de vous confirmer mon très vif désir, cependant, de ne pas abandonner totalement l’Opéra auquel je suis très attaché. Pourrais-je être autorisé à achever le classement des collections artistiques déjà très avancé, et à rédiger le catalogue du musée ? » (source : Bibliothèque nationale de France, Dossier de carrière de Jean Cordey, n° 3637, lettre datée du 28 novembre 1941)
Dans une lettre datée du 4 septembre 1944, Jean Laran, administrateur général de la Bibliothèque nationale, fait la demande de réintégration de Jean Cordey : « J’ai l’honneur de vous prier de bien vouloir désigner, M. Jean Cordey, conservateur-adjoint, en retraite, pour exercer les fonctions de conservateur du Département de la Musique, à titre temporaire et en attendant la désignation d’un nouveau conservateur. » (source : Bibliothèque nationale de France, Dossier de carrière de Jean Cordey, n° 3637). Jean Laran remercie Cordey dans une lettre du 31 août 1944 d’avoir accepté de reprendre son ancien poste : « Mon cher Ami, Merci de votre gentille lettre et merci d’avoir si simplement accepté de veiller sur vos anciens services en attendant qu’ils aient un conservateur titulaire. C’est, hélas, dans ces mêmes conditions provisoires que sont placés tous les vieux que nous sommes. » (source : Bibliothèque nationale de France, Dossier de carrière de Jean Cordey, n° 3637).
Jean Cordey est « admis à cesser ses fonctions de conservateur du Département de la Musique de la Bibliothèque nationale à dater du 1er juin 1947. [Il] est nommé conservateur honoraire à la Bibliothèque nationale. » (source : Bibliothèque nationale de France, Dossier de carrière de Jean Cordey, n° 3637, ampliation datée du 20 mai 1947, signée : Ed. Naegelen).
Collaborateur du Répertoire d’art et d’archéologie de 1913 à 1925 (source : Répertoire d’art et d’archéologie : dépouillement des périodiques et des catalogues de ventes français et étrangers. fascicule n° 16, 1er trimestre 1913 à fascicule n° 30, 1925).
Jean Cordey est nommé conservateur à la Bibliothèque Smith-Lesouëf de Nogent-sur-Marne le 1er décembre 1941.
« Cher Monsieur l’administrateur général, Je vous remercie à nouveau de la faveur que vous me faites en me nommant conservateur de la bibliothèque Smith-Lesouëf au moment où je dois prendre ma retraite. J’accepte cette nomination avec beaucoup de reconnaissance. » (source : Bibliothèque nationale de France, Dossier de carrière de Jean Cordey, n° 3637, lettre datée du 28 novembre 1941)
Il cesse ses fonctions à la Bibliothèque Smith-Lesouëf en 1954 : « Je comprends parfaitement que vous songiez à reprendre votre liberté. […] Vous quittez Smith-Lesouëf, mais votre longue carrière aux Imprimés, à l’Opéra et à la tête du département de la Musique, vous a permis d’acquérir des titres grâce auxquels vous restez toujours des nôtres. » (source : Bibliothèque nationale de France, Dossier de carrière de Jean Cordey, n° 3637, lettre datée du 18 mars 1954, non signée).
Formation : Études secondaires au lycée Condorcet, entre à l’École des chartes en 1901 et sort hors rang en 1906 avec sa thèse : Amédée de Savoie, dit le comte Vert, et sa politique extérieure au nord des Alpes (source : Samaran, Charles. « Jean Cordey (1880-1964) ». Bibliothèque de l'École des chartes. tome 125, livraison 2, 1967. p. 533) ; licencié ès lettres et archiviste paléographe, il soutient son doctorat ès lettre avec comme thèse principale : Les comtes de Savoie et les rois de France pendant la guerre de Cent ans, et comme thèse complémentaire : La correspondance de Vivonne pour l’année 1671 (Samaran, Charles. « Jean Cordey (1880-1964) ». Bibliothèque de l'École des chartes. tome 125, livraison 2, 1967. p. 534)
Langues maîtrisées : Allemand, italien, anglais (source : Bibliothèque nationale de France, Dossier de carrière de Jean Cordey, n°3637)
Prix et distinctions : Croix de guerre 1914-1918 ; Citation à l’Ordre de l’Armée, parue dans le Journal Officiel du 8 juin 1915 : « Cordey (Jean) […] sous un bombardement violent d’artillerie, a fait preuve pendant trois jours et trois nuis d’un courage et d’un dévouement inlassable, en allant chercher sur la ligne de feu ses camarades blessés et en leur prodiguant des soins. » (source : Bibliothèque nationale de France, Dossier de carrière de Jean Cordey, n°3637) ; Officier de l’Instruction publique le 26 janvier 1926 ; Officier d’Académie le 15 novembre 1920 ; Chevalier de la couronne d’Italie (source : Bibliothèque nationale de France, Dossier de carrière de Jean Cordey, n°3637) ; Chevalier de la Légion d’honneur par décret du 25 août 1937 (source : AN, 19800035/586/66445)
Voyages connus : Belgique, Italie, Allemagne, Angleterre
Jean Cordey suit les cours de Achille Luchaire à la Sorbonne (Samaran, Charles. « Jean Cordey (1880-1964) ». Bibliothèque de l'École des chartes. tome 125, livraison 2, 1967. p. 533).
Jean Cordey suit le cours sur les sources historiographiques françaises d'Auguste Molinier à l’École des chartes (source : Samaran, Charles. « Jean Cordey (1880-1964) ». Bibliothèque de l'École des chartes. tome 125, livraison 2, 1967. p. 533).
Louis Hautecoeur et Jean Cordey entretiennent une correspondance. (source : Bibliothèque de l'Institut de France, Papiers Louis Hautecoeur, correspondance générale, Ms. 6975).