Collin de Plancy, Victor
15 avenue Villard
160 avenue Suffren
12 rue de Varize
Chine, Corée, Japon, France, Maroc, Thaïlande.
Victor Collin de Plancy, diplomate français et collectionneur d’art, est le fils de Jacques Collin de Plancy (1794-1881), libre-penseur repenti, reconverti en éditeur de livres pieux. Ce dernier avait accolé le nom de sa ville de naissance, Plancy, à son patronyme. Cet usage est contesté par la famille des barons de Plancy, allant jusqu’à un procès dont l’issue interdit à Victor Collin l’usage du nom « de Plancy » (Archives diplomatique, Dossier personnel / Archives nationales, Dossier Léonore).
Diplomate et érudit
Victor Collin de Plancy fait des études de droit et de chinois à l’École nationale des langues orientales entre 1872 et 1876. Il bénéficie d’une bourse du ministère des Affaires étrangères qui le destine à l’interprétariat en Extrême-Orient. Les cours de chinois du comte Michel Alexandre de Kleczkowski (1818-1886), ancien diplomate, sont orientés vers la pratique orale de la langue, la compréhension sommaire de l’écrit, ainsi qu’une découverte de la culture lettrée chinoise, dans le but de former des interprètes et diplomates capables de converser directement avec les fonctionnaires chinois (Bergère M.-C., Pino A., 1995).
Membre de plusieurs sociétés savantes, notamment la Société académique de l’Aube, Collin de Plancy s’intéresse à de nombreux sujets : l’entomologie, les batraciens et les reptiles ainsi que l’histoire et la culture chinoises. Il publie ainsi plusieurs articles sur les batraciens dont des Recherches sur l’alimentation des reptiles et des batraciens de France (Impr. Durand, Paris, 1876). Il profite de ses séjours en Asie pour rassembler et envoyer au Muséum national d’histoire naturelle des spécimens publiés par Fernand Lataste (1847-1934) [Fernand Lataste, Batraciens et Reptiles recueillis en Chine par V. Collin de Plancy, Saint-Ouen, impr. De J. Boyer, 1880].
Collin s’intéresse également à l’art et à la culture des pays dans lesquels il réside, en particulier la Corée. Au-delà de la collection qu’il rassemble, il entreprend ainsi des recherches sur la céramique coréenne grâce à des fouilles de sites de production au sud de Séoul, dont témoignent des photographies, et par des recherches bibliographiques approfondies. Il réunit ainsi une vaste documentation (Bibliothèque de l’agglomération troyenne, Fonds Collin de Plancy, archives personnelles), qui ne fait cependant pas l’objet d’une publication.
Une carrière asiatique
À l’issue de sa formation, Victor Collin est nommé élève interprète à Pékin en 1877. Son souhait est d’accéder rapidement à la carrière consulaire. Cependant, de multiples obstacles se dressent alors. Ayant bénéficié d’une bourse pour ses études de chinois, il est, en effet, d’abord contraint de rester interprète. Désireux de passer le concours pour devenir diplomate, l'administration centrale lui refuse le congé qui lui permettrait de se rendre en France. C’est finalement après de multiples recours et grâce au soutien inconditionnel de ses supérieurs hiérarchiques qu’il obtient enfin, en 1883, une promotion en étant nommé consul de 2e classe à Shanghaï (Archives diplomatiques, Dossier personnel).
Sa carrière de diplomate se poursuit ensuite en Corée, où il est le premier représentant français en 1887 (Archives diplomatiques, Correspondance politique, Corée / Bensacq-Tixier, N., 2004). La Corée vit alors une période complexe, forcée de s’ouvrir aux puissances étrangères par la signature de traités inégaux, ravagée par deux guerres – la guerre sino-japonaise de 1894-1895 et la guerre russo-japonaise de 1904-1905 – qui aboutissent à la mise sous protectorat du pays par le Japon en 1906.
Victor Collin de Plancy a à cœur de défendre sur place les intérêts français. Cela passe d’abord par un soutien aux missionnaires, dans un pays où des persécutions violentes contre les catholiques et des prêtres français ont eu lieu en 1866 (Archives diplomatiques, Correspondance politique, Corée). Le diplomate entreprend également de faire venir des conseillers techniques à la cour de Corée : Auguste Salabelle (1856-19??), architecte, Jean Victor Émile Clémencet (1863-1892 ) fondateur de la poste coréenne ou Laurent Crémazy (1837-1904) artisan d’une modernisation juridique du royaume (Orange M., 2006). L’influence française passe également par un prêt accordé par la France à la Corée, et par le développement de l’enseignement du français sur place.
Si Collin de Plancy séjourne également brièvement au Japon, au Maroc et en Thaïlande, c’est en Corée qu’il passe la majeure partie de ses vingt années de carrière en Asie. En 1906, après l’annexion par le Japon, il est le dernier représentant étranger à quitter le pays, avant d’être admis à faire valoir ses droits à la retraite en 1907 (Archives diplomatiques, Dossier personnel / Bensacq-Tixier, N., 2004).
Au service de la connaissance de la Corée en France
Collin de Plancy se passionne pour la culture et l’art coréens et encourage la connaissance de la Corée en France directement ou en soutenant les initiatives d’autres amateurs.
Il constitue d’abord une collection importante : livres, meubles, céramiques, peintures.
Le diplomate encourage ensuite la collecte du voyageur Charles Varat (1842-1893) qui effectue en 1888 une traversée de la péninsule coréenne, périple dont il en tire un récit très imagé publié dans Le Tour du monde (Varat, C., vol. I, 1889, p. 421 et vol. II, 1892, p. 289-368). Grâce aux conseils et aux recommandations de Collin de Plancy, Varat rassemble également une abondante collection ethnographique. Cet ensemble est présenté en France à la galerie d’ethnologie du Trocadéro en 1889, puis à partir de 1891 dans une salle consacrée à la Corée au sein du musée Guimet. Peintures populaires, statues de Bouddhas, meubles anciens et costumes y sont mis en scène dans des reconstitutions d’événements de la vie quotidienne coréenne (Cambon P., 2001).
Collin de Plancy participe également aux recherches biographiques entreprises par Maurice Courant (1865-1935), jeune sinologue et interprète attaché à l’ambassade de France en Corée. Ce dernier rassemble une vaste somme de connaissances publiée entre 1894 et 1901 : la Bibliographie coréenne ambitionne de recenser l’ensemble des ouvrages coréens publiés et fait aujourd’hui encore référence parmi les chercheurs (Bouchez D., 1983 ; Brouillet S., 2019). Collin de Plancy a l’idée du projet, et encourage le jeune Maurice Courant en faisant l’acquisition d’ouvrages coréens importants.
Son intérêt pour la céramique coréenne le pousse également à solliciter un chimiste français rencontré à Pékin, Adrien Billequin (1836-1894) (Brouillet S., 2019). Ce dernier entreprend ainsi des recherches dans les textes chinois afin de retracer les liens d’influence entre céramique chinoise et coréenne. Ce travail, resté inachevé à la mort brutale de Billequin, est publié par le musée Guimet à l’instigation de Collin de Plancy (Archives du musée Guimet, courrier de Deshayes à Émile Guimet).
Un soutien précieux à la participation de la Corée à l’Exposition universelle de 1900
Au-delà du soutien accordé aux rares chercheurs intéressés par le petit royaume péninsulaire, Victor Collin du Plancy s’engage dans une grande entreprise : la participation de la Corée à l’Exposition universelle de 1900 à Paris. La tâche est difficile : la Corée manque de temps, d’argent, d’expériences, de relais compétents en France. Il mobilise les amis de la Corée, et obtient le soutien du baron Delort de Gléon (1843-1899), artisan du succès de l’Égypte à l’Exposition universelle de 1889. Mais celui-ci meurt soudainement, laissant le comité d’organisation coréen dans l’obligation de trouver un nouvel impresario. C’est finalement le comte Armand Mimerel (1867-1928), avocat et industriel français, qui s’occupe de faire construire aux abords du Champs-de Mars un pavillon d’après les plans de l’architecte Eugène Ferret (1851 – ?) inspiré par un des palais royaux coréens (Chabanol E., 2006, p. 133-145).
Ce pavillon abrite une présentation des arts et de l’artisanat coréen : meubles en bois incrustés de nacre ou de corne de bœuf, objets en laiton brossé, instruments de musique, textiles, céramiques et livres. Quelques-uns des objets sont envoyés directement par la Corée. Collin de Plancy prête également sa propre collection, en particulier celle de livres coréens anciens pour enrichir la présentation du pavillon coréen, dont le livret est rédigé par Maurice Courant (Courant M., 1900).
À l’issue de la présentation, Collin de Plancy organise la distribution des objets coréens dans des institutions culturelles parisiennes : musée des arts et métiers, musée de Sèvres, musée de la musique. Il veille ainsi à la répartition des œuvres, afin qu’elles puissent être étudiées par des spécialistes, et qu’elles soient le plus visibles possible (Chabanol E., 2010).
L’ouverture de la Corée à l’Occident, depuis la signature des premiers traités de commerce en 1886 jusqu’à l’annexion par le Japon en 1906, dure vingt ans. Pendant cette période, Victor Collin de Plancy est une personnalité incontournable dans les relations que la France entretient avec la péninsule. Représentant de la France en Corée, il lui garantit une présence et une influence importantes, dans une période où le contrôle de la Corée est disputé par les Chinois, les Russes, les Américains et les Japonais. La cathédrale de Myeongdong, construite par les missionnaires français et inaugurée en 1898, est aujourd’hui encore un témoignage matériel de cette influence (Archives diplomatiques, Correspondance politique, Corée). Collin de Plancy agit également en véritable représentant de la Corée en France, encourageant les recherches sur la culture et les arts coréens. Il permet ainsi à la Corée de présenter ses richesses au public occidental, au travers du pavillon de l’Exposition universelle de 1900 puis grâce à la dispersion de ses collections entre diverses institutions.
Commentaire rédigé par Stéphanie Brouillet.
Victor Collin de Plancy, a French diplomat and art collector, was the son of Jacques Collin de Plancy (1794-1881), a repentant free-thinker who had converted into a pious book publisher. The latter had appended the name of his birthplace, Plancy, to his surname. This use was contested by the family of the barons of Plancy, continuing until a trial whose outcome prohibited Victor Collin from using the name “de Plancy” (Archives diplomatique, Dossier personnel / Archives nationales, Dossier Léonore).
Diplomat and Scholar
Victor Collin de Plancy studied law and Chinese at the ’École nationale des langues orientales between 1872 and 1876. He was awarded a scholarship from the Ministry of Foreign Affairs for interpretation in the Far East. The Chinese lessons of Count Michel Alexandre de Kleczkowski (1818-1886), a former diplomat, were oriented towards the oral practice of the language and synoptical comprehension of the written word, as well as the exploration of Chinese literary culture, with the aim of training interpreters and diplomats capable of conversing directly with Chinese officials (Bergère M.-C., Pino A., 1995).
A member of several learned societies, including the Academic Society of the Aube, Collin de Plancy was interested in many subjects: entomology, amphibians and reptiles, as well as Chinese history and culture. He published several articles on amphibians, including Recherches sur l’alimentation des reptiles et des batraciens de France (Impr. Durand, Paris, 1876). He took advantage of his stays in Asia to collect and send specimens to the Muséum national d’histoire naturelle, written about by Fernand Lataste (1847-1934) [Fernand Lataste, Batraciens et Reptiles recueillis en Chine par V. Collin de Plancy, Saint-Ouen, printed by J. Boyer, 1880].
Collin was also interested in the art and culture of the countries in which he resided, particularly Korea. Thus beyond the collection he brought together, he undertook research on Korean ceramics through excavations of production sites south of Seoul, as shown in photographs, and through in-depth bibliographical research. He thus brought together a vast amount of documentation (Bibliothèque de l’agglomération troyenne, Fonds Collin de Plancy, archives personnelles), which did not, however, become the subject of a publication.
An Asian Career
After this training, Victor Collin was appointed as a student interpreter in Beijing in 1877. His desire was to proceed quickly to a consular career; however, multiple obstacles arose. Having received a scholarship for his Chinese studies, he was initially obliged to remain an interpreter. Eager to take the competitive examination to become a diplomat, he was refused the leave which would allow him to go to France to do so. It was finally after numerous appeals and through the unconditional support of his hierarchical superiors that he finally obtained a promotion, in 1883, to Consul Second Class in Shanghai (Archives diplomatiques, Dossier personnel).
His diplomatic career then continued in Korea, where he was the first French representative in 1887 (Diplomatic Archives, Political Correspondence, Korea / Bensacq-Tixier, N., 2004). Korea then saw a complex period, forced to open up to foreign powers by signing unequal treaties, ravaged by two wars - the Sino-Japanese war of 1894-1895 and the Russo-Japanese war of 1904-1905 - which ended when the country was put under protection by Japan in 1906.
Victor Collin de Plancy was committed to defending French interests on the spot. This began with support for missionaries, in a country where violent persecutions against Catholics and French priests took place in 1866 (Archives diplomatiques, Correspondance politique, Corée / Bensacq-Tixier, N., 2004). The diplomat also sought to bring technical advisors to the Korean court: Auguste Salabelle (1856-19..), architect, an engineer responsible for developing Korean railways, Jean Victor Émile Clémencet (1863-1892) founder of the Korean post office, and Laurent Crémazy (1837-1904), architect of a legal modernisation of the kingdom (Orange M., 2006). French influence also came through a loan granted by France to Korea, and through the development of French teaching there.
While Collin de Plancy also lived briefly in Japan, Morocco and Thailand, the majority of his 20-year career in Asia was spent in Korea. In 1906, after the annexation by Japan, he was the last foreign representative to leave the country, before being admitted to assert his pension rights in 1907 (Archives diplomatiques, Dossier personnel / Bensacq-Tixier, N., 2004).
In the Service of Knowledge of Korea in France
Collin de Plancy was passionate about Korean culture and art and promoted knowledge of Korea in France both directly and by supporting the initiatives of other enthusiasts.
First he created an important collection of books, furniture, ceramics, paintings.
He then supported the collection of the traveler Charles Varat (1842-1893) who in 1888 traversed the Korean peninsula, drawing from it a very colourful account published in Le Tour du monde(Varat, C., vol. I, 1889, p. 421 & vol. II, 1892, p. 289-368). Thanks to the advice and recommendations of Collin de Plancy, Varat also assembled an abundant ethnographic collection. This was first presented in France at the Trocadéro ethnological gallery in 1889, then from 1891 in a room devoted to Korea in the Musée Guimet. Popular paintings, statues of Buddhas, antique furniture and costumes were used to stage reconstructions of events in Korean daily life (Cambon P., 2001).
He also participated in the biographical research undertaken by Maurice Courant (1865-1935), a young sinologist and interpreter attached to the French Embassy in Korea. The latter gathered a vast amount of knowledge published between 1894 and 1901: the Bibliographie coréenne aimed to list allpublished Korean works and remains a reference for researchers today (Bouchez D., 1983; Brouillet S., 2019). Collin de Plancy had the idea for the project, and encouraged the young Maurice Courant by purchasing Korean books of significance.
His interest in Korean ceramics also led him to seek help from a French chemist he had met in Beijing, Adrien Billequin (1836-1894) [Brouillet S., 2019]. The latter undertook research in Chinese texts seeking to trace the links between Chinese and Korean ceramics. This work, which remained unfinished following Billequin's brutal death, was published by the Musée Guimet at the instigation of Collin de Plancy (Archives du musée Guimet, letter from Deshayes to Émile Guimet).
Supporting Korea's Participation in the 1900 Paris Exhibition
Besides lending support to the few researchers interested in the small peninsular kingdom, Collin became engaged in a much larger undertaking: Korea's participation in the 1900 Exposition Universelle in Paris. The task was difficult: Korea lacked time, money, experience, and competent representatives in France. Collin mobilised supporters of Korea and obtained the backing of Baron Delort de Gléon (1843-1899), architect of Egypt's success at Paris’s Exposition Universelle in 1889. But the latter died suddenly, leaving the Korean organisational committee obliged to find a new manager. It was finally Count Armand Mimerel (1867-1928), a French lawyer and industrialist, who oversaw the construction of a pavilion on the outskirts of the Champs-de-Mars according to the plans of the architect Eugène Ferret (1851 –?) inspired by one of the Korean royal palaces (Chabanol E., 2006, p. 133-145).
This pavilion housed a display of Korean arts and crafts: wooden furniture inlaid with mother-of-pearl or ox horn, brushed brass objects, musical instruments, textiles, ceramics and books. Some of the items were sent directly from Korea. Collin also lent from his own collection, in particular old Korean books, to enrich the presentation at the Korean pavilion, whose booklet was written by Maurice Courant (Courant M., 1900).
After the exhibition, Collin de Plancy organised the distribution of Korean objects to various Parisian cultural institutions: the Musée des arts et métiers, the Musée de Sèvres, and the Musée de la musique. His distribution of the works ensured that they could be studied by specialists and be as visible as possible (Chabanol E., 2010).
The opening of Korea to the West, from the signing of the first commercial treaties in 1886 until the annexation by Japan in 1906, lasted twenty years. During this period, Victor Collin de Plancy was a key figure in France's relations with the peninsula. Representing France in Korea, he guaranteed France a significant presence and influence at a time when control of Korea was disputed by the Chinese, Russians, Americans and Japanese. The Myeongdong Cathedral, built by French missionaries and inaugurated in 1898, remains material evidence of this influence today (Archives diplomatiques, Correspondance politique, Corée). Collin de Plancy also acted as a veritable representative of Korea in France, encouraging research on Korean culture and arts, also allowing Korea to present its wealth to the Western public, through the pavilion of the 1900 Paris Exhibition then through the dispersion of its collections among various institutions.
Article by Stéphanie Brouillet (translated by Jennifer Donnelly).
Elève interprète à l’ambassade de France à Pékin, puis consul de 2e classe à Pékin, puis Shanghai, entre 1877 et 1886.
Du 31 mai 1887 au 2 juin 1887 : Ratification du traité d’amitié, de commerce et de navigation entre la France et la Corée.
Entre 1888 et 1891 : consul de première classe à Séoul.
[objets collectionnés]. Époque des Trois Royaumes. Époque de Silla.
[objets collectionnés]. Époque de Goryeo. Peintures bouddhiques.
[objets collectionnés]. Époque de Joseon. Peintures lettrées, peintures bouddhiques. Albums de peintures de lettrés. Paravents peints.
Victor Collin de Plancy est le confrère d'Édouard Mène au sein de l’Association amicale franco-chinoise. (Source : Notice Agorha "Édouard Mène" rédigée par Lucie Baumel)
Charles Alévêque dédie son Dictionnaire Franco-Coréen à Victor Collin de Plancy.
Varat rencontre à Séoul le consul général de France Victor Collin de Plancy (1853-1924), chargé des affaires de la République à Séoul, qui lui réserve un accueil chaleureux et l’assiste dans la préparation de son expédition en Corée. Charles Varat réside une quinzaine de jours à la légation française de la capitale, où il s’adonne à une observation attentive aussi bien des habitants que de la vie urbaine, et commence sa collecte auprès de marchands locaux. Collin de Plancy entend faciliter l’entreprise de l’explorateur : lui fournissant les lettres de change et les autorisations nécessaires pour mener à bien ses achats, il fait venir négociants et interprètes qui l’aident à juger de l’intérêt ethnographique ou artistique de la marchandise proposée (Brouillet S., 2015, p. 9) (Source : Notice Agorha" Charles Varat" rédigée par Guillemette VERGOBBI)
ictor Collin de Plancy est membre à vie.
Brouillet, Stéphanie, « Maurice Courant », notice dans <i>Dictionnaire critique des historiens de l’art français</i>, Publication numérique, Institut national d’histoire de l’art, février 2019. |
Notice catalogue BNF : https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb122059234