Leonardi, Edouard
Né de nationalité italienne, il est naturalisé français en 1928.
201 rue du Faubourg Saint-Honoré
D’origine italienne, Édouard Léonardi a suivi une formation d’architecte et exploite une boutique d’antiquités à Paris. Sa santé ne lui permet cependant plus d’assumer ses fonctions et le commerce n’est tenu que par sa seconde épouse, Madeleine Loyer, sous l’Occupation.
Après la guerre, Léonardi est cité devant le Comité de confiscation des profits illicites pour trafic d’or et est accusé d’avoir entretenu des rapports commerciaux importants avec l’ennemi, notamment avec Bruno Lohse, Walter Hofer, Josef Mühlmann, Walter Bornheim et Léon Gruel.
Les époux Léonardi invoquent l’absence de sollicitation de clients allemands de leur part et le caractère obligatoire de ses ventes. Ils nient avoir appauvri le patrimoine national puisqu’ils vendent principalement des objets d’art de la Renaissance allemande à cette clientèle. Michel Martin vient confirmer ces propos dans le cadre d’un dossier ouvert à la Commission de récupération artistique.
À l’issue des différentes instructions dont il a fait l’objet, le couple Léonardi est sanctionné par une confiscation et une amende par le Comité de confiscation des profits illicites et le dossier est classé par la Commission interprofessionnelle nationale d'Épuration.
Edouard Leonardi est en relation étroite avec Walter Bornheim
Edouard Léonardi-Madeleine Loyer
Edouard Leonardi travaille avec Allen Loebl
VIe Comité de confiscation des profits illicites, Citation 713