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Zafiropulo, Polybe

Statut
Publiée
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branasin
Dernière modification
25/10/2023 19:38 (il y a environ 1 an)
Type de personne
Type de personne : 
Noms
Nom : 
Zafiropulo
Prénom : 
Polybe
Sexe : 
Nationalité : 
Naissance et mort
Date de naissance : 
1868
Lieu de naissance : 
Date de mort : 
10 novembre 1951
Lieu de mort : 
Adresses
Type d'adresse : 
Date de l'adresse : 
1893 - 1898
Adresse : 

27, rue de l’Arsenal

Ville : 
Type d'adresse : 
Date de l'adresse : 
1899 - 1900
Adresse : 

39, cours Pierre Puget

Code postal : 
13006
Ville : 
Type d'adresse : 
Date de l'adresse : 
1901 - 1943
Adresse : 

13, rue Nicolas (devenue en 1919, rue Édouard-Delanglade)

Code postal : 
13013
Ville : 
Professions / activités
Type de profession / activité : 
Institution : 

Zafiropulo frères et Arnal

Lieu institution : 
Date d'activité : 
1895 - 1896
Type de profession / activité : 
Institution : 

Zafiropulo frères 

Lieu institution : 
Date d'activité : 
1897 - 1899
Type de profession / activité : 
Institution : 

Glace Pure

Lieu institution : 
Date d'activité : 
1900 - 1943
Biographie
Commentaire biographique : 

La famille Zafiropulo est issue de la diaspora hellénique, tout comme les Zarifi, avec qui elle partage un ancêtre commun : Démétrius Zafiropulo (1790-1864), qui est à l’origine d’une entreprise de négoce de laine et de blé florissante. Sur les instances de son père, Georges, avec ses frères Etienne et Constantin, partent à l’étranger faire leurs études. Il s’installe à Marseille et fonde une maison de commerce (Lafon-Borelli M., 1995, p. 45). En 1864, il épouse Christine Lascaridis, d’une famille grecque déjà implantée dans la vie de la Cité. Polybe naît quatre ans plus tard, à Constantinople. En 1875, la famille est de retour dans la capitale phocéenne (Lafon-Borelli M., 2017, p. 82). Les affaires prospèrent, mais, atteint de cécité, Georges Zafiropulo se voit contraint d’abandonner la direction de l’entreprise à ses frères. Il s’associe par la suite, en 1852, à son beau-frère, Georges Zarifi (1806-1884), pour fonder la société « Z & Z ». Périclès Zarifi (1844-1927), père de Nicolas Zarifi (1885-1941), collectionneur versé dans les arts asiatiques, succède à son père (Lafon-Borelli M., 1995, p. 45).

Les Zafiropulo s’inscrivent, à l’instar des familles grecques installées à Marseille, dans l’économie locale de la Cité et participent de son développement. Polybe marque son indépendance par rapport aux affaires familiales, mais conserve des liens forts avec sa terre natale.

Un représentant de la communauté hellénique, soucieux de ses origines

En tant que représentant de cette communauté, Polybe Zafiropulo défend ses intérêts, soucieux de la situation politique de son pays d’origine et redevable de sa seconde patrie. Le schisme national, qui se profile en Grèce, est ressenti comme un déchirement personnel. Faisant corps avec le Congrès des Colonies helléniques, tenu le 31 mai 1916, il s’indigne du laxisme du gouvernement grec, neutre jusqu’en 1917. Opposé à son Premier Ministre Elefthérios Venizélos (1864-1936), le roi Constantin Ier (1868-1923 ; r. de 1913 à 1917 et de 1920 à 1922), refusant toute intervention des troupes alliées, laisse pénétrer les Bulgares sur le territoire grec, en Macédoine. Dans une lettre adressée au Préfet des Bouches-du-Rhône le 9 juin 1916, publiée le lendemain dans la presse, la communauté renouvelle son attachement à la France (Le Petit Marseillais, 10 juin 1916).

Préoccupé par la situation conflictuelle des Balkans, Polybe Zafiropulo défend également les intérêts économiques de la diaspora. Il figure ainsi au Conseil d’administration de la Chambre de commerce hellénique, située au 3, rue Estelle, dont il devient le Président en 1927.

Œuvrer pour son pays d’adoption

Polybe Zafiropulo œuvre également pour son pays d’adoption. Il maintient cette éthique du don, qui inspire les grandes familles industrielles de Marseille, et participe ainsi à plusieurs œuvres charitables, surtout après la Grande Guerre (1914-1918).

Il souscrit pour les familles victimes du naufrage du Général Chanzy, échoué sur les côtes de Minorque, dans l’archipel des Baléares, alors que le navire effectuait la traversée Marseille-Alger en février 1910. Il participe au Comité de secours des écoles de filles Belle-de-Mai, en 1914, et s’intéresse au Noël des orphelins, en 1917, pendant la guerre. Il donne pour le Comité d’Assistance de la Presse quotidienne de Marseille, œuvre caritative pour les victimes de la Guerre, et pour la Croix Rouge en 1918. Son épouse, Sophie Economo (1869-1940), avec qui il se marie en 1896, le soutient activement dans ces œuvres de bienfaisance (Borelli J., 1985).

Une vie mondaine et de loisirs

Polybe Zafiropulo se révèle « d’un naturel curieux et entreprenant » (Borelli J., 1985). Appréciant l’exercice physique, il adhère à la Société Sportive de Marseille. Il se passionne pour le sport automobile et s’intéresse aux voitures de compétition du constructeur Turcat-Méry (Borelli J., 1985), dont l’entreprise fait faillite en 1929.

La navigation à voile constitue un autre de ses hobbies. Il se plaît ainsi à dessiner les plans des yachts qu’il se fait construire (Borelli J., 1985). À l’exemple de son père, il devient membre de la Société nautique de Marseille, organisatrice des Régates internationales. On le voit ainsi concourir à bord de son voilier baptisé Léda en février 1896 dans le port de Toulon et à Cannes, pour la coupe nationale Rothschild (Dufréne X., 1897, p. 2), puis à Marseille en 1899 avec le même bateau (Journal des sports, 13 février 1899, p. 3). Nommé pour l’année 1896 Conseillers-commissaires au sein de la Société (Le Petit Marseillais, 25 février 1896, p. 2), il participe du jury du concours de l’année suivante et se joint au comité organisationnel des épreuves en 1898 et 1930 (Le Radical de Vaucluse, 7 février 1930, p. 5).

Ses moyens lui permettent de louer les espaces nécessaires à la satisfaction de ses loisirs. Pour la pêche, il mobilise l’île de Riou (Borelli J., 1985). Pour la chasse, le marais du « Relais », près de l’embouchure du Rhône, est mis à sa disposition (Borelli J., 1985).

La Société d’électricité de la Méditerranée

Diplômé de l’école d’ingénieurs de Lausanne, indépendant, il se détache de la société familiale Zafiropulo et Zarifi. Polybe Zafiropulo monte ainsi une première entreprise avec son frère Eugène et Félix Tennevin, ingénieur des arts et manufactures. Le 9 novembre 1893, la société au nom collectif, sous la dénomination « Société d’électricité de la Méditerranée », est enregistrée par acte sous seings privés auprès du Tribunal de commerce de Marseille. La Société, placée sous la raison sociale « G. Zafiropulo fils & Tennevin », dont le siège social est situé au 57, rue de Rome, œuvre à l’installations d’éclairage électrique pour les usines, les stations centrales, les cafés, les théâtres, les casinos, et autres locaux publics ou privés, notamment dans le cadre de réceptions.

L’entreprise florissante du froid

En 1895, Etienne, Alexandre, Eugène et Polybe s’associent avec Alexandre Arnal, teinturier de son état, pour monter une entreprise du froid. Le siège social est fixé provisoirement au 57, rue de Rome. La durée de la Société, au capital social de 150 000 francs, est estimée à dix ans environ. Il semble qu’Arnal se soit retiré du projet, laissant toute liberté aux Zafiropulo pour se réapproprier la Société en 1897 (Borelli J., 1985), placée désormais sous la raison sociale « Zafiropulo Frères ». Alexandre, Etienne et Polybe forment ainsi la Société Frigorifique et de Glace pure de Marseille, pourvoyeuse des principales compagnies de navigation, comme il est spécifié dans l’annonce publiée dans l’Indicateur marseillais de 1898.

Jacques Borelli explique le fonctionnement de l’entreprise, qui « louait des prairies dans la région de Serre et d’Aspres sur Bech et les inondait l’automne pour qu’elles se couvrent de glace en hiver » (Borelli J., 1985). La glace était ramenée en camion ou en train à Marseille-même, stockée en cube dans des entrepôts frigorifiques de conservation, en attendant les ventes de la période estivale (Borelli J., 1985). Cependant, la Société doit faire face à des déperditions importantes de marchandises, qui la conduisent à envisager un autre procédé de fabrication, par compression et détente de gaz ammoniacal (Borelli J., 1985). L’usine du boulevard de Plombières est construite à cette fin, et vient s’ajouter à celle du boulevard Gueydon, située à Saint-Mauront, un quartier situé dans le Sud de la zone portuaire de Marseille (Borelli J., 1985).

En 1900, Zafiropulo Frères s’associe à la Société Anonyme des Glacières de Paris. L’entreprise fournit la glace naturelle du Lac de Sylans et des Alpes, tandis que les Zafiropulo approvisionnent en glace pure, dite « hygiénique », fabriquée à l’eau stérilisée chauffée à 150 degrés. Ils rejoignent ainsi la direction installée au 6, boulevard Saint-Charles. Le parc usinier s’agrandit, tenant compte de la fabrique de La Glacière marseillaise, du 20A, rue d’Alger. L’affaire est prospère et élimine la concurrence, aux dires de Jacques Borelli (1985). Il est ainsi surnommé dans le milieu le « père de la glace » (Borelli J., 1985).

Couvrant plusieurs jalons de la chaîne du froid, il figure en 1929 parmi le conseil d’administration de la Société anonyme de la Compagnie des Viandes, alors nouvellement créée.

L’usine des Zafiropulo est finalement détruite pendant la guerre, en 1943. Face à cette perte, la société revend ses parts aux Glacières de Paris (Borelli J., 1985).

L’entreprise immobilière et la faillite

Après la guerre, Polybe Zafiropulo se lance dans les affaires immobilières. Flairant la manne financière que constitue le littoral côtier, il acquiert plusieurs terrains aux Lecques-sur-mer et les fait lotir. C’est le début de la Société immobilière du Golfe des Lecques, qu’il fonde avec Georges Zafiropulo, avec un capital de 500 000 francs. Mais, celle-ci ne dure qu’un temps. L’Administrateur de la Société, le notaire du Cheylard précipite la faillite de l’entreprise et la conduit à la liquidation judiciaire (Borelli J., 1985). Polybe Zafiropulo se sent ainsi contraint de se séparer du Château Cordion, sa maison de campagne, située à proximité. Il la vide de ses meubles et de ses collections, lors d’une vente publique en 1936. Il parvient à limiter les pertes, « en remboursant les créanciers en sa qualité de Président » (Borelli J., 1985). Cette affaire, son veuvage et la guerre l’affectent profondément, d’autant plus qu’il a perdu une partie de sa fortune (Entretiens, 2022). Atteint de neurasthénie, il est hospitalisé. Son fils Jean reprend l’affaire, qui la laisse après la guerre à Tibaut, ancien comptable et secrétaire de son père (Borelli J., 1985).

Polybe se fait soigner à la clinique du quartier Vauban. La nouvelle du mariage de sa fille Nora en 1947 et la naissance de son petit-fils lui redonnent goût à la vie (Borelli J., 1985). Jacques Borelli évoque à ce titre une guérison « miraculeuse » (1985). Il s’aménage alors un petit studio, boulevard Périer, en 1949, qu’il habitera jusqu’à la fin de sa vie (Borelli J., 1985).

Article rédigé par Florence Adrover

Commentaire biographique : 

The Zafiropulo family was part of the Greek diaspora, as were the Zarifi, with whom they shared a common ancestor, Demetrius Zafiropulo (1790-1864), who had started a flourishing wool and wheat trading business. At the insistence of his father, Georges went abroad to study, along with his brothers Étienne and Constantin. He moved to Marseilles and eventually founded a trading house (Lafon-Borelli M., 1995, p. 45). In 1864, he married Christine Lascaridis, from a Greek family already established in the city. Their son Polybe was born four years later in Constantinople. In 1875, the family returned to Marseilles (Lafon-Borelli M., 2017, p. 82). Business prospered, but, suffering from blindness, Georges Zafiropulo was forced to leave the management of the company to his brothers. He later joined forces with his brother-in-law, Georges Zarifi (1806-1884) in 1852 to found the company "Z & Z". Périclès Zarifi (1844-1927), father of Nicolas Zarifi (1885-1941), a collector versed in Asian arts, succeeded his father (Lafon-Borelli M., 1995, p. 45).

Like other Greek families settled in Marseille, the Zafiropulo were involved in the local economy and participated in its development. Polybe staked his independence from family affairs, while maintaining strong ties with his native land.

A Representative of the Hellenic Community, Conscientious of his Origins

As a representative of this community, Polybe Zafiropulo defended its interests and remained concerned about the political situation in his country of origin while indebted to his second homeland. The national schism looming in Greece was felt as a personal heartbreak. As part of the Congress of Greek Colonies, held on May 31, 1916, he was indignant at the laxity of the Greek government, which was neutral until 1917. Opposing his Prime Minister Elefthérios Venizélos (1864-1936), King Constantine I (1868-1923; r. 1913-1917 and 1920-1922), refusing any intervention by Allied troops, allowed the Bulgarians to enter Greek territory in Macedonia. In a letter addressed to the prefect of Bouches-du-Rhône on June 9, 1916, published the following day in the press, the community renewed its attachment to France (Le Petit Marseillais, June 10, 1916).

Polybe Zafiropulo, concerned by the conflict in the Balkans, also defended the economic interests of the diaspora. He was thus on the board of directors of the Greek Chamber of Commerce, located at 3, rue Estelle, of which he became president in 1927.

Efforts for the Adopted Country

Polybe Zafiropulo also worked for his adopted homeland. He upheld an ethic of giving, which inspired the great industrial families of Marseilles, and he participated in several charitable projects, especially after the First World War (1914-1918).

He created a subscription for the families of the victims of the shipwreck of General Chanzy, stranded on the coasts of Menorca, in the Balearic archipelago, while the ship was making the Marseille-Algiers crossing in February 1910. During the war, he participated in the Rescue Committee for Girls' Schools Belle-de-Mai, in 1914, and was involved in Christmas for orphans in 1917. He donated to the Marseille Daily Press Assistance Committee (Comité d’assistance de la presse quotidienne de Marseille), a charity for war victims, and to the Red Cross in 1918. His wife, Sophie Economo (1869-1940), whom he married in 1896, actively supported him in this charitable work (Borelli J., 1985).

A Worldly and Leisurely Life

Polybe Zafiropulo showed himself to be "naturally curious and enterprising" (Borelli J., 1985). Because he appreciated physical exercise, he joined the la Société sportive de Marseille. He was passionate about motor sports and took an interest in the competition cars of the manufacturer Turcat-Méry (Borelli J., 1985), whose company went bankrupt in 1929.

Sailing was another hobby. He enjoyed drawing the plans of the yachts that he had built (Borelli J., 1985). Following the example of his father, he became a member of the Société Nautique de Marseille, an organiser of international regattas. He was thus seen competing aboard his sailboat called Léda in February 1896 in the port of Toulon and in Cannes, for the national Rothschild cup (Dufréne X., 1897, p. 2), then in Marseilles in 1899 with the same boat (Journal des sports, February 13, 1899, p. 3). Appointed for the year 1896 as advisor-commissioner within the company (Le Petit Marseillais, February 25, 1896, p. 2), he participated in the jury of the competition the following year and joined the organisational committee of the tests in 1898 and 1930 (Le Radical de Vaucluse, February 7, 1930, p. 5).

His means allowed him to rent the spaces necessary for the satisfaction of his leisure activities. For fishing, he took over the island of Riou (Borelli J., 1985); for hunting, he was given use of the Relais marsh, near the mouth of the Rhône (Borelli J., 1985).

The Mediterranean Electricity Company

As a graduate of the Lausanne engineering school, of an independent nature, Polybe Zafiropulo broke away from the family company Zafiropulo et Zarifi. He set up a first company with his brother Eugène and Félix Tennevin, an arts and manufacturing engineer. On November 9, 1893, the company, in collective name, under the name "Société d'Électricité de la Méditerranée", was registered by private deed with the commercial court of Marseille. The company, placed under the name "G. Zafiropulo fils & Tennevin", with a registered office located at 57, rue de Rome, worked in the installation of electric lighting for factories, central stations, cafes, theatres, casinos, and other public or private premises, in particular within the framework of receptions.

Thriving Refrigeration Business

In 1895, Étienne, Alexandre, Eugène, and Polybe teamed up with Alexandre Arnal, a dyer by trade, to set up a refrigeration company. The registered office was temporarily located at 57, rue de Rome. The duration of the company, with a share capital of 150,000 francs, was estimated at around ten years. Arnal seems to have withdrawn from the project, giving the Zafiropulo the freedom to reclaim the company in 1897 (Borelli J., 1985), now known as "Zafiropulo Frères". Alexandre, Étienne and Polybe thus formed the Société frigorifique et de glace pure de Marseille, provider of the main shipping companies, as specified in the announcement published in the Marseille Indicator of 1898.

Jacques Borelli explains the operation of the company, which "rented meadows in the region of Serre and Aspres-sur-Bech and flooded them in the fall so that they would be covered with ice in winter" (Borelli J., 1985). The ice was brought back by truck or train to Marseille itself, stored in cubes in cold storage warehouses, pending sales during the summer period (Borelli J., 1985). However, the company had to deal with significant losses of goods, which led it to consider another manufacturing process, by compression and expansion of ammoniacal gas (Borelli J., 1985). The plant on boulevard de Plombières was built for this purpose, as was that on boulevard Gueydon, located in Saint-Mayants, a district located in the south of the port area of ​​Marseille (Borelli J., 1985).

In 1900, Zafiropulo Frères joined the Société anonyme des glacières de Paris. The company supplied natural ice from Lake Sylans and the Alps, while the Zafiropulo supplied pure, so-called "hygienic" ice, made with sterilised water heated to 150°. They thus joined the management installed at 6, boulevard Saint-Charles. The factory park expanded, taking into account the factory of La Glacière marseillaise, at 20A, rue d'Alger. The business was prosperous and beat the competition, according to Jacques Borelli (1985). He was thus nicknamed in the middle the "father of ice" (Borelli J., 1985).

As he set several milestones in the cold chain, he was on the board of directors of the then-recently created Société anonyme de la Compagnie des viands in 1929.

The Zafiropulo factory was finally destroyed during the war, in 1943. Faced with this loss, the company sold its shares to Glacières de Paris (Borelli J., 1985).

Real Estate and Bankruptcy

After the war, Polybe Zafiropulo entered the real estate business. Because he sensed the financial goldmine of the coastline, he acquired several plots of land in Lecques-sur-Mer and had them subdivided. This was the beginning of the Société immobilière du golfe des Lecques (the Real Estate Company of the Gulf of Lecques), which he founded with Georges Zafiropulo, with a capital of 500,000 francs. But this society only lasted a while. The company’s administrator, the notary of Le Cheylard, precipitated the bankruptcy of the company and led it to compulsory liquidation (Borelli J., 1985). Polybe Zafiropulo thus felt compelled to part with Château Cordion, his country home, which was located nearby. He emptied it of its furniture and collections during a public sale in 1936. He managed to limit the losses "by reimbursing the creditors in his capacity as President" (Borelli J., 1985). This affair, his widowhood, and the war affected him deeply, especially since he had lost part of his fortune (Interviews, 2022). Suffering from neurasthenia, he was hospitalised. His son Jean took over the business and left it to Tibaut, a former accountant and secretary to his father after the war (Borelli J., 1985).

Polybe was treated at the clinic in the Vauban district. The news of his daughter Nora's marriage in 1947 and the birth of his grandson restored his taste for life (Borelli J., 1985). In this respect, Jacques Borelli evokes a "miraculous" cure (1985). He then set up a small studio on the boulevard Périer, in 1949, where he lived until the end of his life (Borelli J., 1985).

Article by Florence Adrover (Translated by Jennifer Donnelly)

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Les familles Zafiropulo et Zarifi s'associent en 1852 pour fonder la société « Z & Z ». (Source : notice Agorha "Polybe Zafiropulo" rédigée par Florence Adrover)

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Alfred Rabaud a été actionnaire dans de nombreuses sociétés. Il côtoie notamment la société Zafiropulo et Zarifi. (Source : notice Agorha "Alfred Rabaud" rédigée par Florence Adrover)

Bibliographies / archives
Source
Institut national d'histoire de l'art (France)
Licence
Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)
Rédacteur
Florence Adrover