Hôtel Drouot

L’hôtel Drouot est une maison de ventes parisienne fondée en 1801, gérée par l’organisation des commissaires-priseurs. Pendant la période de l’Occupation, elle maintient son activité. Elle est le lieu de plusieurs “ventes forcées” concernant les saisies de biens désignés comme “israélites”. Ce fut notamment le cas de la collection Alphonse Kann et de la galerie Bernheim-Jeune. À partir de juillet 1941, il était interdit à toute personne de confession juive de pénétrer la maison. Les commissaires-priseurs les plus actifs pendant cette période sont Etienne Ader, Henri Baudoin, Denis Baudoin, Alphonse Bellier, Robert Bignon, Jean-Paul Bezançon, Roger Glandaz, de Ribes. Les experts les plus fréquemment représentés lors des ventes sont André Schoeller, Bernard Dillée, René Claude Catroux, Joseph Logé, Paul Prolongeau, Maurice Rousseau, Jean Cailac, Georges Préau, Georges Terrisse, François Max-Kann, Jean Thesmar et P. Damidot.

Das Hotel Drouot ist ein 1801 gegründetes Pariser Auktionshaus, welches von den Commissaires-Priseurs, den französischen Auktionatoren für mobile Güter, die ein staatliches Auktionsmonopol innehatten, geführt wird. Während der Besatzungszeit behielt sie ihre Tätigkeit bei und erlaubte insbesondere den Zwangsverkauf von beschlagnahmten Gegenständen, die als “jüdisches Eigentum” bezeichnet wurden. Dies war insbesondere bei der Sammlung Alphonse Kann und der Galerie Bernheim-Jeune der Fall. Ab Juli 1941 war es für alle Menschen jüdischen Glaubens verboten, das Haus zu betreten. Die in dieser Zeit am häufigsten auftretenden Auktionatoren waren Etienne Ader, Henri Baudoin, Denis Baudoin, Alphonse Bellier, Robert Bignon, Jean-Paul Bezançon, Roger Glandaz, de Ribes. Die am häufigsten angetroffenen Experten sind André Schoeller, Bernard Dillée, René Claude Catroux, Joseph Logé, Paul Prolongeau, Maurice Rousseau, Jean Cailac, Georges Préau, Georges Terrisse, François Max-Kann, Jean Thesmar und P. Damidot.

L’Hôtel Drouot fut construit en 1852 sur ordre de la Compagnie des commissaires-priseurs parisiens en remplacement de l’Hôtel Bullion devenu trop petit face au nombre croissant de ventes aux enchères

9, rue Drouot