Cornu, Paul
(source : AD Nièvre, 2 Mi EC 258)
Mère : Bernard, Marguerite, Le Veurdre 30/04/1859 (source : AD Allier, 2 Mi EC 151 5) - Alligny-Cosne 24/07/1897 (source : AD Nièvre, 2Mi EC 4) (sans profession) (source : AD Nièvre, 2 Mi EC 258)
Père : Cornu, Jules, Chaumot 21/12/1854 (instituteur) (source : AD Nièvre, 5Mi16 745 ; 2 Mi EC 258 et 6M 002/1)
Conjointe : Lebret Cécile, Jeanne, Amélie, Paris 6e 28/08/1884 – Cherbourg 17/12/1964 (comptable puis sans profession) (source : AP, V4E 5849) ; mariage à Paris le 19/09/1905 (source : AP, 16M 142 et 16N 112_1)
Enfants : « bébé » né en juillet 1908 (source : AD Nièvre, 17 J 61) ; Cornu, Colette Jeanne, Paris 16e, 25/07/1914 – Cournon-d’Auvergne, 22/07/1997 (source : AP, 16N 112_1)
mort pour la France, de maladie ; décès transcrit le 21/05/1915 sur le registre de la commune de Charenton-le-Pont ; avec mention complémentaire du 17/09/1918 quant à ses parents et son épouse (source : AD Val-de-Marne, 4E 1812).
11 bis rue d’Auteuil
(source : AP, 16M 142)
4 rue Antoine Roucher
(source : Registre du personnel (1874-1920). Paris, Bibliothèque du musée des arts décoratifs, B5/158)
100 avenue de Versailles
(source : Bulletin de la Société de l'histoire du costume, 1911, p. 6)
Cette adresse est toujours celle de sa veuve lors de son remariage à Paris 16e le 03/08/1920 avec Paul Destray, ancien ami de l’École des chartes de Paul Cornu, nommé en 1911 archiviste départemental de la Nièvre et conservateur des antiquités et objets d’art, après un premier poste en 1907 comme archiviste adjoint de la côte d’Or. source : AP, 16M 221 et 16N 112_1 ; AD Nièvre, 17 J 61)
« Nivernais, Paul Cornu, a toujours aimé profondément sa province natale. C’est dans les journaux de la région qu’il fit ses premiers essais, c’est une question d’histoire nivernaise qu’il prend comme sujet de sa thèse à l’École des Chartes ; le jour où il fonde une Revue de décentralisation, il lui donnera le nom de Cahiers Nivernais et chaque année il viendra à Alligny, près Cosne, respirer quelques semaines l’air vif qui souffle sur les collines de son enfance. La politique, tout d’abord attire Cornu. Socialiste sincère, et l’un des militants de la fédération de la Nièvre, il collabore dès 1901 à l’Observateur du Centre et au Socialiste Nivernais, et se fait remarquer même de ses adversaires par son esprit vivant et varié, précis et clair. (…) En janvier 1906, il était reçu Archiviste-Paléographe, 7e sur 15 ; sa thèse avait pour titre Étude sur les forêts du Nivernais particulièrement du XVe à la fin du XVIIIe siècle, et le résumé que Cornu en a donné, fait regretter pour l’histoire locale de cette province qu’il n’ait pas eu le temps de compléter ses recherches et de les publier, parce que le régime forestier dans le Centre, les coutumes locales, l’histoire des industries du fer et le grand problème du flottage des bois sur l’Yonne est ses affluents sont des questions économiques du plus haut intérêt, à une époque où le reboisement va devenir à l’ordre du jour. (…) La vie est rude pour ceux qui débutent sans autre fortune que la bonne volonté, et, en attendant un poste soit d’archiviste, soit de bibliothécaire, Cornu, au lendemain de sa thèse, devint secrétaire de la Revue d’Histoire Moderne et Contemporaine (…). Cependant Cornu fixe sa vie à Paris, et sa nomination le 1er septembre 1908, comme Bibliothécaire-adjoint au Musée des Arts Décoratifs, lui assure une tranquillité relative, dont il profite pour travailler davantage. Pendant six ans il déploya dans ces fonctions un zèle si parfait et une obligeance si dévouée que ses qualités étaient devenues proverbiales et qu’on ne trouverait pas un lecteur, pas un chercheur qui se soit adressé vainement à lui. Il savait mettre son érudition chaque jour plus féconde à la disposition de tous ; il avait plaisir à rendre service ; il y mettait une telle bonne grâce que malgré soi l’on était tenté d’en abuser. Aussi, nul n’était mieux qualifié que lui pour écrire un jour un petit guide à l’usage des travailleurs qui fréquentent les Bibliothèques d’Art. Du moins, a-t-il pu en tracer une esquisse et en établir les grandes lignes dans la conférence qu’il fit en 1911 à l’École des Hautes Études sociales, sous le patronage de l’Association des Bibliothécaires français (…). L’art moderne et contemporain attirait de plus en plus Cornu, qui bientôt allait s’intéresser à l’histoire du costume et des modes. Le milieu dans lequel il vivait quotidiennement l’y avait conduit d’une façon toute naturelle. Dans ce monde de la Bibliothèque des Arts décoratifs, il rencontrait surtout, à côté d’artistes qui cherchent un motif de décoration ou un modèle d’orfèvrerie ou d’ébénisterie, des premières de grande maison ou des dessinateurs qui y sont attachés, en quête d’une idée de forme pour établir un chapeau, d’un mouvement de draperie pour combiner une robe ; chaque jour on l’interrogeait pour assortir un dessin de broderie ou trouver un motif de coiffure. Il comprit bien vite le rôle utile qu’il était appelé à remplir et les services qu’il pourrait rendre, et songea dès lors à publier une reproduction en couleur de la célèbre mais introuvable collection des Modes parisiennes, éditées à la fin du XVIIIe siècle par La Mésangère. (…) Ses divers travaux sur l’histoire du costume avaient valu rapidement à Cornu une certaine notoriété. A la Bibliothèque d’Art et d’Archéologie que M. Jacques Doucet avait créée rue Spontini, 16-18, il venait d’être, en raison de ses compétences, chargé de la section spéciale du costume et se préparait à commencer de grands dépouillements. En juin-juillet 1914, la maison Hachette l’avait désigné pour écrire une grande Histoire du Costume en France, dont le premier volume, consacré au XVIIIe siècle, était déjà en partie ébauché. Par ses qualités de méthode et son savoir, Cornu semblait tout désigné pour renouveler l’histoire du costume, dont nous n’avions encore que d’imparfaites ébauches. Il avait compris qu’il fallait tenir compte à la fois de l’histoire, de la pratique et des procédés techniques ; rechercher les influences lointaines et étrangères qui auraient pu, au cours des siècles, modifier un dessin, une draperie, un tissu ; préciser les provenances et fixer les dates. Il eût étudié le costume, non plus en curieux ou en collectionneur qui ne s’intéresse qu’à la rareté d’une pièce ou à la beauté d’une composition décorative, - mais vraiment en historien soucieux d’exactitude. Il avait complété ses publications d’albums, de planches, par un Essai bibliographique sur les Recueils de modes aux XVIIIe et XIXe siècles qui, dans son plan, devait devenir, sous une forme plus précise, l’Introduction de son futur ouvrage. L’œuvre de Cornu méritait que l’Académie Française lui décernât cet hommage posthume d’un Prix sur la fondation Charles Blanc (19 août 1915). Si inachevée et fragmentaire qu’elle paraisse, elle est assez considérable déjà pour que l’on puisse se rendre compte de sa réelle valeur et de son importance. » (source : Bonnerot, Jean. « In Memoriam. Paul Cornu (1881-1914) ».
Revue des bibliothèques . n° 4-12, avril 1915-décembre 1916, p. 275-285 ; AD Nièvre, 17 J 61)
Nommé membre du Comité départemental d’études de la Nièvre sur proposition de l’Inspecteur d’Académie de la Nièvre. Réunions à Nevers. Au printemps 1909, Paul Cornu mène une « enquête » sur les programmes d’enseignement des écoles de la Nièvre. Il se préoccupe au même moment des tapisseries de la Préfecture. (source : AD Nièvre, 17 J 61)
1904 : secrétaire de la Revue de l'art pour tous ; donne à Meaux une conférence intitulée « L’art pour le peuple et par le peuple » (source : AD Nièvre, 17 J 43)
1906 : secrétaire général du Salon d’Automne (source : Procès-verbaux des délibérations du conseil d’administration de l’Union centrale des arts décoratifs, séance du 30 juin 1908. Paris, Bibliothèque du musée des arts décoratifs, A4/93)
1906-1907 : secrétaire de la Revue d'histoire moderne et contemporaine ; collabore au répertoire et à la bibliographie des articles publiés entre 1868 et 1897
1908 : crée les Cahiers nivernais, qu'il dirige jusqu'en 1909 [devenus Cahiers nivernais et du Centre
en s'ouvrant à l'Allier, au Cher et à la Saône-et-Loire en 1909].
1912-1914 : rédacteur en chef de Costumes & Uniformes. Revue historique documentaire
, mensuel, Paris, J. Leroy & Cie, éditeurs, revue mensuelle remplaçant le Bulletin de la Société de l'histoire du costume, Paris, Leroy (1907-1911), les sociétaires recevant leur exemplaire de cette revue avec un bulletin proprement dit encarté. (source : AD Nièvre, 17 J 51 et 17 J 61)
Formation : École des chartes (1901-1906) ; École des Hautes Études, section sciences historiques et philologiques (source : Procès-verbaux de l’Union centrale des arts décoratifs)
diplôme d’archiviste-paléographe (janvier 1906) ; thèse : Étude sur les forêts du Nivernais, particulièrement du XVe à la fin du XVIIIe siècle
Prix et distinctions : prix posthume de l'Académie française (Fondation Charles-Blanc) pour l'ensemble de son œuvre, le 19 août 1915
Voyages connus : Gand (Belgique) en 1913 : visite de l’Exposition universelle (source : AD Nièvre, 17 J 55) ; Hollande en 1914 (source :
Rapport adressé à Mr le Sous-Secrétaire d'État des Beaux-Arts sur « l'état et les tendances actuelles de l'art décoratif en Hollande » , tapuscrit, 118 p., Bibliothèque du musée des arts décoratifs, XJ 42)
Histoire du Nivernais ; histoire du costume ; arts décoratifs ; faïence ; textile ; mode ; reliure.
Paul Cornu et Jean Laran sont amis. « Notre regretté collaborateur et ami Paul Cornu avait résumé, naguère, le passé d'Art et Décoration dans un mot qui demeure notre programme, parce qu'il comporte moins de parti pris dans les dogmes que de curiosité attentive pour les résultats : constituer au jour le jour la vivante encyclopédie de l'art actuel. (source : Laran, Jean. « Art et Décoration ». Art et décoration. tome XXXVI, juillet 1914-décembre 1919, p. 34).
Gaston Brière et Paul Cornu sont amis et travaillent ensemble.
Lettre de Paul Cornu à Gaston Brière du 2 octobre 1904 : « Je suis enfin entré en rapport avec M. Moreau-Nélaton. Je n’oublie pas que c’est par votre entremise et je vous en remercie. M. Moreau-Nélaton est un homme charmant qui publie un ouvrage auquel je suis littéralement heureux de collaborer – tant ce sera une belle œuvre ! Vous me permettrez cependant de recourir à vous, puisque c’est vous qui m’avez engagé dans cette voie qui ne m’est pas beaucoup familière. Voudrez-vous bien, dès que vous avez un moment, me dresser et m’envoyer une liste des ouvrages bibliographiques les plus importants concernant les arts, paraissant actuellement tant en France que dans les principaux pays étrangers ? [...] ». (source : INHA, BCMN MS 498 (1,6) C(4) (01-03-06), f. 317).
Lettre de Paul Cornu à Gaston Brière du 30 juin 1908 : « Mon cher ami, Voici, exactement, où j’en suis. J’ai dépouillé, dans l’ordre chronologique, les Procès-Verbaux, au crayon sur des fiches qui comportent des indications diverses [...]. C’est avec ces fiches que je rédige ma table dans sa forme définitive. Il ne m’a pas été possible de faire autrement pour introduire dans chaque article un peu de netteté et de clarté. Je puis vous envoyer quelques uns des articles mis au net ». (source : INHA, BCMN MS 498 (1,6) C(4) (01-03-06), f. 354)
Gaston Brière recommande Paul Cornu pour la succession de René-Jean à la bibliothèque des arts décoratifs en 1908. (source : Procès-verbaux des délibérations du conseil d’administration de l’Union centrale des arts décoratifs : séance du 30 juin 1908. Paris, Bibliothèque du musée des arts décoratifs, A4/93)
Charles Jeanneret, dit Le Corbusier ; en 1914, Charles Jeanneret répond à une demande d’ouvrage de Paul Cornu : « L’opuscule requis "mouvement d’art déco…" est actuellement introuvable. J’ai fait des démarches et après maintes peines ai pu en repérer un chez un ami. Je vous l’envoie par même courrier. L’aventure de cette modeste publication est plaisante : écrite sous forme de rapport à présenter à une commission d’école d’Art, elle s’est trouvée si bien correspondre aux visées de cette commission d’alors que sa publication en fut décidée et sa distribution gratuite dans notre ville. Des 500 exemplaires, tous y sont passés hormis une vingtaine que j’ai pu expédier ici et là, à l’étranger. Et le résultat fut ceci : c’est qu’ici, elle fit si peu d’effet que le public l’ignora, la presse idem ; que, un mouvement politique ayant renversé la commission d’alors, la nouvelle, réactionnaire et poussée par nos ennemis, les professeurs de l’Ancienne section de l’école d’Art, cette nouvelle commission détruisit l’œuvre de 16 années le labeur de notre ancien maître l’Eplattenier, c-à-d. qu’elle supprima la "Nouvelle Section de l’Ecole d’Art" où nous étions 4 maîtres à enseigner pendant quelques heures des théories et une pratique en rapport avec les besoins de l’époque… ! Cependant à l’étranger la petite brochure faisait son chemin. Commentée un peu partout, j’étais bombardé de demandes de libraires ou de personnes telles que vous, Monsieur, attachées aux idées nouvelles. On m’en demandait même de Paris, la réédition. Projet resté encore en suspend. Mais fait pouvant peut-être éviter ces frais, L’ART DE FRANCE, dans son dernier N° en publiait près de 50 pages et en annonce une suite. Malgré les saletés commises ici contre nous, nous nous démenions le plus possible, et, mouvement parti simultanément de Genève Lausanne et La Chaux-de-Fonds, L’ŒUVRE était fondée l’automne dernier. L’affaire est en état d’embryon. Rien n’a encore été fait. Mais nous espérons fortement. Je me suis permis, Monsieur, ce petit exposé, puisque je vous sais grand défenseur des tendances nouvelles. Et en complément à la brochure promise, je joins notre plaidoyer (potin quelque peu local villageois) lors de notre sortie de l’Ecole d’Art, ainsi qu’un prospectus de cette école détruite ; et j’y ajouter les statuts de L’ŒUVRE dont le mode d’organisation pourrait vous intéresser. » (source : lettre manuscrite de Charles Jeanneret à Paul Cornu, 27 mai 1914, encartée dans Charles L'Eplattenier, Léon Perrin, Charles Edouard Jeanneret, Georges Aubert. Un mouvement d'art à la Chaux-de-Fonds à propos de la Nouvelle Section de l'Ecole d'Art , s.n, Imp. G. Dubois, [1914 ?] ; Bibliothèque du musée des arts décoratifs : Réserve Br. 5473)
Notice provenant des Ressources de notices personnes issues de la bibliothèque numérique.
Notice validée par : Le Gendre, Armelle
Publié dans le volume 2 du Dictionnaire des historiens d'art
Bibliographie de : Cornu Paul. – « Histoire religieuse de la paroisse d'Alligny, près Cosne (Nièvre) (1789-1802) ». Mémoires de la Société Académique du Nivernais, t. 12, 1904 ; Cornu Paul. – « La création à Nevers de la Manufacture de faïence dite « Manufacture royale », 1755 ». Mémoires de la Société Académique du Nivernais, t. 13, 1905 ; Cornu Paul. – « Le château de Béarn (ancienne Maison de l'Electeur) à Saint-Cloud ». La Revue de l'Histoire de Versailles, fév. et mai 1907 ; Cornu Paul. - Table des procès-verbaux de l'Académie royale de peinture et sculpture 1648 – 1793. Paris : Jean Schemit, 1909 ; Cornu Paul. – « Portraits d'hier : Jules Dalou (1838-1902) ». Les hommes du jour, 1er juillet 1909, n° 8, p. 228-255 ; Cornu Paul. - Essai bibliographique sur les Recueils de modes au XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle. Paris : Manzi et Joyant, 1911 ; Cornu Paul. - Corot. Paris : Louis Michaud, 1911. Les Écrits et la Vie anecdotique et pittoresque des grands Artistes ; Montaiglon Anatole de et Guiffrey Jules. - Correspondance des directeurs de l'Académie de France à Rome avec les Surintendants des Bâtiments, t. 18, Table générale, rédigée par Paul Cornu. Paris : Jean Schemit, 1912 ; Cornu Paul. - La collection Besselièvre. Étoffes et broderies du XVe au XVIIIe siècle. Paris : A. Calavas, [1912] ; Cornu Paul. – « Bernard Naudin dessinateur et graveur ». Les Cahiers du Centre, mars 1912 ; Cornu Paul. – « Carlègle ». Art et Décoration, jan.1912, p.1-12 ; Cornu Paul. – « Les reliures du Musée des Arts Décoratifs ». La Revue des Bibliothèques, jan.-mars 1912, n° 1-3, 1912 ; Cornu Paul. – « Georges Desvalières ». Art et Décoration, mars 1913, p. 69-82 ; Cornu Paul. – « Les Bibliothèques d'art de Paris ». Bibliothèques, livres et librairies, 1913, p. 97-126 ; Cornu Paul. - Meubles et objets de goût 1796-1830. 678 documents tirés des journaux de mode et de la « collection » de La Mésangère. Paris : Librairie des Arts Décoratifs, A. Calavas [1914] ; Cornu Paul. - La Galerie des Modes et Costumes français dessinés d'après nature, 1778-1787. Paris : Librairie Centrale des Beaux-Arts, 13 livraisons de mars 1911 à mai 1914 ; Cornu Paul. - Les Styles à la portée de tous. Décoration intérieure et mobilier. Paris : Albin Michel, s.d ; Cornu Paul. - Les Styles à la portée de tous. Architecture. Paris : Albin Michel, [1912 ?] ; Cornu Paul. – « Le Château de la Brosse dans le Parc de Saint-Cloud ». Archives de l'Art Français, t. 8 [Mélanges Jules Guiffrey], 1916, p. 220-229 ; Cornu Paul. - Étude sur les forêts du Nivernais : particulièrement du XVe à la fin du XVIIIe siècle, thèse de l'École des Chartes soutenue en 1906. Nevers : Société académique du Nivernais, 1981.
Bibliographie sur : [Stein Henri]. – « Paul Cornu ». Bibliothèque de l'École des Chartes, t. 76, 1915, p. 226-227 ; « Prix de l'Académie Française ». Bibliothèque de l'École des Chartes, t. 76, 1915, p. 453. – Bonnerot Jean. - « In Memoriam. Paul Cornu (1881-1914) ». Revue des Bibliothèques, n° 4 à 12 (avril 1915-décembre 1916), 1916, p.275 - 285.
Notice du Dictionnaire des historiens de l'art par Amélie Simier.
Champs Répertoire des historiens d’art déplacés suite à mise en ligne de février 2011 :
Commentaire biographique : 1901-1906 : étudie à l'École des Chartes ; parallèlement, suit des cours de l'École des hautes études, sciences historiques et philologiques ; 1906, janvier : reçu archiviste-paléographe, thèse : Étude sur les forêts du Nivernais, particulièrement du XVe à la fin du XVIIIe siècle ; 1904 : secrétaire de la Revue de l'Art pour tous ; 1906-1907 : secrétaire de la Revue d'Histoire Moderne et Contemporaine ; 1908 : crée les Cahiers Nivernais, qu'il dirige de 1908 à 1909 ; 1908 : nommé bibliothécaire adjoint au Musée des arts décoratifs ; 1914 : chargé de la section du costume à la Bibliothèque d'art et d'archéologie Jacques Doucet ; 1914 : mobilisé comme sergent fourrier d'un régiment de réserve, meurt au front de la fièvre typhoïde en décembre 1914 ; 1915 : Prix posthume de l'Académie Française (fondation Charles-Blanc) pour l'ensemble de son oeuvre, le 19 août 1915.
Précisions sur archives : 1) Bibliothèque de l'Union Centrale des Arts Décoratifs, Paris.
Don autographe d'un tapuscrit, annoté et corrigé : Rapport adressé à Mr le Sous-Secrétaire d'Etat des Beaux-Arts sur « L'état et les tendances actuelles de l'Art Décoratif en Hollande » [1914] (XJ42). – Plusieurs dons autographes, sans dédicataire.
2) Bibliothèque de l'Institut national d'histoire de l'art, fonds Doucet
Plusieurs dons autographes, sans dédicataire.
Source en ligne : Bibliothèque nationale de France - consulté avec profit
Source en ligne : World Biographical Index - consulté avec profit
Source en ligne : Archives biographiques françaises - consulté avec profit
Bibliographie sur : Ecole nationale des chartes : livre du centenaire (1821-1921). Tome II, Livret de l'école. Paris : Auguste Picard, 1921-1921-ouvrage, p. 35
Bibliographie de : Recht Roland, dir.. - Dictionnaire des historiens de l'art : volume 2 : 19e siècle. Sénéchal Philippe, Barbillon Claire et Martin François-René, à paraître.-ouvrage