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Loti, Pierre

Statut
Publiée
Contributeur
Fiori, Ruth
Dernière modification
04/03/2024 08:59 (il y a 8 mois)
Type de personne
Type de personne : 
Noms
Nom : 
Loti
Prénom : 
Pierre
Qualificatif : 
Sexe : 
Nationalité : 
Nom : 
Viaud
Prénom : 
Julien
Qualificatif : 
Nom : 
Viaud
Prénom : 
Louis Marie Julien
Qualificatif : 
Naissance et mort
Date de naissance : 
14 janvier 1850
Lieu de naissance : 
Date de mort : 
10 juin 1923
Lieu de mort : 
Adresses
Type d'adresse : 
Date de l'adresse : 
1850 - 1923
Adresse : 

139 - 141 rue Pierre-Loti

Code postal : 
17300
Ville : 
Commentaire Ville : 

Anciennement (avant 1919, du plus récent au plus ancien) rue de Chanzy, rue de Saint-Pierre et rue de Fleurus.

Type d'adresse : 
Date de l'adresse : 
1894 - 1923
Adresse : 

rue des Pêcheurs

Code postal : 
64700
Ville : 
Professions / activités
Type de profession / activité : 
Date d'activité : 
1879 - 1923
Commentaire Professions / activités : 

Romancier. Membre de l'Académie Goncourt (1883). Membre de l'Académie française (1891).

Type de profession / activité : 
Date d'activité : 
1867 - 1910
Commentaire Professions / activités : 

Marine nationale. Officier de Marine, Lieutenant de vaisseau (1881), Capitaine de vaisseau (1906).

Type de profession / activité : 
Biographie
Commentaire biographique : 

Pierre Loti, un écrivain-voyageur

Né dans une famille huguenote à Rochefort-sur-Mer (Charente-Maritime) en 1850, Julien Viaud s’engage à l’âge de 17 ans, en 1867, dans la marine française, année où il entre à l’École navale à Brest. Nommé officier en 1872, puis lieutenant de vaisseau en 1881, ses premiers voyages l’emmènent à Tahiti, en Amérique du Sud, sur l’île de Pâques, en Polynésie ou encore en Afrique. Les missions qu’il effectue autour du monde, et notamment en Asie, sont à l’origine d’une production littéraire abondante qui restera constante tout au long de sa vie. Car, parallèlement à sa carrière de marin, Julien Viaud, qui adopte dès ses premières publications le pseudonyme d’origine tahitienne de Pierre Loti, gagne sa notoriété en tant qu’homme de lettres. Cette carrière d’écrivain commence par hasard : en premier lieu, son attrait pour le dessin l’amène, pour des raisons principalement financières, à collaborer à diverses revues à partir de 1872. Dès le début de ses voyages, il avait produit de nombreuses œuvres réalisées à l’aquarelle, à la mine de plomb ou à l’encre de Chine, croquant les paysages et les peuples qu’il avait l’occasion de rencontrer. Par le biais de sa tante Nelly Lieutier (1829-1900), romancière proche du milieu journalistique parisien, il était parvenu à envoyer ses dessins, depuis l’étranger où il était en mission, afin de les proposer à la presse française. Reproduits en gravures, ils sont publiés de manière souvent anonyme dans des revues telles que L’Illustration, L’Univers et Le Monde illustré. Parallèlement à sa carrière de marin, Pierre Loti met ainsi un pied dans le monde de la presse française. Suite à cette féconde période de production qui dure jusqu’en 1885, il délaisse progressivement le dessin au profit de l’écriture. Dès 1873, il se passionne pour la rédaction d’articles et de nouvelles pour des journaux qui lui permettent d’évoquer avec des mots ses aventures extra-européennes. Différentes revues françaises telles que La Revue des deux Mondes et La Nouvelle Revue accueillent ses écrits. Progressivement, Pierre Loti se détache du milieu journalistique pour publier de façon indépendante des romans et des récits de voyage, grâce au soutien de la maison d’édition Calmann-Lévy, qui publiera de son vivant la totalité de ses ouvrages et qui, en 1879, fait paraître son premier roman inspiré d’un voyage en Turquie, Aziyadée. À partir de cette année-là, la production littéraire de Pierre Loti est abondante. En outre, l’auteur rédige des journaux intimes qui sont à la source même de sa création littéraire. En effet, Pierre Loti mène une activité assidue de diariste pendant plus de quarante ans, consignant jour après jour et sur le vif ses expériences vécues. Ainsi, presque chacun des voyages qu’il effectue donne naissance à un ouvrage. Comme le souligne l’historienne Magali Lacousse, « les expériences du marin nourrissent l’inspiration de l’écrivain » (Lacousse M., 1994, p. 189). Cette production, qui se compose d’écrits de natures diverses – certains évoquent son quotidien rochefortais, d’autres ses incursions et excursions à l’étranger sous la forme du récit de voyage –, qui lui permettent de vivre sa vie d’écrivain parallèlement à sa vie de marin. Membre de l’Académie Goncourt en 1883, entré à l’Académie française en 1891, Pierre Loti devient un auteur reconnu, dont l’œuvre le rattache au courant de la littérature exotique, et occupe une place importante dans la sphère intellectuelle de son temps.

La découverte de l’Extrême-Orient

L’écrivain-voyageur apprend à connaître l’Extrême-Orient au cours de plusieurs voyages effectués entre 1883 et 1902. Envoyé en mission en Indochine en 1883, à bord du navire de guerre l’Atalante, il découvre pour la première fois l’Asie. Après un bref retour en France, il part rejoindre l’Amiral Courbet en Asie le 20 mars 1885 à bord du cuirassé le Mytho, pour mener campagne dans les Îles Pescadores, dans l’archipel de Formose (actuelle Taïwan), lors de la guerre franco-chinoise (1881-1885). Après deux mois passés sur place, il se rend pour la première fois au Japon en mai 1886, à bord du navire La Triomphante, et y fait escale pendant cinq semaines. C’est dans une ambiance plus apaisée qu’il découvre ce pays, et surtout le port de Nagasaki qui va être son principal point d’ancrage japonais. Ce pays est pour lui une véritable révélation qui donne naissance au roman Madame Chrysanthème (1888) ainsi qu’à Japoneries d’Automne (1889) ; des œuvres qui résultent du remaniement des notes prises dans son journal et qui évoquent en détails ses aventures nippones. Pierre Loti, qui y livre ses impressions de voyage dans un pays qui lui était alors totalement inconnu, évoque notamment son mariage avec une jeune Japonaise, son quotidien au sein d’une famille nippone, mais également ses nombreuses expéditions. Effectuant le circuit touristique classique, par voie ferrée, adopté par les visiteurs étrangers, il donne un aperçu des nombreuses villes parcourues, telles que Kyoto, Yeddo (actuelle Tokyo), Kobe, Yokohama et également le site historique de Nikko. Il explore ensuite la Chine au cours des années 1900 et 1901. À l’âge de 50 ans, il est envoyé en mission officielle à Pékin auprès de l’Amiral Pottier à bord du Redoutable à la suite de la Révolte des Boxers (1899-1901). Il découvre ce pays dans un contexte particulièrement troublé, une Chine encore à feu et à sang après les nombreuses guerres civiles qu’elle a subies. Ce séjour est une nouvelle fois entrecoupé d’escales au Japon, qui se font principalement à Nagasaki, suivi d’un arrêt de quatre jours en Corée. Ce voyage, qui durera un an, sera son dernier sur le continent asiatique et lui inspirera le récit de voyage Les Derniers Jours de Pékin (1902), qui narre de manière journalière l’intégralité de son expédition militaire en vingt-neuf articles qui furent publiés dans Le Figaro au cours de l’année 1901. Il brosse le tableau d’une Chine meurtrie et anéantie après les nombreux traumatismes qu’elle a subis. L’écrivain y évoque sans filtre les répercussions qu’a la Guerre des Boxers sur le pays et les horreurs qu’il vit lors du périple qui l’amena jusqu’à Pékin, mais également les splendeurs de son séjour de dix jours passés au cœur de la Cité Interdite, alors désertée. Ce séjour dans la Cité pourpre marque énormément l’écrivain et lui inspire la création de son unique pièce de théâtre, La Fille du Ciel, un drame chinois sur fond d’histoire impériale écrit avec son amie poétesse Judith Gautier (1845-1917), fille de l’écrivain Théophile Gautier (1811-1872).

L’Asie occupe donc une place importante dans la carrière, aussi bien de marin que d’écrivain, de Pierre Loti. Au total, il passe environ quatre années à sillonner les mers et les terres extrême-orientales. C’est pour lui l’occasion de découvrir et d’appréhender des pays qui étaient, d’un point de vue culturel, extrêmement différents du sien. De plus, ces voyages lui offrent la possibilité de se confronter à la réalité de pays dont il avait déjà une connaissance fantasmée. Car comme le souligne Bruno Vercier, « l’Asie est un des lieux qui ont suscité [chez Pierre Loti] les rêves d’ailleurs de l’enfance » (Vercier B., 2006, p. 75) et qui l’a, entre autre, amené à devenir marin. Une grande part de son imaginaire y est donc présente. Dans son ouvrage Un Pèlerin d’Angkor, l’écrivain nous apprend notamment que c’est après avoir vu les objets et lu les notes des journaux rapportés d’Indochine par son frère aîné Gustave (1836-1865), médecin au sein de la marine française, qu’il eut envie « d’une vie de voyages et d’aventures » (Loti P., 1912, p. 2-4).

Le voyage, lieu de la collecte materielle du souvenir

Pour Pierre Loti, le voyage, qui est à l’origine des créations littéraires, s’accompagne presque systématiquement de la collecte in situ de souvenirs matériels, objets ou œuvres artistiques. Bien que cette activité ne soit pas le but premier de ses visites lorsqu’il se rend en mission pour le compte de l’État français, il va néanmoins, et ce dès ses premiers voyages, prendre le temps de collecter sur place des centaines d’œuvres de natures extrêmement variées. Ce besoin de collecte se développa chez l’écrivain-voyageur de manière précoce. Dès 1876 et le début de ses voyages, c’est en suivant la même démarche que le marin rapporte systématiquement plusieurs caisses d’objets divers et œuvres d’art exotiques. Ceux-ci répondent à son désir d’amasser des souvenirs matériels qui lui permettent de recréer dans sa maison natale de Rochefort-sur-Mer une part de ses ailleurs visités. Ainsi, en modifiant complètement l’aménagement d’origine de la maison, il va réussir à créer un espace exceptionnel, où se mêlent architectures d’inspiration historique, comme la Salle Renaissance ou la Salle gothique, et ambiances exotiques conçues en souvenir de ses voyages telles que la Mosquée, la Chambre arabe et le Salon turc. La majorité des salles que confectionna Loti répondent à son besoin de constituer en France un lieu porteur de ses souvenirs, évoquant ses aventures passées ou des ambiances rêvées. La Pagode japonaise, construite en 1886, et la Salle chinoise, édifiée en 1903, lui permettent de mettre en scène la quantité d’objets et d’œuvres d’art, principalement chinois et japonais, qu’il rapporta de ses voyages extrême-orientaux à la manière de décors de théâtre. Cette maison exceptionnelle, devenue musée municipal en 1973, abrite jusqu’à la mort de l’écrivain-voyageur en 1923 la quantité d’objets et œuvres d’art qu’il accumula au fil de ses périples dans un décor fantasmagorique et exotique, reflet de sa personnalité atypique.

Article rédigé par Anna Kerviel

Commentaire biographique : 

Pierre Loti, a writer and traveller

Born into a Huguenot family in Rochefort-sur-Mer (Charente-Maritime) in 1850, Julien Viaud enlisted at the age of seventeen in the French navy in 1867, the year he joined the École Navale in Brest. Appointed to the rank of officer in 1872, then naval lieutenant in 1881, his first travels took him to Tahiti, South America, Easter Island, Polynesia, and Africa. The missions he went on around the world, and in particular Asia, inspired an abundant literary output that remained constant throughout his life. In parallel to his career as a sailor, Julien Viaud, who wrote his first publications under the Tahitian pseudonym of Pierre Loti, earned a reputation as a literary man. His career as a writer began quite by chance: in the first place, his interest in drawing led him—for mainly financial reasons—to work on various journals as of 1872. From his earliest trips, he had produced many watercolour works, and works in pencil and India ink, sketching the landscapes and peoples he met along the way. Through his aunt Nelly Lieutier (1829–1900), a novelist close to Parisian journalistic circles, he managed to send his drawings—from abroad when he was on a mission—to the French press. Reproduced in engravings, they were often published anonymously in journals such L’Illustration, L’Univers, and Le Monde Illustré. In parallel to his career as a sailor, Pierre Loti also began a career in the French press. After this fruitful and productive period, which lasted until 1885, he gradually abandoned drawing to focus on writing. In 1873, he devoted himself to writing novels and articles for journals, which enabled him to put his extra-European adventures into words. Various French journals, such as La Revue des Deux Mondes and La Nouvelle Revue, published his articles. Pierre Loti gradually shifted away from journalism to independently publish novels and travel accounts, with the support of the publishers Calmann-Lévy, which published all of his works during his lifetime and which, in 1879, had his first novel published, Aziyadée, inspired by a trip to Turkey. From that year onwards, Pierre Loti’s literary output was abundant. In addition, the author wrote in diaries that inspired his literary works. Indeed, Pierre Loti was an assiduous diarist for more than forty years, recording his experiences every day. Hence, almost every one of his trips inspired a work. As pointed out by Magali Lacousse, ‘the experiences of the sailor nourished the inspiration of the writer’ (Lacousse, M., 1994, p. 189). These works, which comprised writings of various kinds—some describing his daily life in Rochefort, others his excursions abroad in the form of travel accounts—, enabled him to live his life as a writer at the same time as his life as a sailor. A member of the Académie Goncourt in 1883, and of the Académie Française in 1891, Pierre Loti became a well-known author, whose oeuvre was part of the movement of exotic literature, and played a major role in the intellectual sphere of his times.

Discovering the Far East

The writer and traveller became familiar with the Far East during the travels he undertook between 1883 and 1902. Sent on a mission to Indochina in 1883, on board the warship the Atalante, he discovered Asia for the first time. After a brief return to France, he left to join Admiral Courbet in Asia on 20 March 1885 on board the battleship the Mytho, to carry out a campaign in the Penghu Islands (Pescadores), in the Formosa archipelago (present-day Taiwan), during the Franco-Chinese War (1881–1885). After two months in the country, he went to Japan for the first time in May 1886, on board the ship La Triomphante, and stopped there for five weeks. He discovered this country in a more peaceful ambiance, and above all the port of Nagasaki, which was his principal Japanese anchor point. The country was a true revelation for him and inspired him to write the novel Madame Chrysanthème (1888) and Japoneries d’Automne (1889)—works that resulted from his rewriting of his notes in his diary and which described his Japanese adventures. Pierre Loti, who wrote down his impressions of travelling in a country that he was completely unfamiliar with, gave an account, in particular, of his marriage with a young Japanese woman, his daily life in a Nippon family, and his many expeditions. Travelling on the traditional tourist rail circuit adopted by foreign visitors, he provided an insight into the many cities visited, such as Kyoto, Yeddo (present-day Tokyo), Kobe, Yokohama, and the historical site of Nikko. He subsequently explored China in 1900 and 1901. At the age of fifty, he was dispatched on an official mission to Peking and joined Admiral Pottier on board the Redoutable after the Boxer Uprising (1899–1901). He discovered this country in a particularly troubled context, a China still torn apart after many civil wars. This stay was once again interrupted by sojourns in Japan, which were mainly in Nagasaki, followed by a four-day stay in Korea. This journey, which lasted a year, was his last on the Asian continent and inspired his travel account Les Derniers Jours de Pékin (1902), who recounted on a day-to-day basis his entire military expedition in twenty-nine articles, which were published in the Figaro in 1901. He portrayed a scarred and devastated China after all the traumatisms it had undergone. The writer wrote frank accounts of the repercussions of the Boxer War on the country and the horrors he experienced during the trip that took him to Peking, as well as the splendours of his ten-day stay in the heart of the Forbidden City, which was deserted at the time. The writer’s stay in the Purple City affected him greatly and inspired him to write his only theatre play, La Fille du Ciel, a Chinese drama in an imperial setting, written in conjunction with his poetess friend Judith Gautier (184–1917), the daughter of the writer Théophile Gautier (1811–1872).

Hence, Asia played an important role in Pierre Loti’s career as both a sailor and a writer. In total, he spent around four years traveling around Far-Eastern seas and lands. It gave him a chance to discover and familiarise himself with countries that were—from a cultural viewpoint—extremely different from his own. Furthermore, these trips gave him the chance to discover the realities of a country that he had an imaginary knowledge of. For, as Bruno Vercier pointed out, ‘Asia is one of the places that prompted [in Pierre Loti] childhood dreams of elsewhere’ (Vercier, B., 2006, p. 75) and which, amongst other things, led him to become a sailor. Hence, much of his writing contains imaginary details. In his book Un Pèlerin d’Angkor, the writer tells the reader that he decided that he wanted to live ‘a life of travel and adventure’, after seeing the objects and reading the notes in the journals brought back from Indochina by his older brother Gustave (1836–1865), a doctor in the French navy, (Loti, P., 1912, pp. 2–4).

Travelling as a means of collecting material souvenirs

For Pierre Loti, travelling, which was at the origin of his literary works, was almost systematically accompanied by the in situ collection of material souvenirs, objects, and artistic works. Although this activity was not the primary goal of his visits when he went on a mission for the French State, he did take the time, during his first trips, to collect hundreds of extremely varied works. The need to collect objects emerged early on in the life of the writer and traveller. In 1876, when he first began to travel, it was by adopting the same approach that the sailor systematically brought back several crates of various objects and exotic works of art. This arose from his desire to collect material souvenirs that enabled him to recreate in the house of his birth in Rochefort-sur-Mer something of the places he had visited abroad. Hence, by completely modifying the original layout of the house, he succeeded in creating an exceptional area, where historical architectures were combined, such as the Salle Renaissance and the Salle Gothique, and exotic ambiances created in memory of his trips, such as the Mosquée, the Chambre Arabe, and the Salon Turc. Most of the rooms created by Loti matched his desire to recreate a place in France that conveyed his souvenirs, evoking his past adventures or imagined ambiances. The Japanese pagoda, built in 1886, and the Salle Chinoise, constructed in 1903, enabled him to display all the objects and works of art—mainly Chinese and Japanese—, which he brought back from his Far-Eastern trips, in the manner of theatre sets. This exceptional residence, which became a municipal museum in 1973, housed—until the death of the writer-and traveller in 1923—the objects and works of art that he accumulated during his travels in a phantasmagorical and exotic decor, reflecting his atypical personality.

Article by Anna Kerviel ( Translated by Jonathan & David Michaelson )

Thèmes d'étude
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Liens entre personnes
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Victor Goloubew et Pierre Loti se fréquentent.

« Mais les relations de Goloubew étaient, on l'a vu, fort étendues. [...] On a vu qu'il était apprécié d'Anatole France et qu'il avait accompagné Pierre Loti dans une visite au front de Champagne. » (source : Malleret, Louis. « Le vingtième anniversaire de la mort de Victor Goloubew (1878-1945) ». Bulletin de l’École française d’Extrême-Orient. tome 53, n° 2, 1967, p. 340-341)

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Ce séjour dans la Cité Interdite marque fortemment Pierre Loti et lui inspire son unique pièce La Fille du Ciel un drame historique sur fond d'histoire impériale écrit avec son amie la poétesse Judith Gautier (1845-1917), fille de l'auteur Théophile Gautier (1811-1872). (Source : Notice Agorha "Pierre Loti" rédigée par Anna Kerviel)

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Vivant en France à la fin du XIXe. siècle Pierre Loti ne put passer à côté de la mode des "chinoiseries" et plus tard de celle du "japonisme" et des objets d'arts associés inondant le pays et les salons de ses amis intellectuels comme les frères Goncourt Edmond (1822-1896) et Jules (1830-1870) ou l'actrice Sarah Bernhardt (1844-1923). (Source : Notice Agorha "Pierre Loti" rédigée par Anna Kerviel)

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11913405
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28/10/2013
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026995131
Date de consultation : 
26/09/2023
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500199874
Date de consultation : 
26/09/2023