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Schmit, Jean

Statut
Publiée
Contributeur
rdumas
Dernière modification
16/11/2023 16:30 (il y a environ 1 an)
Type de personne
Type de personne : 
Noms
Nom : 
Schmit
Prénom : 
Jean
Sexe : 
Nationalité : 
Nom : 
Schmidt
Naissance et mort
Date de naissance : 
5 décembre 1895
Lieu de naissance : 
Commentaire Naissance : 

11e arrondissement

Date de mort : 
15 décembre 1975
Lieu de mort : 
Commentaire Mort : 

7e arrondissement

Adresses
Type d'adresse : 
Date de l'adresse : 
1922 - 1946
Adresse : 

18-24 rue de Charonne

Code postal : 
75011
Ville : 
Type d'adresse : 
Adresse : 

61 rue Galilée

Code postal : 
75008
Ville : 
Type d'adresse : 
Adresse : 

174 rue de l'Université

Code postal : 
75007
Ville : 
Professions / activités
Type de profession / activité : 
Biographie
Commentaire biographique : 

Jean Schmit rejoint en 1922 l’entreprise familiale Schmit et Cie, fondée en 1818 et spécialisée dans l’ameublement. Il se détourne cependant rapidement des activités traditionnelles de la firme pour se consacrer à ses propres affaires.

Les rapports de Jean Schmit à la collaboration sont semés d’ambiguïtés et de contradictions. Mobilisé en 1939, il rentre à Paris en 1940, décoré de la croix de guerre et de la médaille militaire. Il co-dirige alors la maison familiale avec son frère, Jacques. Jouissant d’un certain prestige, celle-ci travaille pour les autorités occupantes, parfois mandatée par la préfecture de la Seine. Elle participe ainsi à l’aménagement de l’hôtel Majestic, siège du commandement militaire supérieur allemand en France. En parallèle, les dirigeants participent à la protection d’ouvriers réfractaires au STO.

Pour son propre compte, Jean Schmit réalise de nombreuses ventes au profit de marchands allemands, tels Walter Bornheim et Karl Haberstock. Il est aussi en relation avec le marchand suisse Hans Wendland. En 1942, il se charge de l’accueil dans les ateliers de la rue de Charonne de Hermann Göring en personne. Avec le comte Raoul de la Forest-Divonne, il est impliqué dans une vente aux circonstances douteuses d’une tapisserie mille fleurs. Le marchand qui bénéficie par ailleurs d’un laissez-passer se défend cependant d’en avoir fait la demande pour tromper les marchands allemands au sujet de deux œuvres de Winterhalter qu’il cachait en réalité dans une cave.

Après la guerre, la firme Schmit, accusée de collaboration économique, est poursuivie par le Comité de confiscation des profits illicites. Jean Schmit est lui-même convoqué devant la Commission nationale interprofessionnelle d’épuration. Invoquant les contraintes qui pesaient alors sur lui, il ne fait l’objet d’aucune condamnation.

Sources en ligne
Date de consultation : 
25/01/2021
Url document source : 
Commentaire Sources en ligne : 
Roberts Commission, Personnel Cards, Personnel, p. 796.
Date de consultation : 
25/01/2021
Url document source : 
Commentaire Sources en ligne : 
Roberts Commission, Subject File, CIR # 2 - The Goering Collection, p. 75.
Date de consultation : 
25/01/2021
Url document source : 
Commentaire Sources en ligne : 
Roberts Commission, Card File on Art-Looting Suspects, Card File on Art-Looting Suspects 1943-1946, p. 841.