Gatier, Pierre
Mère : Martin Flacourt, Marie Elisabeth Mélanie Gertrude Lydie, (sans profession) (source : AD Var, 7E146_337, acte n° 61)
Père : Gatier, Félix François Joseph, Brest – , (lieutenant de vaisseau, chevalier de la Légion d’honneur) (source : AD Var, 7E146_337, acte n° 61)
Conjointe : Dézermaux, Gabrielle, Paris 05/07/1889 –, mariage le 27/10/1913 à Paris ; contrat devant Me Vingtain le 25/10/1913 (source : AP, 9M 285, acte n° 1228)
Enfant(s) : Gatier, Félix ; Gatier, Lucile ; Gatier, Jacqueline
(source : Gatier, Félix et Gatier, Sylvie. « Biographie ». in : Gatier, Félix. Pierre Gatier : 1878-1944 : catalogue raisonné de l’œuvre gravé. Dijon : L’Échelle de Jacob, 2004, p. 18)
55 rue des Abbesses
« Voudriez-vous avoir l'obligeance de vous trouver à votre atelier (55, rue des Abbesses) mardi matin, entre 10 et 11 heures ? Nous serions désireux, M. Doucet et moi, de voir vos estampes en couleurs, épreuves d'état, etc.» (source : Archives familiales Gatier, lettre d'Albert Vuaflart à Pierre Gatier, 12 novembre 1910 ; Annuaire de la gravure française, 1911)
« artiste peintre » (source : AP, 9M 285, acte n° 1228)
« Cet artiste, qui nous a montré des visions précises et élégantes de la vie contemporaine, et de la vie élégante de Paris, a longuement séjourné à Toulon et dans les autres ports de guerre, dans les arsenaux et à bord de nos navires, et les œuvres qu'il en rapporte sont aussi intéressantes, au point de vue artistique, qu'au point de vue du document. [...] Les superbes manœuvres des navires de guerre seront un jour recherchées avec passion. [...] Dans un autre ordre d'idées, les paysages et marines de M. Gatier s'imposent, eux-aussi. Les vues d'Ajaccio, de la rade de Toulon, le lever du soleil à Gien sont des morceaux charmants qui classent définitivement cet artiste parmi les meilleurs. »
(source : Frantz, Henri. « Les Petites expositions : M. Pierre Gatier expose chez Sagot d’excellentes eaux-fortes et aquarelles ». Excelsior. n° 957, 29 juin 1913, p. 4)
peintre officiel du Ministère de la Marine (source : Gatier, Félix et Gatier, Sylvie. « Biographie ». in : Gatier, Félix. Pierre Gatier : 1878-1944 : catalogue raisonné de l’œuvre gravé. Dijon : L’Échelle de Jacob, 2004, p. 15)
25 entrées répertoriées entre 1910 et 1912 (source : Fichier des lecteurs, AN, AJ/16/8416-8417)
plusieurs œuvres de Pierre Gatier sont acquises par la Bibliothèque d'art et d'archéologie
(source : Gatier, Félix et Gatier, Sylvie. « Biographie ». in : Gatier, Félix. Pierre Gatier : 1878-1944 : catalogue raisonné de l’œuvre gravé. Dijon : L’Échelle de Jacob, 2004, p. 18)
Officier des Palmes Académiques
(source : Gatier, Félix et Gatier, Sylvie. « Biographie ». in : Gatier, Félix. Pierre Gatier : 1878-1944 : catalogue raisonné de l’œuvre gravé. Dijon : L’Échelle de Jacob, 2004, p. 18)
(source : Gatier, Félix et Gatier, Sylvie. « Biographie ». in : Gatier, Félix. Pierre Gatier : 1878-1944 : catalogue raisonné de l’œuvre gravé. Dijon : L’Échelle de Jacob, 2004, p. 18)
Formation : « Venu très jeune à Paris, il étudia le dessin et la peinture dans les ateliers de Gêrome, Joseph Blanc, Rubé, Cormon et Eugène Thirion. Il fut classé premier à l’esquisse du concours pour le prix de Rome, mais ayant peu de goût à travailler la figure, il abandonna l’Ecole, et laissant les toges, il vit ses contemporains dans la rue, il prit contact avec la nature, en plein air. » (source : Paillard, Jean. « Les graveurs de Paris : Pierre Gatier ». Société d’iconographie parisienne : troisième année - 1910. 1911, p. 69)
« Fils et petit-fils de marin, né à Toulon où il reçoit les premiers rudiments de sa formation artistique, il “monte” à Paris en 1896 et suit à l’école des Beaux-Arts l’enseignement du peintre Cormon. Il est initié, simultanément, à la gravure par Joseph Blanc et Lionel Le Couteux, mais surtout par Eugène Delâtre, lui-même peintre, graveur et imprimeur d’une grande virtuosité, qui sait lui apprendre l’art difficile de l’estampe en couleurs. » (source : Beaumont-Maillet, Laure. « Pierre Gatier, le graveur par excellence ». in : Gatier, Félix. Pierre Gatier : 1878-1944 : catalogue raisonné de l’œuvre gravé. Dijon : L’Échelle de Jacob, 2004, p. 11)
Voyages connus : Angleterre en 1911 (source : Gatier, Félix et Gatier, Sylvie. « Biographie ». Gatier, Félix. Pierre Gatier : 1878-1944 : catalogue raisonné de l’œuvre gravé. Dijon : L’Échelle de Jacob, 2004, p. 16)
Pierre Gatier « est initié, simultanément, à la gravure par Joseph Blanc et Lionel Le Couteux, mais surtout par Eugène Delâtre, lui-même peintre, graveur et imprimeur d’une grande virtuosité, qui sait lui apprendre l’art difficile de l’estampe en couleurs. »
(source : Beaumont-Maillet, Laure. « Pierre Gatier, le graveur par excellence ». in : Gatier, Félix. Pierre Gatier : 1878-1944 : catalogue raisonné de l’œuvre gravé. Dijon : L’Échelle de Jacob, 2004, p. 11)
Jacques Doucet acquiert des œuvres de Pierre Gatier pour sa Bibliothèque d’art et d’archéologie. Il se rend dans son atelier, l’invite à plusieurs reprises dans son hôtel ou à Chantilly à partir de 1910 et lui ouvre les portes de ses salons de la rue de la Paix.
« Nous serions désireux, M. Doucet et moi, de voir vos estampes en couleurs, épreuves d'état, etc. C'est votre bel envoi à la Galerie Georges Petit qui nous engage à faire votre connaissance. » (source : Archives familiales Gatier, lettre d'Albert Vuaflart à Pierre Gatier du 12 novembre 1910)
« Cher Monsieur, Voici une carte d'introduction qui vous ouvrira les portes de la rue de la Paix, aussi longtemps et aussi souvent qu'il vous plaira. Pour vos estampes, c'est une affaire entendue ; nous attendons la fermeture de l'Exposition afin de n'avoir affaire qu'à vous. » (source : Archives familiales Gatier, lettre d'Albert Vuaflart à Pierre Gatier du 29 novembre 1910)
Pierre Gatier « est initié, simultanément, à la gravure par Joseph Blanc et Lionel Le Couteux ».
(source : Beaumont-Maillet, Laure. « Pierre Gatier, le graveur par excellence ». in : Gatier, Félix. Pierre Gatier : 1878-1944 : catalogue raisonné de l’œuvre gravé. Dijon : L’Échelle de Jacob, 2004, p. 11)
Etat : Publiée (15/03/2011) ; Saisi par: Dartiguenave, Elisabeth (26/10/2005) ; Modifié par: pcugy (07/12/2020).