Œuvres :
- L’expulsion du Jardin d’Éden ; La Descente de Croix, inspirées d’A. Dürer, 1532, Limoges, musée des Beaux-Arts.
- L’incrédulité de Saint-Thomas, signée « Leonard Limosin, émailleur, peintre, valet de chambre du roi », 1551, huile sur bois, Limoges, Musée municipal de l’évêché (Beyssi-Cassan 2006, p. 121).

Liste des portraits peints par Léonard Limosin : cf Baratte 2017.

Biographie

Commentaire biographique :

Fils de François Limosin, aubergiste et négociant, frère de Jehan I (?) et Martin Limosin, père de François I Limosin et d’un autre François (Beyssi-Cassan 2006). Selon Treydel il aurait été formé par Nardon Pénicaud à Limoges. En 1535, il travaille pour Jean de Langeac dans sa résidence à Fontainebleau et ce dernier l’introduit donc à la cour de France. Il devient « émailleur et peintre du roi », titre qu’il conservé en 1546, puis également « valet de chambre du roi » en 1548-1551, tout en maintenant son atelier florissant à Limoges, comme le confirme un document cité par Treydel indiquant une importante charge fiscale (Treydel 2015). En 1564, il se rend à Bordeaux avec ses fils pour la préparation de l’entrée de Charles IX et de sa mère Catherine de Médicis le 9 avril (Beyssi Cassan 2006, p. 23 note 9 et p. 121). En 1571, il est payé par la Confrérie du Saint-Sacrement de Saint-Pierre du Qyeyroix pour quatre panonceaux. À la fin de sa vie, marchand et bourgeois, il participe également aux activités politiques de la ville, étant nommé consul du canton de Magnine, son lieu de résidence, en 1572 (Beyssi-Cassan 2006). Il est également émailleur des rois François Ier, Henri II, François II, Charles IX et Henri III.

Ses œuvres sont signées du monogramme LL, parfois avec une fleur de lys entre les deux lettres. On peut également trouver des œuvres avec son nom complet, voire également une signature en latin : « Leonardus Lemoricus invenit ». Un certain nombre d’œuvres signées et datées permettent de tracer sa production entre 1553 et 1574 : il peint des portraits, principalement d’après des dessins de François Clouet, des scènes mythologiques ou religieuses, entre autres inspirées des gravures d’Albrecht Dürer, mais également des œuvres et des réalisations contemporaines, notamment celles de Primatice, Rosso Fiorentino ou encore Niccolo dell’Abate et plus généralement des inventions des ateliers de Fontainebleau. Des œuvres de Limosin sont conservées dans la plupart des musées du monde. Bien que son œuvre principal soit composé d’émaux, il aurait également peint des panneaux (Saint-Pierre du Queyroix en 1571, exemple au musée de l’Évêché de Limoges) et aurait également réalisé le plan de Nogeat en 1561 (Archives départementales de Haute-Vienne, cf. Beyssi-Cassan 2006, p. 389).

Liens entre personnes

Type de lien horizontal :

lien familial

Commentaire Type de lien horizontal :

Famille des émailleurs Limosin. Arbre généologique : Léonard I, Martin et possiblement Jehan I Limosin, fils d'un François Limosin, aubergiste et négociant. Léonard I a deux fils principaux : François possiblement émailleur mais dont il n'y a aucune information et François I Limosin. Du François ainé inconnu serait né Léonard II Limosin, lui-même père de François II Limosin. De François I Limosin est issu Jehan II, Joseph et Léonard III Limosin. Bernard Limosin est inconnu dans les écrits concernant la famille Limosin, mais apparaîtrait dans la liste des Officiers de Henri III entre 1576 et 1578 (cf. biographie artiste).

Lien notice :

Limosin, Bernard (1576 - 1578)

Type de lien horizontal :

lien familial

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