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Allard, Jean-Baptiste d'

Statut
Publiée
Contributeur
pguyot
Dernière modification
11/01/2024 15:48 (il y a 11 mois)
Type de personne
Type de personne : 
Noms
Nom : 
Allard
Prénom : 
Jean-Baptiste d'
Sexe : 
Nationalité : 
Nom : 
Allard
Prénom : 
Jean Baptiste Joseph d'
Qualificatif : 
Naissance et mort
Date de naissance : 
17 juin 1769
Lieu de naissance : 
Date de mort : 
17 novembre 1848
Lieu de mort : 
Adresses
Type d'adresse : 
Date de l'adresse : 
1795 - 1800
Préfixe adresse : 

Château de la Pierre

Code postal : 
42560
Commentaire Ville : 

Chazelle sur Lavieu

Type d'adresse : 
Date de l'adresse : 
1800 - 1812
Adresse : 

8 rue Martin Bernard

Code postal : 
42600
Ville : 
Commentaire Ville : 

Anciennement Grande Rue.

Type d'adresse : 
Date de l'adresse : 
1812 - 1848
Adresse : 

13 boulevard de la Préfecture

Code postal : 
42600
Ville : 
Professions / activités
Type de profession / activité : 
Biographie
Commentaire biographique : 

Ce commentaire biographique s’appuie sur l’ouvrage Jean-Baptiste d’Allard 1769-1848 : une vie forézienne et son héritage de Benjamin Gurcel (Gurcel B., 2018), qui repose principalement sur le fonds des archives départementales de la Loire (AD 42, 26JDEM).

Naissance et jeunesse

Issu d’une riche famille de la petite noblesse forézienne, Jean-Baptiste d’Allard (1769-1848) voit ses parents disparaître au cours de sa petite enfance. Placé auprès d’une nourrice puis d’un prêtre et enfin au sein de collèges oratoriens du Forez et de Lyon, il grandit sous la protection rigide d’un tuteur désigné par la justice. Élève quelque peu subversif et médiocre, même s’il montre rapidement un attachement pour les livres, il rejoint l’armée dès l’âge de seize ans, au sein du régiment de cavalerie d’Orléans dragons. Il vit dans ce contexte, en Bretagne, les premiers soubresauts de la Révolution, à partir de la convocation des États de cette province à la toute fin de l’année 1788 et au cours des mois suivants.

Émancipation et Révolution

Obtenant, en décembre 1789, son émancipation et recouvrant ainsi la pleine propriété des domaines fonciers familiaux, il quitte l’armée et s’installe définitivement en Forez. Son engagement au début de la Révolution reste incertain, mais il prend progressivement position en faveur des royalistes, participant au siège de Lyon à l’automne 1793, puis cherchant à émigrer sous une fausse identité l’année suivante. Les dernières années du XVIIIe siècle semblent plus calmes. Il se marie en 1796 avec Marie Pierrette de Saint-Colombe (1771-1846), ancienne chanoinesse comtesse du couvent d’Alix en Beaujolais, avec qui il n’aura pas d’enfant. Le couple vit alors dans le château familial de la Pierre, dans les monts du Forez, puis rejoint progressivement la maison de la Grande-Rue de Montbrison au cours des premières années du XIXe siècle.

La vie d’un rentier

Après avoir acheté de nombreux terrains, au-delà des anciens remparts de Montbrison fraîchement abattus, Jean-Baptiste d’Allard fait édifier à partir de 1812 un hôtel particulier entre cour et jardin. Il déploie, dès lors, une passion sans limites pour son parc et plus encore pour son cabinet d’histoire naturelle et de curiosités, installé dans les combles mansardés de sa vaste demeure. La vie de Jean-Baptiste d’Allard est, dès lors, largement repliée sur la gestion de sa maison, de son parc et de son cabinet, ainsi que sur l’administration de ses domaines fonciers et le prêt ou le placement de son argent. Cependant, il occupe quelques fonctions politiques à l’échelle locale, étant notamment membre du Conseil Général du département de la Loire à la Restauration (1815-1830) et membre du conseil municipal de Montbrison sous la monarchie de Juillet (1830-1848). Mais, l’âge avançant, ce sont principalement ses œuvres de bienfaisance qui marquent son action dans la cité. Il donne ainsi en 1820 plusieurs de ses domaines agricoles aux hospices de Montbrison. Toutefois, son œuvre majeur en la matière demeure la fondation d’un établissement destiné à accueillir, héberger, nourrir et éduquer les jeunes filles pauvres de la ville et de sa région. Cette maison de la Providence est, avec sa propre demeure, son jardin et son cabinet, le legs le plus durable qu’ait réalisé Jean-Baptiste d’Allard à Montbrison puisque l’établissement, s’il a connu bien des évolutions, fonctionne toujours en ce début de XXIe siècle.

Commentaire rédigé par Benjamin Gurcel

Commentaire biographique : 

This biographical article is based on the book Jean-Baptiste d’Allard 1769-1848: une vie forézienne et son héritage by Benjamin Gurcel (Gurcel, B., 2018), which focuses mainly on the collection in the departmental archives of the Loire département (AD 42, 26JDEM).

Birth and youth

Born into a wealthy family belonging to the minor nobility in Le Forez, Jean-Baptiste d’Allard (1769–1848) lost his parents when he was still a young child. Entrusted to the care of a nursemaid and subsequently a priest, and ultimately to the Oratorian schools at Forez and Lyon, he was brought up under the strict protection of a court-appointed guardian. Despite his early interest in literature, he was a rather subversive and mediocre pupil; he joined the army at the age of sixteen, serving in the Dragoon Cavalry Regiment based in Orléans. In this context, living in Brittany, he lived through the early stages of the Revolution, from the convocation of the Provincial Estates right at the end of 1788 and over subsequent months.

Emancipation and Revolution

In December 1789, having obtained his emancipation and finally recovered the family estates, he left the army and settled in Forez. His loyalties at the outbreak of the Revolution remain unclear, but gradually he came to support the royalists, taking part in the siege of Lyon in the autumn of 1793, and thereafter attempting to emigrate with a false identity the following year. The final years of the eighteenth century seem to have been less chaotic. In 1796, he married Marie Pierrette de Saint-Colombe (1771–1846), the former Canoness and Comtesse of the Convent of Alix in Beaujolais, who bore him no children. The couple was living in the family residence of the Château de la Pierre, in the hills of Forez, then gradually moved into the house in the Grande-Rue in Montbrison in the first years of the nineteenth century.

The life of an annuitant

In 1812, after purchasing a great deal of land, beyond the ancient ramparts of Montbrison that had just been demolished, Jean-Baptiste d’Allard began work on building a private mansion with a courtyard and garden. He had a boundless passion for his park and even more so for his cabinet of natural history and curiosities, which was installed in the mansard attic of his vast residence. Henceforth, Jean-Baptiste d’Allard mainly focused on running his house, and managing his park and cabinet, as well as on the administration of his estates and loaning and investing his money. However, he was also involved politically on a local level, and was appointed a member of the General Council of the Loire département during the Restauration (1815–1830) and member of the Municipal Council of Montbrison during the July Monarchy (1830–1848). But, with age, he focused mainly on charitable work in the town. Hence, in 1820, he donated several of his agricultural estates to the hospices of Montbrison. But, his most important charitable contribution related to the foundation of an establishment for welcoming, accommodating, feeding, and educating poor girls from the town and region. This house of Providence was, along with his own residence, garden, and cabinet, the most long-lasting bequest made by Jean-Baptiste d’Allard to Montbrison, as the establishment—even though it underwent various changes—still existed at the beginning of the twenty-first century.

Article by Benjamin Gurcel (translated by Jonathan & David Michaelson)

Thèmes d'étude
Aire géographique étudiée : 
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[Objets collectionnés]

Période étudiée : 
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[objets collectionnés]

Période étudiée : 
Aire géographique étudiée : 
Secteur fondamental d'étude : 
Commentaire Thèmes d'étude : 

[objets collectionnés]. Tonga. Fidji.

Bibliographies / archives
Type de référence : 
Source
Institut national d'histoire de l'art (France)
Licence
Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)
Rédacteur
Marie Bastard ; Benjamin Gurcel