Miniatures :
- Portrait dit de Gabrielle d’Estrées, 65x53 mm, vente Warneck IV, Schidlof Vienne, 18 novembre 1926, lot 45
- Louis XIII, roi de France, vente Guyot de Villeneuve, Paris, 28 mai 1900 puis Henri Gallice, Paris, 25 mai 1934
- Suzanne au bain, plume et aquarelle sur vélin, vente Paris 7 mars 1955
- Portrait d’homme, aquarelle, signée et datée 1598, vente Sotheby’s Londres, 2 juin 1975, lot 28
- Portrait d’homme au gorgeret, gouache sur vélin, musée du Louvre, nouvelle acquisition 2020.
- Recueil de fleurs et d’insectes peints sur vélin, signé et daté 1624, Bibliothèque nationale de France (BnF), Estampes & Photographies (EP), Réserve, JA-19-PET Fol, numérisé sur Gallica.
- Vélins du Muséum d’histoire naturelle : vol. LIII, pl 45 à 47 ; vol. LV, pl. 36 ; vol. LXXV, pl. 2 (Portrait de Gaston d’Orléans), 6 et 7 (cf. Stein 1890).

Dessins :
- Tête de prophète, signée et datée 1591, BnF (B-6 (5), cf. Brejon de Lavergnée 2014, n° 243).
- Copies de vases antiques pour Nicolas Claude Fabri de Peiresc, BnF
- Paysan accoudé à un tronc d’arbre, vente Tajan 3 avril 1998, lot 191
- Étude de corps, musée du Louvre, RF 55305
- Groupe de figures à mi-corps, signée, s.d., BnF, (cf. Brejon de Lavergnée 2014, n° 244).

Dessins de costume et de bals :
- Les Fées de Saint-Germain, ballet dansé par le Roy, 1625, 29 folios, BnF, EP, Réserve, QB-3-FOL, numérisé sur Gallica.
- Le Bal de la Douairière de Billebahaut, 1626, musée du Louvre, Inv. 32602 à 32693. Version d’atelier à BnF, EP, Réserve, QB-3-FOL, numérisé sur Gallica.
- Ballet du château de Bicestre, 1630. Version d’atelier, daté 1632, 23 folios, BnF, EP, Réserve, QB-3-FOL, numérisé sur Gallica.

Estampes d’après Daniel Rabel (cf. Meyer 1983)
- L’artiste peignant le portrait d’Anne d’Autriche, décor des Amours de Jupiter et de Junon, vers 1614 ?, 100x148 mm, vente Robert-Dumesnil, 12/13 avril 1858, lot 157.
- L’entrée d’Anne d’Autriche dans Paris BnF, Recueil Hennin, t. XIX (EP, Réserve, QB-201 (19) Fol). numérisé sur Gallica.
- Les amours des Dieux, texte de Jean Puget de la Serre, estampes de Jean Picart (d’après Daniel Rabel ? cf. Stein 1890), 1624, BnF, Réserve livres rares, Y2-75767 et Arsenal, 8-BL-17310.

Recueils d’estampes :
- Theatrum florae in quo ex toto orbe selecti mirabiles venustiores ac praecipui flores tanquam ab ipsus deae sinu proferuntur, 1622, BnF, Arsenal, Fol-S-509. Deuxième édition, 1633, BnF, Arsenal, Fol-S-510, numérisés sur Gallica.

Biographie

Commentaire biographique :

Peintre, miniaturiste et graveur français. Ingénieur des fortifications de Brie et Champagne pour Louis XIII, roi de France.

Peu d’informations nous sont parvenues de cet artiste, comme le précise l’abbé de Marolles : « De Daniel Rabel nous avons peu de chose. Il estoit inventif surtout pour les balets ; Ses desseins furent vus dans le Royal Palais, Sans trop de frixions de la métamorphose. ». Baptisé le 3 septembre 1578 à Saint-Eustache, Paris, il est le fils du peintre Jean Rabel et Denise Binet (cf. Archives). Sa formation a sans doute lieu auprès de son père puis dans son entourage, notamment auprès d’Ambroise Dubois (1543 – v. 1614), peintre d’origine flamande au service de Henri IV. Un dessin de Tête de Prophète, signé et daté de 1591, est le seul témoignage de sa période de jeunesse (cf. œuvres ci-dessous) ; il précise qu’il a alors 13 ans.

Les premières informations concernant sa carrière datent du début du XVIIe siècle. En 1609, il accompagne Charles de Gonzague, duc de Nevers, à Rome et revient à Paris en 1612 au plus tard. Il s’installe alors à l’hôtel de Nevers comme maître à dessin des fils du duc. Cette même année, le 16 avril, il épouse Antoinette Guibourg, originaire de Dijon (Meyer 1983). Avant 1614, il est envoyé par Marie de Médicis pour faire le portrait de la future épouse de Louise XIII, Anne d’Autriche ; une estampe semble témoigner de cet épisode (cf. réalisations Stein précise la date de 1615, cf. Stein 1890, p. 297). Au service de Louis XIII à son retour, il produit notamment un grand nombre de dessins de costumes de bals jusqu’à sa mort, ainsi que des aquarelles de fleurs pour son frère Gaston en 1631 (cf. Stein 1890 et œuvres ci-dessous). Un paiement pour un ballet du Roi, probablement « Les Fées de Saint-Germain » est documenté au Archives nationales (KK/200, f. 22) : il aurait été payé de 150 livres pour les dessins de cet événement. En 1618, il s’installe rue des Fossés près de Saint-Sulpice sur la rive gauche de la Seine et est nommé Ingénieur du roi, en charge des fortifications de Brie et de Champagne, jusqu’en 1628.

Son œuvre inclue également des estampes et des portraits en miniature qu’il peint à l’aquarelle ¬¬et à l’huile elles sont signées du monogramme « DR ». Une miniature de Louis XIII est également documentée. Par le biais de l’estampe, il produit des scènes d’histoire et de genre, des costumes de mode, et des copies dessinées de vases antiques et livres précieux pour Nicolas Claude Fabri de Peiresc.

Rabel tombe malade à partir de 1632-1633. Affaibli il se consacre surtout à ses élèves dont Michel Lasne, Vouillemont et Gabrielle Perelle (1600-1675). Il meurt sans enfant le 3 janvier 1637 à Paris (paroisse de Saint-Sulpice, Stein 1890). Un portrait en estampe est connu, produit par Vouillemont (Jal 1872).

Liens entre personnes

Type de lien horizontal :

lien familial

Commentaire Type de lien horizontal :

Famille Rabel : Jean I, père de Jean II, lui-même père de Daniel Rabel, mort sans enfant.

Lien notice :

Rabel, Jean (Vers 1520 - Avant 31/07/1586)

Type de lien horizontal :

lien familial

Commentaire Type de lien horizontal :

Famille Rabel : Jean I, père de Jean II, lui-même père de Daniel Rabel, mort sans enfant.

Lien notice :