Rostand, André
Mère : Gay, Hélène (sans profession)
Père : Rostand, Jules Wulfran Bruno Marie (banquier, puis administrateur de la Société du Comptoir national d’escompte)
Conjoint : Milcent, Marie Louise Lucie, Paris – 19/07/1888 ; mariage le 21 avril 1909, contrat de mariage devant Me Vingtain à Paris le 20/04/1909 ; « Citons, parmi les autres grands mariages, ceux : […] de M. André Rostand, lieutenant d’infanterie, fils de l’administrateur du Comptoir national d’escompte de Paris, et de Madame Jules Rostand, née Gay, avec Mademoiselle Marie-Louise Milcent, fille de M. et Madame Milcent, née Berteaux. » (source : Les Modes. n° 102, juin 1909, p. 10)
(source : AP, 8M 199 acte n° 381; AP, V4E 3427, acte n° 394)
Décès à Flamanville
45 rue Courcelles
adresse utilisée à partir de 1908 au moins
(source : Paris-mondain : annuaire du grand monde parisien et de la colonie étrangère. tome 1, 1908 ; AN, 19800035/659/75898)
28 rue des Carmes
adresse utilisée à partir de 1913 au moins, jusqu'en 1916 au moins
(source : Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie. tome XXVIII, 1913, p. 383 ; Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie. tome XXXI, 1916, p. 443)
Château de Flamanville
(source : Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie. tome XXVIII, 1913, p. 383 ; AN, 19800035/659/75898)
lieutenant au 36e régiment d’infanterie le 25 février 1909 ; promu capitaine le 15 avril 1916 ; capitaine adjudant major au 24e régiment d'infanterie ; détaché à la mission française aux États-Unis le 1er mars 1917 ; capitaine d'état major en réserve spéciale
(source : AN, 19800035/659/75898)
« Devant un auditoire très nombreux, vendredi soir, M. André Rostand a développé, salle de l’Olympia, son sujet : “Soldats français, soldats alliés. ” Le conférencier, cousin du célèbre poète, et qui est aussi un de nos concitoyens, a exalté l’héroïsme de nos soldats, dont les actes d’éclat sont innombrables dans cette grande guerre. Il a rendu également hommage au courage, à l’endurance et à la valeur de nos alliés. Le soldat américain n’a point été oublié.
M. Dupuy, adjoint au maire, qui présidait la réunion et avait présenté le conférencier, fut l’interprète de tous quand il lui adressa ses remerciements pour la bonne parole qu’il était venu porter à La Rochelle, sous les auspices de l’Effort de la France et de ses alliés. » (source : « Conférence ». Le Courrier de la Rochelle. 17 avril 1918, p. 2)
« Gros succès, nous dirons même énorme succès au “Grandville-Palace” pour M. André Rostand. Une salle archi-comble, un public tout de suite sympathique à l’orateur, qui traita en maître de la parole ce sujet si d’actualité “L’effort de la France et de ses Alliés”. Très simplement, sans emphase, M. Rostand, un blessé de la guerre, témoin des luttes gigantesques de nos vaillants poilus, dépeignit leur courage, leur esprit de sacrifice, leur magnifique résistance morale et physique. Il mit aussi en évidence la part prépondérante prise par les femmes de France, comme mères, comme épouses, comme infirmières, comme ouvrières. » (source : [s. n.]. « Une conférence ». L’Ouest-Éclair. 30 juin 1918, p. 4)
« je fus désigné le 4 juin 1917 pour faire partie de la mission militaire d’information aux États-Unis d’Amérique. J’y demeurai jusqu’à la fin de la guerre, et rentrai en France le 1er janvier 1919. » (source : AN, 19800035/659/75898)
« La dernière séance générale de l’année 1906 a été fort intéressante malgré sa partie administrative. […] André Rostand nous a ensuite présenté en artiste, en poète et en connaisseur les Peintres vénitiens au musée de Picardie ; avant la visite sur place des toiles décrites, de très belles projections donnaient de celles-ci une idée suffisante pour mieux suivre l’orateur. […] Le lendemain […] André Rostand a donné au musée des explications supplémentaires sur les tableaux des peintres vénitiens dont il avait parlé à la séance générale. » (source : La Revue septentrionale. 5 janvier 1907, p. 28-29)
« André Rostand, devenu Normand, avait tenu à revenir vers les bons camarades de Picardie à qui il a fait voir, en commentant de nombreux clichés photographiques, les beautés archéologiques et les monuments artistiques de la ville de Caen. Cette conférence historique fut très appréciée. » (source : La Revue septentrionale. 1908, p. 349)
« En une étude d’une érudition savante, Rostand réunit et commenta Les descriptions anciennes de la cathédrale d’Amiens par lui recherchées avec une patience incroyable et un flair de collectionneur inlassable. Cette conférence remarquable fut très appréciée : elle était accompagnée de projections reproduisant l’iconographie de la cathédrale d’Amiens d’après les gravures de la collection Ernest Schytte. » (source : La Revue septentrionale. 1910, p. 318.)
« Le cercle Arnauld-d’Andilly vient de donner sa fête annuelle. Au programme figurait, outre une brillante partie de concert, une conférence du lieutenant André Rostand, qui traça un pittoresque tableau de la vie au moyen-âge ». (source : Le Petit Parisien. 6 septembre 1913, p. 4)
38 entrées répertoriées entre 1911 et 1914. (source : Fichier des lecteurs, AN, AJ/16/8416-8417)
André Rostand travaille notamment sur le dossier Tripier-Lefranc pour son article sur Louis Vigée : « Mais la date de la naissance, celle du mariage et celle de la mort de Louis Vigée peuvent être déterminées très exactement par certaines pièces qui se trouvent actuellement à la Bibliothèque d’art et d’archéologie, dans le dossier Tripier-Lefranc (carton 7, dossier VI). Ce sont des copies, dues à Saint-Joannis, archiviste du département de la Seine, relevées par lui le 7 juin 1869 sur les originaux, qui devaient être détruits deux ans plus tard dans l’incendie de la commune » (source : Rostand, André. « Documents inédits concernant le peintre Louis Vigée ». Bulletin de la Société de l’Histoire de l’Art Français. 1918, p. 108-109).
Formation : École spéciale militaire de Saint-Cyr (1897-1899) (source : AN, 19800035/659/75898)
Langues maîtrisées : anglais
Opinions et actes politiques : royaliste
abonné de L’Action française ; membre de la Ligue d’Action française et secrétaire de la section d’Action Française de Caen ; conférence à Caen le 27 avril 1913 « Les Études historiques, base essentielle des doctrines d’Action française » (source : L’Action française. 26 avril 1913, p. 2) ; conférence à Falaise « L’Action française, sa Doctrine, sa Méthode » le 5 octobre 1913 (source : L’Action française. 4 octobre 1913, p. 2) ; 26 novembre 1913 : conférence de la section à Cherbourg : « M. André Rostand établit, au moyen des expériences historiques, l’infériorité toujours vérifiée, toutes choses étant égales, d’ailleurs, d’un État républicain en conflit avec un État doté d’institutions monarchiques. » (source : L’Action française. 26 novembre 1913, p. 2) ; Paris, conférence « L’“absolutisme” de l’ancien régime » (source : L’Action française. 18 décembre 1913, p. 2) ; Paris, conférence sur « Le Recrutement de l’armée au XVIIe siècle » (source : L’Action française. 16 janvier 1914, p. 2) ; « Caen. – La section inaugure une série de conférences qui seront faites 8 bis, rue de l’Oratoire […] par M. André Rostand. En voici le programme : Jeudi 5 mars : Les Origines de l’Action française ; Aperçu général de sa doctrine. – Jeudi 19 mars :
La Politique extérieure. – Jeudi 2 avril : La Défense nationale ; armée, marine. – Jeudi 16 avril : La Politique intérieure : parlementarisme, fonctionnarisme, centralisation. – Jeudi 30 avril : Questions sociales. – Jeudi 11 mai : Questions religieuses. » (source : L’Action française. 2 mars 1914, p. 2)
Prix et distinctions : Chevalier de la Légion d’honneur par arrêté du 29 décembre 1916 ; Officier de la Légion d’honneur (source : AN, 19800035/659/75898) par décret du 3 novembre 1954 rendu sur le rapport du Ministre de la Guerre en qualité de Chef de Bataillon d’Infanterie
Voyages connus : États-Unis en 1918 (« Le Président donne lecture d’une lettre qu’il vient de recevoir de notre confrère M. le capitaine Rostand, actuellement en mission aux États-Unis, qui, entre autres points, présente de curieuses réserves sur la valeur éducative des trésors européens émigrés en Amérique. » (source : Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie. tome XXXIII, p. 276)
André Rostand donne des renseignements à Maurice Besnier et lui signale des documents dans les années 1910. « M. Maurice Besnier fait une communication sur le ms. 6 de la Bibliothèque municipale de Corbeil, que lui a signalé M. Rostand et qui présente un certain intérêt pour l'histoire de l'inscription de Thorigny. » (source : Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie. tome XXIX, 1914, p. 410).
André Rostand et René-Norbert Sauvage présentent Étienne Deville à la Société des antiquaires de Normandie. (source : Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie. tome XXIX, 1914, p. 389).
André Rostand et René-Norbert Sauvage présentent Étienne Deville à la Société des antiquaires de Normandie. (source : Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie. tome XXIX, 1914, p. 389).