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Steenackers, Francis-Frédérik

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jnorindr
Dernière modification
01/02/2024 12:31 (il y a 11 mois)
Type de personne
Type de personne : 
Noms
Nom : 
Steenackers
Prénom : 
Francis-Frédérik
Sexe : 
Nationalité : 
Naissance et mort
Date de naissance : 
5 novembre 1858
Lieu de naissance : 
Date de mort : 
2 octobre 1917
Lieu de mort : 
Professions / activités
Lieu institution : 
Date d'activité : 
1885 - 1888
Commentaire Professions / activités : 

Commis de chancellerie au consulat de France.

Lieu institution : 
Date d'activité : 
1888 - 1891
Commentaire Professions / activités : 

Vice-consul en disponibilité.

Date d'activité : 
1891 - 1896
Commentaire Professions / activités : 

Vice consul à Nagasaki.

Biographie
Commentaire biographique : 

Jeunesse et premier séjour au Japon

Francis-Frédérik Steenackers naît à Paris le 11 mai 1858. Il est le fils de Marie-Léontine Pargoud (dates inconnues) et de Joseph-François Frédéric Steenackers (1830-1911) [Archives du Ministère des Affaires étrangères (AMA), Dossiers personnels, 2e série, 394QO/1451]. Ce dernier, sculpteur reconnu, est également membre du parti républicain, directeur général des postes et député de la Haute-Marne. C’est au sein de cette famille riche que grandit Francis-Frédérik, entre Paris et le château d’Arc-en-Barrois, que les Steenackers louent à partir de 1862 (AMA, Dossiers personnels, 2e série, 394QO/1451). En outre, la famille réside temporairement à Tours, puis à Bordeaux pendant la guerre franco-prussienne de 1870. Après des études au lycée Bonaparte (l’actuel lycée Condorcet), Francis Steenackers effectue un service militaire court, entre 1879 et 1880 (AMA, Dossiers personnels, 2e série, 394QO/1451). Il quitte la France pour le Japon l’année suivante, sans avoir pris le temps d’effectuer des études supérieures. Ce premier séjour est prévu, à l’origine, comme un voyage de quinze mois au Japon et aux Indes. Dans ce contexte, il fait parvenir à Jules Ferry (1832-1893), ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts, plusieurs demandes de mission à partir de 1880 (AMA, Dossiers personnels, 2e série, 394QO/1451). La première lui est accordée à titre gratuit en octobre 1881 et s’étend jusqu’en 1885. Il concentre alors ces recherches sur les poissons japonais, dont il découvre plusieurs espèces. Il fait don à l’État de collections ichtyologiques, aujourd’hui conservées au Muséum national d’Histoire naturelle de Paris. Cette expédition et les dons qui en découlent valent à Steenackers d’être nommé officier d’Académie par le ministre de l’Instruction publique en 1884 (AN, F/17/2885).

C’est une première étape et un tremplin dans la carrière de Steenackers. À son retour en France en 1885, il émet le souhait d’obtenir un poste de chancelier de consulat en Extrême-Orient, en indiquant sa prédilection pour le Japon qu’il connaît bien désormais. Il porte par ailleurs un intérêt certain à la culture de l’archipel. En 1885, Steenackers publie aux éditions Leroux (Paris) un ouvrage rédigé avec le Japonais Ueda Tokunosuke (上田得之助著, dates inconnues), intitulé Cent Proverbes japonais. Cette anthologie de proverbes est illustrée par des gravures sur bois de Kawanabe Kyosai (河鍋 暁斎,1831-1889). Cette même année, un vice-consulat de France vient en effet d’être créé à Kobé, et il y est rattaché en tant que commis de chancellerie. L’entrée de Francis Steenackers dans la carrière diplomatique, le 28 mai 1885, prolonge donc son séjour au Japon. C’est « par goût et par vocation que M. Steenackers s’est engagé dans la carrière des consulats » (AMA, Dossiers personnels, 2e série, 394QO/1451). Le jeune homme possède en effet une fortune suffisante pour s’épargner de faire carrière. Il dispose alors d’une rente de 6 000 francs qui lui vient de sa mère, ainsi que d’une autre de 5 000 francs, inaliénable et incessible (AMA, Dossiers personnels, 2e série, 394QO/1451).

Carrière au Japon

Une fois entré dans la carrière diplomatique, c’est – semble-t-il – par l’intermédiaire de Georges Clemenceau (1841-1929) que Francis Steenackers peut commencer à en gravir les échelons. En effet, Clemenceau, alors député du Var, siège avec le père du diplomate à l’Assemblée nationale. Dès l’année 1888, il intercède pour Francis Steenackers auprès du ministère des Affaires étrangères, en soutenant sa demande d’être nommé vice-consul en disponibilité à Kobé (AMA, Dossiers personnels, 2e série, 394QO/1451). C’est ainsi qu’il obtient ce poste en juin 1888. Parallèlement, le ministère des Affaires étrangères le met à la disposition du ministère de l’Instruction publique, qui le charge par conséquent d’une seconde mission au Japon, toujours à titre gracieux (AN, F/17/3008). Celui-ci la remplit jusqu’en 1891, il y poursuit essentiellement des recherches en anthropologie biologique. Le 13 juillet 1888, il est nommé chevalier de la Légion d’honneur, sur proposition d’Armand de Quatrefages de Bréau, professeur au Muséum national d’Histoire naturelle de Paris (AN/LH/2548/15). Cette nomination récompense les collections importantes dont il fait don à l’État. Il n’a en effet de cesse, y compris lorsqu’il n’est pas missionné par le ministère de l’Instruction publique, de collecter des biens afin d’enrichir les collections anatomiques du Muséum (AN, F/17/3008).

Ses recherches pour le compte du ministère de l’Instruction publique nourrissent à plusieurs reprises son ambition au ministère des Affaires étrangères. Ainsi, le ministre de l’Instruction publique Léon Bourgeois (1851-1925) intercède-t-il pour Steenackers auprès de son collègue des Affaires étrangères en mai 1890. Dans une lettre datée du 3 mai 1890 (AN, F/17/3008), il fait valoir la haute importance des collections d’anthropologie réunies par ce dernier, sa parfaite connaissance du Japon, de ses mœurs et de sa langue. Il demande à son collègue de bien vouloir le placer « à des fonctions plus actives » et propose de nommer Steenackers vice-consul de Kobé ou chancelier au consulat de Yokohama. C’est ainsi qu’en janvier 1891 Francis Steenackers est nommé vice-consul de France à Nagasaki. La même année, il se marie avec Émilia-Berthe Frique (1872-1892), une jeune femme d’origine égyptienne. Elle meurt à seulement vingt ans le 17 mars 1892 (AMA, Dossiers personnels, 2e série, 394QO/1451).

Steenackers devient consul de seconde classe à Nagasaki en 1896. Il entretient de bonnes relations avec la population et avec les autorités locales et également avec les bonzes d’un certain nombre de monastères bouddhiques (AN, F/17/3008). C’est grâce à ce réseau que qu’il parvient à réunir les collections qu’il envoie au ministère de l’Instruction publique. Ses liens avec les autorités locales sont également essentiels d’un point de vue diplomatique. Ainsi, dans une lettre de 1901 adressée au ministre des Affaires étrangères, le gérant de la légation de France à Tokyo écrit : « Monsieur Steenackers […] a toujours su entretenir avec les autorités locales des relations qui l’ont mis à même de fournir des renseignements précis particulièrement au moment de la guerre sino-japonaise et de prévenir maintes fois les difficultés surgissant dans les ports de sa résidence soit avec les navires de guerre soit avec les nationaux » (AMAE, Dossiers personnels, 2e série, 394QO/1451). À partir de l’année 1900, Francis Steenackers est également, parallèlement à son poste de consul de France à Nagasaki, chargé de consulat à Yokohama en l’absence du consul titulaire.

Steenackers est fait officier de la Légion d’honneur le 17 mai 1901 (AN/LH/2548/15). Les années suivantes sont riches de succès. Il est nommé consul de première classe en juillet 1903, et obtient en mars 1904 le poste de consul de France à Yokohama. Trois ans plus tard, en février 1907, Francis Steenackers est promu au grade de consul général. Ce nouveau poste est néanmoins provisoire et marque la fin de son long séjour au Japon. Il y aura passé près de vingt-six années.

Retour en Europe

Le diplomate est en effet nommé consul général à Francfort en octobre de la même année. Sans doute repasse-t-il alors par Paris puisque, le 18 juillet 1907, le ministre de l’Instruction publique Aristide Briand (1862-1932) le nomme membre honoraire des Travaux historiques scientifiques (AN, F/17/2885). Le 17 mai 1907, Steenackers se marie pour la seconde fois, avec Aimée-Margueritte Toussaint (dates inconnues). Le couple a une fille en 1911 (AMA, Dossiers personnels, 2e série, 394QO/1451).

Francis Steenackers quitte Francfort pour le poste de consul général à Naples en 1909, puis il est nommé consul général à Zurich en 1910. Son retour en Europe est sans doute un choix du consul lui-même. On sait en effet que dès 1902, époque où il était encore consul à Nagasaki, il avait émis le souhait d’occuper un poste en Méditerranée, vœu qui n’avait alors pas obtenu satisfaction (AMA, Dossiers personnels, 2e série, 394QO/1451). Steenackers est nommé ministre plénipotentiaire de deuxième classe par le ministre des Affaires étrangères Aristide Briand. Néanmoins, à Zurich, le consul fait face à plusieurs difficultés qui marqueront la fin de sa carrière. La première remonte à la fin de l’été 1915. On lui reproche l’existence de certificats d’origine signés de la main de son garçon de bureau, sans qu’une délégation de signature n’ait été autorisée. Ainsi, les actes indiquent-ils le nom du consul, mais la signature d’un autre sans mentionner sa qualité. Ils ne portent pas le sceau du poste et ne sont enregistrés nulle part. Cette délégation est qualifiée d’« irresponsable » (AMA, Dossiers personnels, 2e série, 394QO/1451) par la direction des Affaires politiques et commerciales au ministère des Affaires étrangères.

À peine quelques mois plus tard, au début de l’année 1916, Francis Steenackers se trouve encore une fois dans la tourmente. Le ministre des Affaires étrangères du Danemark se plaint de la façon dont son envoyé a été reçu par le consul général de France à Zurich. Celui-ci, chargé d’apporter une valise diplomatique, s’est vu refuser un renseignement par Steenackers sous prétexte que l’on était dimanche. Il a par conséquent été contraint de passer vingt-quatre heures de plus à Zurich. Cette plainte fait suite à celle d’un autre envoyé danois qui lui aussi avait signalé avoir été mal reçu, quinze jours auparavant. Par conséquent, en 1916, Francis Steenackers est remplacé à Zurich, sans qu’aucun poste de consul général ne soit alors disponible pour l’accueillir (AMA, Dossiers personnels, 2e série, 394QO/1451). Il rentre donc à Paris où il meurt d’une maladie l’année suivante à l’âge de cinquante-huit ans.

Article rédigé par David Pujos

Commentaire biographique : 

Childhood and First Trip to Japan

Francis-Frédérik Steenackers was born in Paris on May 11, 1858. He was the son of Marie-Léontine Pargoud (dates unknown) and Joseph-François Frédéric Steenackers (1830-1911) [Archives du Ministère des Affaires étrangères (AMA), Dossiers personnels, 2e série, 394QO/1451]. The latter, a recognised sculptor, was also a member of the Republican Party, director general of the post office, and deputy of Haute-Marne. It was within this well-to-do family that Francis-Frédérik grew up, between Paris and the Château d'Arc-en-Barrois, which the Steenackers rented from 1862 (AMA, Dossiers personnels, 2e série, 394QO/1451). The family also resided temporarily in Tours and then in Bordeaux during the Franco-Prussian War of 1870. After studying at the lycée Bonaparte (present-day lycée Condorcet), Francis Steenackers performed a brief stint of military service, between 1879 and 1880 (AAMA, Dossiers personnels, 2e série, 394QO/1451). He left France for Japan the following year, without having taken the time to pursue higher education. This first stay was originally planned as a fifteen-month trip to Japan and India. In this context, he sent several requests for mission to Jules Ferry (1832-1893), Minister of Public Instruction and Fine Arts, from 1880 (AMA, Dossiers personnels, 2e série, 394QO/1451). The first was granted to him on a voluntary basis in October 1881 and continued until 1885. His research during this time focussed on Japanese fish, of which he discovered several species. He donated the fish collections to the state, now kept at the Muséum national d’Histoire naturelle in Paris. This expedition and the resulting donations earned Steenackers the appointment to officier d’Académie by the Minister of Public Instruction in 1884 (AN, F/17/2885).

It was the first step and a springboard for Steenackers’s career. On his return to France in 1885, he expressed his wish to obtain a post of consulate chancellor in the Far East, indicating his predilection for Japan, which by now he knew well. He had a distinct interest in the culture of the archipelago. In 1885, Steenackers published a book with the Japanese writer Ueda Tokunosuke (上田得之助著, dates unknown), published by Leroux (Paris), entitled Cent Proverbes japonais. This anthology of proverbs was illustrated with woodblock prints by Kawanabe Kyosai (河鍋暁斎,1831-1889). The same year, a French vice-consulate had been created in Kobe, and he was appointed there as a chancery clerk. Through Francis Steenackers’s start of a diplomatic career, on May 28, 1885, his stay in Japan was extended. It was "out of taste and vocation that Mr. Steenackers embarked on the career of the consulates" (AMA, Dossiers personnels, 2e série, 394QO/1451). The young man would have had fortune adequate enough to avoid to pursuing a career. He had a pension of 6,000 francs coming from his mother, as well as another of 5,000 francs, inalienable and non-transferable (AMA, Dossiers personnels, 2e série, 394QO/14511).

Career in Japan

Once his diplomatic career was launched, Francis Steenacker began to climb the ladder ostensibly through Georges Clemenceau (1841-1929). Indeed, Clemenceau, then deputy of the Var, sat with the young diplomat's father in the National Assembly. As early as 1888, he interceded with the Ministry of Foreign Affairs for Francis Steenackers, supporting his request to be appointed vice-consul on availability in Kobe (AMA, Dossiers personnels, 2e série, 394QO/1451). This is how he obtained this post in June 1888. At the same time, the Ministry of Foreign Affairs placed him at the disposal of the Ministry of Public Instruction, which consequently entrusted him with a second mission in Japan, still on a voluntary basis (AN, F/17/3008). He filled it until 1891, where he essentially pursued research in biological anthropology. On July 13, 1888, he was named Chevalier de la Légion d’honneur, at the prompting of Armand de Quatrefages de Bréau, professor at the Muséum national d’Histoire naturelle in Paris (AN/LH/2548/15). This nomination recognised the importance of the collections he donated to the state. He never stopped collecting goods in order to enrich the museum’s anatomical collections, even when not commissioned by the Ministry of Public Instruction (AN, F/17/3008) .

His research for the Ministry of Public Instruction on several occasions nourished his ambitions at the Ministry of Foreign Affairs. Accordingly, the Minister of Public Instruction Léon Bourgeois (1851-1925) interceded for Steenackers with his colleague from the Ministry of Foreign Affairs in May 1890. In a letter dated May 3, 1890 (AN, F/17/3008 ), he emphasised the great importance of the anthropology collections brought together by the latter and his perfect knowledge of the customs and language of Japan. He asks his colleague to place him "in more active functions" and proposes to appoint Steenackers vice consul of Kobe or chancellor at the consulate of Yokohama. In January 1891 Francis Steenackers was appointed vice consul of France in Nagasaki. The same year, he married Emilia-Berthe Frique (1872-1892), a young woman of Egyptian origin. She died aged just twenty on March 17, 1892 (AMAE, Dossiers personnels, 2e série, 394QO/1451).

Steenackers became second-class consul in Nagasaki in 1896. He maintained good relations with the population and with the local authorities, as well as with the monks at a certain number of Buddhist monasteries (AN, F/17/3008). It was thanks to this network that he managed to bring together the collections that he sent to the Ministry of Public Instruction. His links with local authorities were also essential from a diplomatic point of view. Thus, in a 1901 letter addressed to the Minister of Foreign Affairs, the leader of the French delegation in Tokyo wrote: "Monsieur Steenackers […] always knew how to maintain relations with the local authorities which enabled him to gather precise information, particularly at the time of the Sino-Japanese war and at other times to prevent difficulties from arising in the ports of his residence, either with the warships or the locals” (AMAE, Dossiers personnels, 2e série, 394QO/14511). From 1900, Francis Steenackers was also, alongside his post as French consul in Nagasaki, in charge of the consulate in Yokohama in the absence of the titular consul.

Steenackers was made an Officier de la Légion d’honneur, on May 17, 1901 (AN/LH/2548/15). The following years were full of success. He was appointed consul first class in July 1903, and in March 1904 obtained the post of French consul in Yokohama. Three years later, in February 1907, Francis Steenackers was promoted to the rank of consul general. This new position was however temporary and marked the end of his long stay in Japan, which had lasted nearly twenty-six years.

Return to Europe

The diplomat was appointed consul general in Frankfurt in October of the same year. No doubt he then returned to Paris since, on July 18, 1907, the Minister of Public Instruction Aristide Briand (1862-1932) appointed him an honorary member of the historical and scientific works (Travaux historiques scientifiques) (AN, F/17/2885). On May 17, 1907, Steenackers was married for the second time, to Aimée-Margueritte Toussaint (dates unknown). The couple had a daughter in 1911 (AMA, Dossiers personnels, 2e série, 394QO/1451).

In 1909 Francis Steenackers left Frankfurt to take up the post of consul general in Naples, then in 1910 was appointed consul general in Zurich. His return to Europe was undoubtedly his own choice. We know that as early as 1902, when still consul in Nagasaki, he had expressed the desire to occupy a post in the Mediterranean, a wish which at the time had not been granted (AMA, Dossiers personnels, 2e série, 394QO/1451). Steenackers was appointed Minister Plenipotentiary Second Class by Foreign Minister Aristide Briand. However, in Zurich the consul faced difficulties which would mark the end of his career. The first dates back to the end of the summer of 1915. He was accused of the existence of certificates of origin signed by his office assistant, without a delegation of signature having been authorised. Thus, the acts indicate the name of the consul, but the signature of another, without mentioning this quality. They do not bear the seal of the post and are not registered anywhere. This delegation was described as “irresponsible” (AMAE, Dossiers personnels, 2e série, 394QO/1451) by the Directorate of Political and Commercial Affairs at the Ministry of Foreign Affairs.

Barely a few months later, at the beginning of 1916, Francis Steenackers once again found himself in trouble. The Danish Minister for Foreign Affairs complained about the way his envoy was received by the Consul General of France in Zurich. The former, responsible for delivering a diplomatic pouch, was refused information by Steenackers on the pretext that it was Sunday, and was therefore obligated to spend another 24 hours in Zurich. This complaint followed that of another Danish envoy who had also reported having been poorly received a fortnight earlier. Consequently, in 1916, Francis Steenackers was replaced in Zurich, without any further post of consul general being available to accommodate him (AMA, Dossiers personnels, 2e série, 394QO/1451). He then returned to Paris where he died of an illness the following year at the age of fifty-eight.

Article by David Pujos (translated by Jennifer Donnelly)

Evénements
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Lien événement institutionnel : 

De novembre 1881 à mai 1885, Steenackers part en mission au Japon pour le ministère de l'Instruction publique.

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Lieu de l'événement : 
Lien événement institutionnel : 

Entre juin 1888 et janvier 1891, Steenackers se rend de nouveau au Japon, en mission anthropologique.

Thèmes d'étude
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Commentaire Thèmes d'étude : 

[Objets collectionnés] chapeaux et objets divers, période Joseon.

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[Objets collectionnés]

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Commentaire Thèmes d'étude : 

[Objets collectionnés]

Liens entre personnes
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Commentaire Type de lien horizontal : 

Francis-Frédérik Steenackers et Georges Clemenceau sont amis. (Source : Notice Agorha "Georges Clemenceau" rédigée par Matthieu Séguéla).

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Clémence d’Ennery note que « Steinaker » (ou « Stainaker”) est un ami de George Clemenceau et Emile Deshayes, qui l’encouragent à visiter la collection de leur ami revenu de l’Asie. Elle lui achète (par le biais de Clemenceau) des masques et de « grosses têtes de lion ». (Source : Emery, 2022).
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Commentaire Type de lien horizontal : 

En 1880, Steenackers quitte la France pour le Japon. Dans le but d'y rester 15 mois. Et pour se faire il adressera plusieurs demandes de mission dans ce sens à Jules Ferry (1832-1893), alors ministre de l'instruction publique et des Beaux-arts. La première lui sera accordée à titre gracieux en octobre 1881. (Source : Notice Agorha "Francis-Frédérik Steenackers" rédigée par David Pujos)

Bibliographies / archives
Sources en ligne
Référence de notice : 
FRBNF13212194
Date de consultation : 
01/04/2021
Source
Institut national d'histoire de l'art (France)
Licence
Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)
Rédacteur
David Pujos