Bunel, François
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Biographie
Commentaire biographique :
Peintre et miniaturiste français, fils de François I Bunel, frère de Jacob Bunel.
Sa formation n’est pas connue, mais son père étant mort dans l’enfance, il est probable que ce dernier ait effectué son apprentissage dans un atelier blésois ou tourangeau.
Le 2 mai 1579, installé à Tours, il peint 17 cartons de vitraux pour le peintre verrier Georges Duboys, commandés par Catherine de Médicis pour le château de Chenonceaux (Magnin 1929 p. 398, Beguin 1997). Le 10 septembre 1580, il épouse Catherine Guillet (Archives départementales d’Indre-et-Loire 3E 94/572/6, Ardouin-Weiss 1984 p. 3, Beguin 1997). Il ont un fils ensemble, Jacob, né vers 1582.
Lafond cite plusieurs mémoires d’œuvres peintes pour le service de Henri IV, alors roi de Navarre, comme peintre et valet de chambre à partir de 1583 au plus tard. Il reçoit alors 137 écus d’or, soit 411 l.t. dont 120 l.t. pour ses gages et des peintures le 19 novembre 1583 à Mont-de-Marsan. Le peintre aurait suivi la cour de Navarre puisqu’en 1586, il est à La Rochelle où il reçoit le 21 septembre ses gages, là encore 120 l.t. L’année suivante, il est allé copier un portrait du cardinal d’Armagnac à Avignon et aurait fait le voyage depuis Pézenas. Il est payé pour ce mémoire 555 l.t. à La Rochelle le 30 mai 1587. En 1588, il envoie à Tours un troisième mémoire, réglé à 531 l.t. pour lequel il n’est payé que le 13 juin 1590 au camp de Gonnesse. Ainsi, pendant la guerre civile, il continuait de suivre le roi. Lafond cite une quittance donnée à Paris en date du 9 juillet de cette année pour ce mémoire. Cette date correspondrait à la création du tableau La Procession de la Ligue du 5 juin 1590, dont une version signée était en 1929 conservée dans la collection bâloise de Tobias C. (Magnin 1929). C’est peut-être à ce moment qu’il s’installe à Paris. (Raymond 1874, Lafond 1898, p. 8-16). Pourtant, Louis Dimier suggère plutôt 1594, moment du sacre de Henri IV (Dimier 1924 t. I, p. 168).
Pourtant, en 1590, il est de nouveau installé à Tours, place du carroi de Beaune, et apparaît dans les comptes de la ville de Tours pour les préparatifs de l’Entrée de Henri IV dans la ville : il peint un Mars dans un chariot triomphant pour lequel il est payé 32 écus soleil (Ardouin-Weiss 1984 p. 3, sans référence).
L’installation définitive de Bunel à Tours expliquerait pourquoi il n’y a plus de traces de François Bunel dans les archives après 1590. La date de la mort de François Bunel n’est pas connue mais Dimier indique que le titre de peintre du roi aurait été récupéré par son frère en 1595. Jeanne Magnin propose autour de 1593. La documentation d’un portrait signé de François Bunel comme « peintre à Paris » en 1595 et gravé mais non imprimé par Augustin Carrache, permet de suggérer cette date comme terminus post quem (Laprade 1953, p. 92). Il est certain qu’il était mort en 1599 selon des actes notariés indiquant sa veuve (Magnin 1929, p ; 399 ; ne cite pas de sources).
Ces mémoires de Bunel cités par Lafond donnent une importante liste de ses œuvres incluant peintures de grand format, projets de broderie, dessins et miniatures. Sa position le présente également comme fournisseur de matériel pour d’autres peintres attachés à la cour de Navarre (Lafond 1898, p. 16-17, note 3). Dimier le qualifie de « peintre et copiste de portraits plus anciens et envoyés de l’étranger » comme ceux du navigateur Sir Francis Drake et de Jacques Ier alors seulement roi d’Écosse (Dimier 1924, t. I p.167).
Peu de choses sont connues de son atelier. Ardouin-Weiss publie le nom de deux apprentis : Charles Errard en 1591 et Loys Bourgeois en 1592 (Ardouin-Weiss 1984 p. 3, sans référence). Il est possible qu’il ait également prodigué les premiers enseignements de la peinture à son fils, Jacob II Bunel, peintre actif à Tours dans la première moitié du XVIIe siècle (Ardouin-Weiss 1984, p. 5-7).
Sa formation n’est pas connue, mais son père étant mort dans l’enfance, il est probable que ce dernier ait effectué son apprentissage dans un atelier blésois ou tourangeau.
Le 2 mai 1579, installé à Tours, il peint 17 cartons de vitraux pour le peintre verrier Georges Duboys, commandés par Catherine de Médicis pour le château de Chenonceaux (Magnin 1929 p. 398, Beguin 1997). Le 10 septembre 1580, il épouse Catherine Guillet (Archives départementales d’Indre-et-Loire 3E 94/572/6, Ardouin-Weiss 1984 p. 3, Beguin 1997). Il ont un fils ensemble, Jacob, né vers 1582.
Lafond cite plusieurs mémoires d’œuvres peintes pour le service de Henri IV, alors roi de Navarre, comme peintre et valet de chambre à partir de 1583 au plus tard. Il reçoit alors 137 écus d’or, soit 411 l.t. dont 120 l.t. pour ses gages et des peintures le 19 novembre 1583 à Mont-de-Marsan. Le peintre aurait suivi la cour de Navarre puisqu’en 1586, il est à La Rochelle où il reçoit le 21 septembre ses gages, là encore 120 l.t. L’année suivante, il est allé copier un portrait du cardinal d’Armagnac à Avignon et aurait fait le voyage depuis Pézenas. Il est payé pour ce mémoire 555 l.t. à La Rochelle le 30 mai 1587. En 1588, il envoie à Tours un troisième mémoire, réglé à 531 l.t. pour lequel il n’est payé que le 13 juin 1590 au camp de Gonnesse. Ainsi, pendant la guerre civile, il continuait de suivre le roi. Lafond cite une quittance donnée à Paris en date du 9 juillet de cette année pour ce mémoire. Cette date correspondrait à la création du tableau La Procession de la Ligue du 5 juin 1590, dont une version signée était en 1929 conservée dans la collection bâloise de Tobias C. (Magnin 1929). C’est peut-être à ce moment qu’il s’installe à Paris. (Raymond 1874, Lafond 1898, p. 8-16). Pourtant, Louis Dimier suggère plutôt 1594, moment du sacre de Henri IV (Dimier 1924 t. I, p. 168).
Pourtant, en 1590, il est de nouveau installé à Tours, place du carroi de Beaune, et apparaît dans les comptes de la ville de Tours pour les préparatifs de l’Entrée de Henri IV dans la ville : il peint un Mars dans un chariot triomphant pour lequel il est payé 32 écus soleil (Ardouin-Weiss 1984 p. 3, sans référence).
L’installation définitive de Bunel à Tours expliquerait pourquoi il n’y a plus de traces de François Bunel dans les archives après 1590. La date de la mort de François Bunel n’est pas connue mais Dimier indique que le titre de peintre du roi aurait été récupéré par son frère en 1595. Jeanne Magnin propose autour de 1593. La documentation d’un portrait signé de François Bunel comme « peintre à Paris » en 1595 et gravé mais non imprimé par Augustin Carrache, permet de suggérer cette date comme terminus post quem (Laprade 1953, p. 92). Il est certain qu’il était mort en 1599 selon des actes notariés indiquant sa veuve (Magnin 1929, p ; 399 ; ne cite pas de sources).
Ces mémoires de Bunel cités par Lafond donnent une importante liste de ses œuvres incluant peintures de grand format, projets de broderie, dessins et miniatures. Sa position le présente également comme fournisseur de matériel pour d’autres peintres attachés à la cour de Navarre (Lafond 1898, p. 16-17, note 3). Dimier le qualifie de « peintre et copiste de portraits plus anciens et envoyés de l’étranger » comme ceux du navigateur Sir Francis Drake et de Jacques Ier alors seulement roi d’Écosse (Dimier 1924, t. I p.167).
Peu de choses sont connues de son atelier. Ardouin-Weiss publie le nom de deux apprentis : Charles Errard en 1591 et Loys Bourgeois en 1592 (Ardouin-Weiss 1984 p. 3, sans référence). Il est possible qu’il ait également prodigué les premiers enseignements de la peinture à son fils, Jacob II Bunel, peintre actif à Tours dans la première moitié du XVIIe siècle (Ardouin-Weiss 1984, p. 5-7).
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Jean Bunel est le père de François I Bunel, de François II Bunel et de Jacob Bunel.
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Jean Bunel est le père de François I Bunel, de François II Bunel et de Jacob Bunel.
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p. 1-27
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t. I p. 166-168 ; t. II p. 286-288
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Pour la mort de François II Bunel, voir p. 399
Sources en ligne
Organisme :
Référence de notice :
500025015
Date de consultation :
25/01/2021
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Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)
Commentaire interne
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Rédacteur
Céline Cachaud