L'Arrestation du Christ avec saint Pierre et Malchus
dépôt du Musée du Louvre (Paris) au Musée des Beaux-Arts (Dijon)
Œuvre récupérée à la fin de la Seconde Guerre mondiale, déposée par l'office des biens et intérêts privés (OBIP) ; en attente de sa restitution à ses légitimes propriétaires.
A rapprocher du Baiser de Judas (vente Paris, Tajan, Hôtel Drouot, 21 VI 2006, n° 30, « Ecole allemande vers 1560, entourage de Jan van Scorel ») ?
Emprunts à l'Arrestation du Christ de la Grande Passion de Dürer de 1510 et au Christ au jardin des oliviers de sa Petite Passion de 1507-1512.
Frondaisons des arbres rapprochées par M. Guillaume (La peinture en Bourgogne au XVIe siècle
, 1990, p. 85) de celles du Triptyque de la Vierge à l'Enfant avec saint Jean-Baptiste enfant conservé dans l'église Saint-Jean de Saint-Pantaléon (Saône-et-Loire).
MALCVS
inscription usée
EGO SVM LVX [MVNDI] QVI
« Qu'il suffise de comparer le Saint Pierre pénitent [Troyes, église Sainte-Madeleine] à l'Arrestation du Christ du Musée des Beaux-Arts de Dijon. On y retrouve un rythme légèrement syncopé, une souplesse graphique, des formes métalliques ainsi qu'une palette franche, qui évoque la culture hollandaise et notamment des peintres comme Lucas de Leyde. Dans les deux cas, on note certains détails identiques, comme la morphologie anguleuse du visage au regard acéré ou l'aspect lisse, comme ciselé, des mains et des pieds. L'attribution du tableau à la première période de Grégoire Guérard paraît donc s'imposer. » (Elsig, F., « Grégoire Guérard et la peinture à Troyes », 2011, p. 130)
Entré au musée sous cette attribution en 1950.
1951, attribution par l'office des bien et intérêts privés au musée du Louvre-Département des Peintures-Paris
I.8, p.125-126, p.57, 60, repr. p.54, fig.105, p.112, p.125, pl.8, comme "Grégoire Guérard, vers 1518-1520"
n°127, p.352-354, repr. p.353, notice de Matthieu Gilles, comme "Grégoire Guérard, vers 1512"
p. 130, repr. fig.81 (détail), comme "Grégoire Guérard, vers 1518-1520"