La Fondation de l'ordre des Trinitaires
Peint pour le maître-autel du couvent des Trinitaires déchaux de Pampelune (Navarre).
La scène se déroule en France dans la chapelle de l'archevêché de Paris.
Eduardo Lamas (2018-2019) a proposé de voir dans cette œuvre une collaboration des deux artistes. Pour cela, il s'appuie notamment sur la mention d'un dessin préparatoire de l'œuvre exécutée par les deux peintres. Il considère par ailleurs que la signature « RJU° » pourrait être un mélange du monogramme des deux artistes.
Couvent des Trinitaires déchaux de Pampelune, Navarre ; mis à l'abri à la maison des Trinitaires de Pampelune, calle de Los Descalzos, en novembre 1794, lors de la destruction volontaire des faubourgs de la ville par les troupes espagnoles, pendant la campagne des Pyrénées qui opposait l'Espagne à la France ; transféré au couvent San Antón, Pampelune, 1798- 1820/1821 (inventorié à cette date dans le réfectoire du couvent , cf. Baticle, p. 18) ; acheté par Pablo Bergé, Tudela (sud de la Navarre) avant 1835, peut-être entre 1821 et 1825 peut-être acheté par le peintre, marchand et expert Jean-Louis Laneuville (1756-1826) à Pablo Bergé, lui-même d'origine française ; Paris, église Saint-Roch, avant décembre 1836, accroché dans une chapelle latérale, où il avait peut-être été placé par Laneuville (dont Saint-Roch était la paroisse) puis son fils comptant parmi les principaux fournisseurs du duc de Padoue (hypothèse Laneuville avancée par V. Gerard Powell), examiné à Saint Roch en décembre 1836 par l'expert Charles George pour un éventuel achat par le Louvre (cf. rapport adressé au directeur des Musées royaux, le comte de Forbin cité par Gerard Powell, note 20, p. 157) ; Général Jean Thomas Arrighi de Casanova, 1er duc de Padoue (1778-1853), château de Courson (Yvelines), qui aménagea en 1843 une galerie pour ses tableaux ; son fils, Ernest Arrighi de Casanova (1814-1888), 2e duc de Padoue, Courson ; la fille de ce dernier, Marie de Caraman, Courson ; le fils de cette dernière, Ernest de Caraman (1875-1958), qui restaura le château de Courson (le conservateur en chef des Peintures du Louvre, Germain Bazin, y remarque le tableau en 1952) ; son épouse, la comtesse de Caraman, née Hélène de Ganay (1890-1974) ; don de cette dernière au musée du Louvre en souvenir de son mari, 1964.
p. 15-22
p. 153-157, repr.
p. 180-181