Olij, Herman
Stadionstraat 11 – 1
Premier étage
1ste/Eerste Constantijn Huygensstraat 105
Plantage Middenlaan 17
Également présent à Berlin, Bruxelles, Paris.
Import et export de produits industriels/consommables.
Exerce dans diverses institutions jusqu'en août 1940.
À partir de 1940, différentes entreprises de Olij : "Concern Dr. A. Bosch" à Amsterdam (1940), "Generale Machines Handel mij." à Paris (1943), "Handelsonderneming Adoc", à Bruxelles (1941), "Handels- en financierings mij. Holland-Duitsland", à Amsterdam (1943/44), "Odin, Holland", à Amsterdam, (1943/44 ?).
Herman Olij était issu d’une famille néerlandaise sympathisante avec le mouvement national-socialiste. Il s’engagea dans l’Abwehr grâce à sa rencontre avec Leo Harry Abas qui travaillait lui-même pour les renseignements allemands.
À la suite de l’échec d’une mission en Angleterre, il intégra l’Abwehrstelle Wilhelmshafen, qui lui procura une nouvelle identité : Dr. Alfred Bosch, philosophe et homme d’affaires allemand. Il créa une nouvelle entreprise au nom de Bosch, avec des bureaux notamment à Amsterdam, Bruxelles, Berlin puis Paris, utilisés pour de l’import et de l’export, mais qui servait surtout de couverture pour les activités du service de renseignement de l’état major allemand.
Il fut introduit auprès du marchand d’art Hildebrand Gurlitt, qui eut recours à ses services alors qu’il ne pouvait plus lui-même obtenir les autorisations d’exportation des œuvres qu’il achetait en France, Olij passant pour le propriétaire des objets en question. En 1944, les affaires douteuses dans lesquelles il s’était impliqué lui valurent la faillite puis une arrestation.
Herman Olij stammte aus einer niederländischen Familie, die mit den Nationalsozialisten sympathisierte. Er kam über seine Bekanntschaft mit Leo Harry Abas, der selbst für den deutschen Nachrichtendienst arbeitete, ebenfalls zur “Abwehr”.
Nach einem gescheiterten Einsatz in England kam er zur “Abwehrstelle” Wilhelmshafen, die ihm eine neue Identität gab: Dr. Alfred Bosch, ein deutscher Philosoph und Geschäftsmann. Er gründete unter diesem Namen eine neue Firma, mit Büros in Amsterdam, Brüssel, Berlin und Paris. Diese nutzte er für den Im- und Export, hauptsächlich aber diente sie als Deckmantel für die Aktivitäten des Nachrichtendienstes.
Er stand in Kontakt mit dem Kunsthändler Hildebrand Gurlitt, welchem er bei der Ausfuhr von Objekten aushalf, als Gurlitt Schwierigkeiten mit Ausfuhrgenehmigungen bekam. Die dubiosen Affären, in die er sich verstrickt hatte, führten 1944 zu seinem Bankrott und seiner anschließenden Verhaftung.
Numéro d'inventaire 2481 – H.C. Olij
Numéro d'inventaire 3073 – H.C. Olij